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20/03/2017

Il l'a lu.

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Voilà...J'ai envoyé mon manuscrit, il a été lu avec bienveillance.

J'ai rendez vous avec un éditeur qui envisage d'accepter de publier mon livre.

Il faut que je me lève, que j'accroche un sourire à ma face, que j'arrête de déchirer mon mouchoir.

Pourquoi cette anxiété ?
Je devrais me sentir comblée mais je n'y arrive pas.

Il faut dire que mon livre parle de l'éviction des Amérindiens, de l'achat forcé des ranches aux Espagnols.

Mon éditeur et moi n'allons pas nous faire que des amis.

Mais que vont dire mes parents ?

18/03/2017

Les Royaux sont à Paris

Les "Royaux", les jeunes, sont à Paris.

En voila une nouvelle me direz-vous.

Ils me gênent !
Enfin pas eux mais leur visite qui bouscule mes projets.
J'avais l'intention d'aller au Bon Marché changer un livre que j'avais acheté samedi dernier pour le Goût.

Ce livre, le Goût l'a déjà lu, en grand format.
Je venais de lui acheter en poche.

J'avais l'intention de montrer à Minou la marinière que j'avais trouvé jolie.
Elle pouvait...
J'ai regardé son prix : 690€.
690 € une marinière !
Je me suis demandé qui pouvait mettre 690€ dans une marinière, même jolie.

Pas une "simple électrice" qui ne sait pas quel bulletin de vote glisser dans l'enveloppe.
Pas une "simple citoyenne" qui n'a pas encore vu une seule équipe de campagne lui vanter son candidat.
Un qui est propre sur lui avec de beaux costumes neufs.
Une qui veut bouter tous les étrangers hors de France.
Un benêt qui fait des propositions irréalistes.
J'en oublie et pas des moindres...

Donc ma marinière à 690€ peut tout à fait être un cadeau de quelqu'un qui veut me faire plaisir, c'est beau l'amitié.
Un ami m'offrirait une marinière à 690 € ?
Et alors !

les royaux,perturbations,embouteillages

16/03/2017

Hier.

Hier, nous sommes partis chercher les filles à l'école en laissant le four au milieu de la cuisine et la plaque vitrocéramique ailleurs.

J'ai attendu Merveille.
Le Goût est allé chercher P'tite Sœur.

A voir la tête de Merveille, j'ai senti que la journée n'allait pas être facile.
Elle avait faim, mal au cœur, elle s'était disputée avec sa copine, son amoureux depuis la maternelle était absent.
Merveille ne chougnait pas mais presque...

Sa sœur est arrivée en chantant "Frère Jacques"
Elle a chanté et parlé toute la journée.

Nous sommes allés au restaurant, pas très loin de chez elles.
Merveille a oublié ses chagrins.
La Petite a mangé sans viande.

A la sortie, nous sommes allés au jardin.
La grande se plaignait, la petite jouait...
Nous avons changé de jardin.
La grande se plaignait, la petite jouait...

Je me suis occupée de la petite.
Le Goût a écouté Merveille.
Merveille l'anxieuse qui se fait du souci pour sa mère.

La fin d'après midi a été très chouette.
Les deux buvant une limonade.
Merveille avait retrouvé ses dix ans.
La petite se taisait enfin.
Il a fallu l'empêcher de s'endormir, il n'était pas question de la porter.

Les filles, jardin, limonade

14/03/2017

Prête à neuf heures !!!

Après le réfrigérateur, les plaques et le four, c'est un placard, laid mais pratique, qui a perdu des pièces.

On attend son remplaçant.
Un meuble de fabrication française.
On espère que ce truc là n'est pas comme les brioches vendéennes de supermarché.
Vous vous en approchez et vous lisez sur l'étiquette "assemblé en France".

Faute d'avoir goûté ces brioches, je ne sais pas si "l'assemblage" est correct et combien de pays ont collaboré à l'élaboration de cette brioche.

Après la livraison, du meuble pas de la brioche, le Goût devra assembler.
Se débarrasser de l'ancien meuble.
Je rangerai après nettoyage.
Je sens que cette journée de pollution sera occupée à l'intérieur.

Demain, nous irons chercher les petites à l'école.
Le mercredi après-midi, elles sont fatiguées donc il n'est pas question d'aller à Paris.
Il n'y rien de nouveau au cinéma mais on trouvera bien de quoi les occuper.

La vie de retraité, c'est vraiment la mine...

Livraison, attente, pollution.

13/03/2017

Printemps...

lakevio.jpg

Voilà...
La fenêtre est ouverte, j'ai cueilli les premiers narcisses.
J'ai regardé par la fenêtre, le seul arbre du minuscule jardin a passé l'hiver sans souci.

Samedi, je suis allée au Bon Marché, j'ai vu une ravissante marinière.
Au bar, le blond des jeunes femmes était certifié "artiste capillaire".
Les sacs étaient presque tous signés et les bébés ne pleuraient pas.
J'ai oublié le temps à la librairie où les canapés sont toujours accueillants et les livres d'art tentants.

Dans ce quartier, les femmes âgées ont toutes de la discipline.
Alors elles marchent la tête haute malgré la canne.
J'ai eu envie de printemps ailleurs.
De respirer l'air de la mer.
D'entendre le cri des mouettes.
De marcher dans l'eau.

Il suffit parfois d'un rien pour se retrouver ailleurs.
Par la grâce de cette marinière, j'ai fermé les oreilles, ai oublié Paris, ai retrouvé mes dix ans.
J'étais de nouveau avec ma pelle et mon seau, ramassant des coques qui n'étaient pas encore impropres à la consommation...