24/02/2016
Ecrire.
Ecrire, sans choquer le lecteur.
Pas facile, le lecteur est une petite chose fragile et la liberté de ton ne fait plus recette.
Ecrire sans citer le nom du magasin où tu fais tes courses.
Tu te retrouves avec des publicités d'une boîte qui utilise ta carte de fidélité pour ses approvisionnements.
Ecrire sans parler des enfants.
Tu n'as pas envie de te faire repérer une nouvelle fois.
Parler de ta ville en essayant d'en montrer le moins possible.
Ne pas pouvoir parler de Paris.
En ce moment, c'est le parcours du combattant pour rejoindre Saint-Lazare.
A la SNCF ils travaillent même la nuit.
Tu ne sais jamais lorsque tu as des trains et en plus tu dois être chez toi avant vingt-deux heures.
Oui, tu peux prendre le bus mais tu arrives dans le 17ème arrondissement.
Un arrondissement cher à ton cœur mais justement tu le connais.
C'est "relou" de tenir un blog, comme dirait l'Ours...
10:30 | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : repérage, magasin, difficulté
23/02/2016
Les livres.
Je ne sais pas si vous avez remarqué mais à la télé les livres ont remplacé la chemise bleue.
C'est un paradoxe, la librairie va mal mais les livres n'ont jamais été si présents. Comme décor...
Un grand philosophe est interrogé ?
Non il n'y a pas de petits philosophes de même que les économistes sont toujours distingués.
Vous le voyez vous raconter une belle pensée, qui se révélera fausse, devant une bibliothèque.
Une actrice vient défendre un film ?
Elle minaude devant une bibliothèque.
Le livre est devenu l'instrument indispensable à tous ceux qui viennent causer dans le poste.
Même nos hommes politiques posent devant une bibliothèque.
On dirait qu'ils se sentent plus légitimes en prenant cette posture alors qu'on a juste envie de dire : "Casse toi pov' c..".
Oui il est dommage de gâcher d'aussi belle littérature pour écouter d'aussi tristes tartines...
Aujourd'hui, il pleut alors je vais certainement lire sans même poser devant une bibliothèque.
09:52 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : livres, télé, présentateur, acteurs
22/02/2016
Encore heureux qu'on va vers l'été.
C'est lundi, c'est pas ravioli.
C'est Lakevio...
Il fait chaud, très chaud et ma mère m'a obligée à mettre ma pèlerine...
Elle a dit qu'il fallait être à son avantage lorsqu'on allait se placer.
Je n'ai pas envie d'être souillon mais je comprends la méfiance de ma mère.
Depuis qu'elle est en ménage avec un maçon, un qui boit ses sous et ceux de ma mère, elle se méfie.
Surtout qu'il lorgne sur la future servante...
Elle s'agace après moi.
Elle ne veut pas me protéger.
C'est lui qu'elle veut garder.
Qu'il fait chaud !
Que cette route est pentue !
Oh, les fleurs sont jolies...
Je connais pas leurs noms.
J'aime bien les grandes, les roses et j'ai intérêt à les regarder maintenant, j'aurai plus guère le temps après.
Je vais servir de "petite bonne" à deux demoiselles.
Pas trop d'argent mais un rang à tenir dans le village.
Elles tiennent à leur banc à l'église et à la considération de Monsieur le Curé...
Encore heureux qu'on va vers l'été, comme dit la Christiane parce que je vais déjà avoir assez de travail comme ça.
C'est vrai quoi, j'ai pas envie de préparer les feux en plus !
J'espère que le livreur de ces dames est beau garçon, j'ai pas envie de finir ma vie dans un village, moi !
Je veux aller vivre à la ville et prendre du bon temps.
08:39 | Lien permanent | Commentaires (25)
21/02/2016
C'est déjà demain.
C'est demain que mes petites filles seront adultes.
C'est demain qu'elles verront le monde dans l'état où notre irresponsabilité l'aura laissé.
Déjà, les arbres ont été coupés en face de chez moi.
Dans "la coulée verte", qui porte si mal son nom aujourd'hui, ils ne vont pas très bien.
Ceux de l'avenue qui conduit à notre magasin préféré sont si mal en point qu'on en coupe un sur deux.
Voir ces souches énormes sciées à ras, ça fait mal.
Cette avenue va jusqu'à Paris et est bordée d'arbres jusqu'à Paris.
Un jour prochain, il est bien possible que j'écrive "était bordée d'arbres".
J'ai toujours consommé plus au moins bio, du moins fait attention.
Sans doute pour me donner bonne conscience...
J'allais au marché bio des Batignolles, je ne sais pas si c'était plus bio qu'ailleurs.
On en revenait le porte-monnaie vide et le panier presque vide... Les prix étaient vraiment excessifs.
Depuis des années nous hésitons à l'idée de reprendre une voiture.
C'est non, non seulement c'est cher mais nous respirons déjà assez mal sur cette fameuse avenue sans ajouter notre pollution.
C'est facile pour nous, nous sommes à la retraite, nous vivons en ville, il y a des transports en commun.
nous pouvons nous passer facilement de voiture.
En plus le Goût n'a pas de goût pour la conduite et se fout des voitures.
J'ai appris certains trucs à Tel-Aviv
Que l'eau est précieuse.
Qu'il ne faut pas la gaspiller.
Alors je prends des douches, je ferme le robinet lorsque je me lave les dents, des tas de petites choses comme ça.
Je suis sûre que ce que nous économisons d'eau suffirait à deux autres familles.
Je n'achèterai plus que du "seconde main".
Peut être que ça ne sert à rien, que chaque génération s'adapte.
De toute façon, je ne serai plus là pour le voir.
Ça doit être pour ça que les hommes politiques font n'importe quoi.
Ils ont une vue qui ne porte pas plus loin que le prochain mandat...
09:55 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : insectes, arbres, migration
19/02/2016
Bio, c'est bon ?
Hier soir lassée de ma sagesse et de manger des poireaux, choux chinois, et autre verdure, je suis partie faire les courses avec le Goût.
J'avais envie de dîner de cochonneries.
Je passe devant le camion à pizza, tente un arrêt.
Le Goût me parle d'aphtes et ne refuse pas.
Il ne refuse jamais mais contourne.
Hier il a contourné le camion...
Et là, dans les allées de mon magasin préféré, je tourne, je vire, je cherche la cochonnerie qui me fera envie.
Pas de charcuterie, je ne suis pas fan.
Pas de plats préparés, c'est pas bon.
Me voilà devant des "saucisses bio".
Elles n'ont pas la mine réjouie des autres.
Elles font même grise mine.
Tant pis, je prends, ça me changera du poulet.
Je prends aussi les "pommes de terre sans traitement".
Elles sont longues à cuire.
Au début, ce n'est pas fameux.
A la fin, on s'habitue...
"Le bio, c'est bon", c'est vite dit !
Enfin, je suppose que ça dépend...
Mais je n'ai pas dit mon dernier mot pour "ma" pizza.
09:28 | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : saucisse, pommes de terre, bio