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22/12/2020

Noël et couvre feu.

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Je vois que beaucoup d'amies blogueuses se débattent avec des plans de table compliqués pour Noël.
Chez nous, ce sera comme d'habitude.
On ira chez les enfants, sans peur particulière, tous ayant déjà été malades lors du premier confinement.
Quant à nous, nous ne faisons pas grand chose.
Le temps est dissuasif.
Les musées sont fermés.
Tout le reste nous tient sages...

La Tornade est coincée dans sa perfide Albion.
Son passage éclair a été annulé.

Nous avons donc, comme beaucoup, une vie palpitante...

Vivre à Paris au temps du Covid ne présente pas beaucoup d'avantages car notre appartement est petit.
Je n'ai même pas fini de trier les photos qui nous restent.
Les tiroirs à fouillis resteront donc des tiroirs à fouillis.
Programme du jour ?
Aller à la pharmacie pour renouveler mon ordonnance.
Mais demain, c'est récré ! On va aller acheter Télérama !
C'est excitant, non ?

15/10/2020

Emmanuel l'a dit...

On va devoir rester chez nous le soir parce que le virus flambe un peu partout.
Parce qu'on recommence à repousser les opérations pour laisser la place aux personnes atteintes d'une forme sévère de Covid.

Je sors tous les jours.
Je mets mon masque correctement.
J'applique généreusement le gel qui me rend les mains rouges et desséchées.

Si chacun d'entre nous avait fait le minimum, nous n'en serions pas là.
Les terrasses de café qui empiètent sur la place et vous obligent à marcher sur la rue sont en partie responsables.

Tout comme les fêtes bruyantes dans la rue et dans des appartements.

Tous ces rassemblements plus ou moins clandestins où les gens sont sans masque.
Tous ceux qui arpentent les rues et portent le masque sous le menton.
Cette partie de la population refusant de croire au Covid et pensent que ce n'est qu'une excuse pour limiter les libertés.
Ce sont sans doute les mêmes qui pensent que la terre est plate.
Ceux qui voteraient Trump...

Comme tout le monde, je regrette le temps béni de la liberté mais même la région où vit ma soeur, verte jusqu'à présent, change de couleur et nous sommes tous coupables.

Nous pensons toujours que ça ne touche que les autres.
Lorsque je vais dans un café, je suis encore surprise de devoir laisser mes coordonnées mais comme le reste on va finir par s'habituer.

Arrêtons de nous comporter comme des enfants gâtés ou partons aux US où les gens crèvent comme des mouches faute de couverture sociale mais pensent que le Covis est une "grippette socialiste".

Cette mesure est une mesurette, si on veut continuer à vivre, on ira au restaurant, au cinéma et ailleurs.
Mais plus tôt...
Tous ceux qui pensent "j'ai le droit de" ou "je ne risque rien, je suis suis jeune" devraient se rappeler que la moitié des cas en réanimation a moins de 65 ans.

11/06/2020

Retrouvailles.

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Ne pas voir les enfants me minait.
Ils avaient été tous malades.
J'entendais l'Ours tousser au téléphone.
Manifestement le covid-19 les avais bien fatigués.

Les filles sont encore plus minces qu'avant.
J'écris mince alors qu'en réalité je devrais écrire "maigres".
Pourtant Merveille dévore.
L'adolescence est là : Cette péronnelle a la langue pointue comme son père.
Ses grands parents en font les frais...

Pendant que Merveille hausse les épaules, P'tite soeur s'accroche à son grand'père.
Aaahh... Les filles et leur grand'père...
Même si pour l'instant le Goût a perdu son aura auprès de la grande.

Les filles ne retourneront pas en classe maintenant.
Leurs parents ne veulent pas et Merveille est ravie de sa pause.
Ça la repose de ne pas voir ses amies.
C'est le portrait craché de son père qui pour une fête d'anniversaire, la seule qui fut donnée, avait voulu que ses copains restent dehors et repartent après avoir déposé leurs cadeaux
Après ça il a voulu juste des anniversaires en famille.

Nous recommençons petit à petit à vivre.
Nous nous habituons à sortir masqués et à retrouver les terrasses de café loin d'être toutes ouvertes.

Je dois dire que l'absence de touristes est pour moi un avantage.
Je n'entends plus les valises traînées sur le trottoir et les clefs secouées par un "non concierge d'hôtel" AirBnB...

08/05/2020

Déconfiné ?

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Nous sommes encore et toujours en "zone rouge".
Les enfants le sont aussi et toujours contagieux.
Nos amis sont aussi en "zone rouge".
Nous faisons en plus partie des "personnes vulnérables", selon les ministres qui nous parlent.
Il est vrai que nous n'avons pas rajeuni mais ce n'est pas une raison pour nous le jeter publiquement à la figure !

Tout ce que je retiens c'est que rien ne change vraiment pour nous.
Nous n'avons aucun intérêt à prendre le bus pour aller dans un endroit où nous ne pourrons même pas boire un café.

Nous avons le droit de circuler dans un rayon de cent kilomètres...
C'est chouette mais pour y trouver quoi ?

Les parcs resteront fermés.

Les coiffeurs eux, vont pouvoir ouvrir.
Ce n'est pas du luxe car j'ai une tête de loup.
Quant au Goût, n'en parlons pas ! Sa tête n'est plus qu'un épi !
Décrocher un rendez-vous ne va pas être facile...
Nous aurons simplement le droit de faire le tour du quartier comme avant mais sans avoir besoin d'un "ausweis"...
À voir la carte, je n'attendais rien de plus donc je ne suis pas déçue.

Ce matin tout est calme, espérons que nous allons garder ce calme, on s'habitue vite à la tranquillité.
Hélas, les scooters se sentaient déjà hier autorisés à pétarader.
On devrait les confiner jusqu'en 2050...

15/03/2020

La vie au jour le jour.

coronavirus,enfants,confinement

Hier, nous avons obéi.
Nous ne sommes sortis que pour aller à la pharmacie et chercher le pain...

À la pharmacie ? Périmètre de sécurité et paiement « sans contact » !
Nous avons pu enfin acheter du gel.

La journée a été longue.
On ne peut pas lire ni jouer sur le net toute la journée.

Nous vivons au troisième étage.
Nous n'avons pas de jardin.
Les squares vont être pris d'assaut par les gamins.
Nos voisins sont partis
avec leurs enfants, du moins ceux qui en ont .

Ne restent dans ce petit immeuble que « les vieux ».
Ceux du quatrième étage sont encore en plus mauvais état que nous.
Je ne suis pas certaine de pouvoir leur proposer un rami, ils ont dû oublier les règles.

L'Ours nous téléphone, nous interdit de sortir et nous somme de faire livrer les courses !
Il me rappelle que je prends de la cortisone et son père n'a plus d'éponges !
Ce n'est plus un fils que nous avons, c'est le père fouettard !

Nous ne voyons personne mais nous avons la chance d'être deux.

Deux à s'ennuyer quoique le Goût peste moins que moi.
Il bidouille « son ampli de dans mille ans ».

Je pourrais classer les livres mais il me faut garder de l'occupation pour les jours à venir...