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06/04/2017

Lettre à mon blog.

J'ai lu que les blogs n'étaient plus à la mode.
Quelle chance ! Moi non plus !
Je ne suis pas à la mode.
Je peux donc continuer tranquillement à écrire mes petites choses sans importance.

Ce blog a vieilli, comme son auteur.
Il est devenu moins personnel.
Il ne parle que de choses agréables.
Les choses difficiles sont déjà pénibles à vivre si en plus on doit en garder la trace...

Lorsque je serai bien vieille, non pas à la chandelle mais j'espère à l'électricité, que je n'aurai pas complètement perdu la tête, je ne dirai pas "Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle" mais "j'ai eu une vie agréable"...
Un Ours qui porte bien son surnom et deux petites filles délicieuses.

Et un Goût qui m'a pris la tension cette nuit.
Oui je l'ai réveillé en pleine nuit parce que j'étais persuadée de faire une crise cardiaque.
Ce n'est pas de l'amour, ça ?

Donc, j'espère que mon blog, qui n'est plus à la mode, résistera à la mort de mon ordinateur.

Blog, mode, légéreté

05/04/2017

Petites choses avec ou sans importance.

Je parlerai peu de politique.
Je vais aller voter.
Comme d'habitude presque à reculons.

Je sais que je ne voterai ni Fillon, ni Marine.
Deux "présumés escrocs" qui se servent de leur immunité parlementaire pour échapper à la justice, en matière d'exemplarité, il y a mieux...

Les enfants sont en vacances à la mer et il fait beau.
Ça c'est important.

Les Parisiens sont partis.
Ils sont remplacés par des touristes qui marchent alors ça sent moins l'essence à Paris.
Ça c'est chouette.

La porte de mon immeuble est encore cassée, c'est habituel, donc le nouveau téléphone du Goût sera livré ailleurs.
Ça c'est important.

Vous téléphonez à l'agrume.
Un robot vous répond.
Parfois les humains ne comprennent rien.
Très souvent les robots comprennent encore moins.
Le Goût à triché pour avoir un humain et a menacé de passer chez Free.
Ça, ça a mieux marché.

Vacances, enfants, politique et langue de bois

03/04/2017

Cabinet portrait

devoir de lakevio.jpg

Lorsque je suis arrivée dans ce musée de province, je me m'attendais pas à voir ce portrait.

La dernière fois que j'avais vu cette femme, j'avais cinq ans.
Elle partait me laissant à mon père.

Elle n'est jamais revenue.
Le temps a passé et je l'ai oubliée.
Je me suis mariée, j'ai eu des enfants puis des petits-enfants.
Ma vie était plutôt heureuse.
Bon, j'avais bien ce petit point au cœur parfois mais qui ne cache pas une blessure ?

A la revoir dans ce musée, j'ai d'abord reconnu ses yeux.
Elle avait changé, elle ne portait plus ses éternelles jupes plissées et elle avait le sourire.

J'ai regardé la signature du peintre.
C'était lui !
Celui qui m'avait pris ma mère !

Je suis sortie.
Je me suis aperçue que cette femme ne représentait plus rien pour moi...  

01/04/2017

Les filles...

Hier, nous sommes allés chercher les filles à l'école.
J'ai attendu la grande.
Le Goût est allé récupérer la petite.

Dès que j'ai vu sortir Merveille, j'ai senti sa mauvaise humeur.

De "mais Mamiiieee" en "mais Mamiiiieee !!! ", je l'ai envoyée voir son père pour qu'elle s'explique avec lui.
Il connaissait le programme. Si ça ne lui plaisait pas, elle pouvait rester chez elle !

La Petite chantait mais rassurez vous, la fatigue aidant, elle a perdu le goût de chanter mais pas celui de râler.

Comme, il devait pleuvoir, il a d'ailleurs plu quelques gouttes, nous sommes allés au cinéma voir "Baby Boss".
Merveille a apprécié, la petite un peu moins.
Il n'avait pas d'animaux qui chantent et qui dansent.
Il y avait une rivalité fraternelle que Merveille a saisie immédiatement.

Après au moins quatorze pipi de la Petite et une limonade dans un endroit charmant, nous sommes rentrés.
Elles ont voulu dîner à la maison.

Globalement, c'était bien même si la petite m'a reniée une fois et a renié la grande au moins deux fois.

Merveille, P'tite soeur, cinéma

30/03/2017

Mercredi à Paris.

Hier, nous sommes allés à Paris rejoindre une amie.
Je lui avais fait le coup de la crêpe dans un carton.
C'était "bof"...
Preuve que Télérama ne va pas toujours visiter ses "coups de cœur".

Elle avait son adresse de crêperie, Rue des Martyrs.
Vous connaissez le Goût, il adore ce quartier.
C'est le quartier de sa jeunesse, de son lycée, de ses souvenirs.

Les crêpes étaient délicieuses.
La rue des Martyrs est devenue un endroit où on peut laisser sa chemise en deux heures.
Que des chaines de magasins à un bras !

Toujours dispendieux, on a acheté des poireaux et une baguette délicieuse.

Comme d'habitude, en allant au café qu'on aime, nous sommes passés devant le lycée du Goût.
Les gamins avaient brûlé la porte monumentale pour d'obscures raisons.
Le Goût a sorti son téléphone et a pris une photo.

C'est la dernière fois que ce téléphone a été vu...

La dernière fois, c'était mon porte carte qui avait fait le bonheur d'un inconnu.
Hier c'est le smartphone du Goût qui a choisi la liberté.

Minou adore le coin.
Le coin adore nos poches...

Créperie, soleil, smartphone.