heure-bleue

Hier, il faisait beau, pas chaud, un temps comme rêvé pour moi.
Nous avons exploré la Rue Saint Anne devenue le "quartier japonais" de Paris.
J'ai vu deux touristes gays qui n'ont pas encore appris que le quartier touristique homosexuel de Paris se trouve aujourd'hui dans le Marais.
On ne peut pas tout savoir...

Que de petits restaurants japonais dans cette rue !
Il y en a un tout petit qui fait cuire une sorte de pot au feu avec des légumes dont je ne connais même pas le nom.
Ça sent si bon que nous avons salivé.
J'étais en manque de chou chinois.
Le Goût est entré dans une boutique où il n'avait que l'embarras du choix.
Il en est ressorti avec un chou chinois et du wasabi, un truc jamais utilisé par nous, sauf au restaurant mais on va tester.

Ensuite, on est revenu tranquillement jusqu'à Saint Lazare.
Le Goût a réfléchi un instant et a opté pour la passerelle.
Passerelle dont les ascenseurs sont là, inactifs.
Et le passage qui fait gagner du temps fermé au public, l'Architecte a commis une erreur sur les marches du "pas d'âne".
Les usagers tombent.
Il faut casser et refaire.
C'est prévu pour un de ces jours.

Je me demande si on verra fonctionner ces ascenseurs.

Pourquoi cette nuit est elle différente de toutes les autres nuits ?
Je le sais, c'est bien et ça me suffit.
Pourquoi les cloches ?
Je le sais, c'est bien et ça me suffit.
Hier nous,  les filles et les enfants avons célébré le printemps.
Nous avons célébré le lapin de Pâques et les œufs à notre façon désordonnée et chaleureuse.

Le menu était à l'image de la famille : Un curry de poulet thaï et des crêpes...

Pas n'importe quelles crêpes, "LES crêpes", celles de l'Ours, les meilleures, les plus légères.

Merveille était redevenue la fille de ses parents.
P'tite sœur n'a pas été avare de câlins.
Elles ont voulu être assises à côté de Mamie.

Merveille a repris son grand-père en main.
Nous sommes allés les embrasser dans leur chambre car aujourd'hui c'est retour à l'école.
Merveille a "mourgouné" :

- Plus de vacances, ça va être long.

Heureusement, on a le mois de mai...

Toutes les photos ont été prises par Merveille.

Merveille qui me manque déjà.
Sa sœur aussi que nous n'avons pas encore vue.

L'Ours avait parlé d'œufs de Pâques.
Le Goût a acheté.
Ils sont là.

J'espère qu'ils ne vont pas rester ici jusqu'à Noël.
Le Goût craquera avant.
D'ailleurs il a déjà craqué.

Le soleil est déjà reparti.
Comme d'habitude, le rouge partira et je ne bronzerai pas...

Cette parenthèse enchantée est refermée.

Un seul jour de grisaille et nous sommes revenues.
C'était juste bien.
Merveille n'a pas eu le temps d'avoir des états d'âme.

Nous avons déjeuné chaque jour dehors, à l'abri d'un grand parasol.
Merveille a pris des couleurs et un kilo.
J'ai rougi et j'ai perdu un kilo.

Elle a pris des photos dans un lieu que certains connaissent.
Elle voulait faire croire à son "amie-ennemie" intime qu'elle était partie en Chine.

J'ai retrouvé le Goût.
Il n'est pas mort de chagrin.
Je dirai même qu'il a savouré l'attente de mon retour...

Je dois vous dire que je suis toujours décidée à ne pas aller vivre à la campagne.
Pourtant j'ai respiré comme jamais et fait de longues marches.
Merveille a vu des chèvres, elle a caressé un chevreau.
En ce moment être chevreau pascal a des avantages, au moins celui de n'être pas un agneau pascal et finir mangé.

C'était bien.

Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne.
Bien trop tôt pour elle et pour moi, nous partirons.
En tortillard...

Il me faudra traîner la valise.
Lutter contre le mal des transports de Merveille.
L'occuper pendant les trois heures et demie du voyage.

Ensuite, on verra des chèvres, des vaches peut être, des chats, des chiens, etc.

Je vous laisse le Goût.
Si vous pouviez lui rappeler régulièrement de ranger avant mon retour sinon ça va râler...