07/06/2017
Maman les p'tits bateaux.
La mer qu'on voit danser.
Et patin et couffin...
J'étais en mal de mer, on a regardé, on a trouvé, on a pris des pulls.
On est à Trouville.
Au retour, je vous parlerai de Proust, de Duras et des planches.
Les planches c'est pour se la jouer.
Duras et Proust, c'est pour faire intello.
On revient vendredi soir.
Après vous nous manquez...
Pfff... en vrai c'est Paris qui nous manque.
06:26 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : mer, trouville, duras
06/06/2017
Un couple ordinaire.
Un matin comme les autres.
Le matin, j'aime le silence, le Goût parle.
Le soir c'est l'inverse...
Ce matin, comme d'habitude, je dors à moitié devant ma tartine.
Je ne prends plus mon petit déjeuner au lit.
Je n'aime plus ça.
Le Goût parle de culture alors que je n'ai même pas encore le cerveau connecté :
- Le gouvernement précédent à voulu supprimer les langues mortes !
- ...
Il insiste :
- Ils veulent tous faire des économies.
- Peut-être mais elle continue le latin...
- Mais tu parles de qui ?
- Mais c'est quand même facile ! C'est la fille de...
- Et je le sais comment ?
- Tu écoutes parfois les réponses ?
- Tu es la reine de la mauvaise foi, je ne te comprends jamais.
- C'est étrange, tu es pourtant obscur et je te comprends toujours.
Il rit...
C'est un matin ordinaire...
10:29 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : le goût, dialogue de bêtes
05/06/2017
Un roman d'amour...
Voilà...Comme d'habitude, le train est arrêté.
Un "colis suspect"...
Il nous faut patienter.
On s'habitue à tout, mon roman est palpitant mais j'arrive à la fin.
Il l'aime, elle l'aime mais...
Comme d'habitude dans ces romans là...
Une secousse, un grand "boom", le trou noir, des cris, des sirènes.
On me soulève avec précaution.
Je ne sens plus rien.
Je ne sais pas que je suis à l'hôpital, dans le coma.
Je rêve à l'amour.
Je pense à mon livre.
J'espère bien connaître un jour le grand amour mais les machines qui me surveillent n'en savent rien.
Je ne sais même pas si j'ai envie de me réveiller...
09:16 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : jeu, lakivio, lecture
04/06/2017
Je ne peux accuser que moi.
Hier, j'ai proposé à la Grande et au Goût d'aller faire les courses dans "la ville d'à côté".
Cette rue commerçante de "la ville d'à côté" donne des envies de tout.
Les boulangers ont leurs baguettes primées.
Les fromages donnent du cholestérol rien qu'à les regarder.
J'ai même trouvé des chaussures !
Bon on va dire qu'elles sont originales mais du moins mes pieds ne souffrent pas.
Nous avions acheté de quoi faire une "salade César" et des petits pots de glace chez Picard.
Une glace à l'amande douce avec des griottes et une lichée de pistache.
Ne cédez pas à la tentation ! C'est une tuerie !
En retournant chez nous, nous avons senti douze grosses gouttes.
Les gouttes se sont transformées en grosse averse alors nous nous sommes engouffrés dans un café espérant une ondée brève.
L'ondée s'est transformée en une pluie régulière et puissante.
Nous avons dû nous résigner à partir sous une pluie battante.
Tornade poussant le caddy à une vitesse folle, le Goût m'aidant, mes chaussures trempées menaçaient d'abandonner mes pieds.
Après une soirée très agréable, nous avons appris l'attentat de Londres.
Nous fûmes unanimes, nous continuerons à vivre normalement.
Ces imbéciles n'auront pas notre peur.
09:41 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : ville d'à côté, pluie, chaussures
01/06/2017
Shouk ha'Carmel.
Lorsque vous vivez à Tel-Aviv, le vendredi en fin de matinée, début du weekend là-bas, vous allez faire votre marché à "shouk ha'Carmel".
Vous partez avec une idée, vous revenez les bras chargés.
Rien dans vos bras ne correspond à votre idée…
Depuis, Tel-Aviv qui bouge beaucoup a ouvert un autre marché.
Vous y trouvez la même chose qu’à Paris ou ailleurs dans le monde.
Les thés du « Palais des Thés ».
Les gâteaux des grands pâtissiers parisiens.
Cela dit, rien ne remplace le shouk qui vous accueille dans un joyeux foutoir.
Tout le monde se côtoie, se frôle, se bouscule.
Les touristes, les gens du cru, les riches, les pauvres.
Je peux vous parler des odeurs.
Ça sent les épices, ça crie, ça se bouscule, les prix sont à la tête du client.
Mais je peux vous garantir quelque chose : Votre ratatouille aura un goût incomparable !
Et puis vous revenez les bras chargés de fleurs.
Vous savez qu'avec la chaleur, elles ne résisteront pas longtemps mais elles sentent les fleurs, pas les produits chimiques.
Pour répondre à Colette, il ne nous est pas facile de retourner à Tel-Aviv même si l'envie est là.
Le Goût, comme le personnel de la boîte, a été victime là-bas d’une escroquerie et l’épilogue en fut assez pénible.
Nous l’avons digéré mais ce n’est pas facile à raconter sur un blog.
Notre arrivée à Bruxelles ne doit rien au hasard, c'est la suite qui fut pleine de surprises.
Aujourd'hui, ça va, nous ne sommes pas gens à remâcher les échecs.
Et puis il nous reste des souvenirs, des bons et des mauvais.
Notre vie n'a certes pas toujours été facile.
Mais elle n'a jamais été ennuyeuse.
09:03 | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : tel-aviv, marché, foule