16/06/2017
Bon, je m'y colle.
Il semblerait qu'écrire quelques mots sans importance du genre "Il ne pleut pas assez", "Le jardin est sec", "Je suis au jardin", "Il fait trop chaud à l'intérieur" ou "Mes petits enfants grandissent et m'occupent à plein temps" soit devenu un travail insupportable pour nombre de blogueuses.
Parmi celles qui n'écrivent plus certaines sont plus que des blogueuses.
Elles sont devenues des amies qu'on ne voit pas souvent.
Que ce soit à cause de la distance, du manque de temps, et patin et couffin...
Alors j'ai besoin de lire leurs quelques mots déposés le matin.
Ils me rassurent.
Je sais bien que les blogs ne sont qu'un pâle reflet de la réalité.
Qu'on n'y raconte pas tout, qu'on survole mais ça suffit.
D'autres, qui ne sont pas mes amies, laissent leur aigreur s'échapper.
J'espère que ça leur fait du bien.
Bon, celles là, je m'en moque.
Alors, Mab, Maevina et autres amies, celle aussi qui a les pieds dans l'eau à Trouville et qui n'écrit plus depuis des lustres, rassurez moi !
09:43 | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : copines virtuelles ou non, blog
14/06/2017
Aujourd'hui, c'est mercredi.
Aujourd'hui, on va chercher les filles à l'école.
Le Goût ira à l'école maternelle car il marche plus vite que moi.
Pendant ce temps là, j'attendrai Merveille devant "la grande école".
Par mesure de précaution j'aurai mis un paquet de galettes bretonnes dans mon sac.
Merveille est toujours fringalée en sortant et pas toujours de bonne humeur.
Elle va essayer d'aller au restaurant chinois.
Je déteste ce restaurant.
Sa sœur n'y mange que du riz et elle trie tout, les petits pois, le jambon, l'omelette.
Elle ne mange que le riz et deux boules de glace.
Une jaune flashy et une marron qui n'a qu'un rapport lointain avec le chocolat.
On va rentrer par la "Coulée verte".
La petite va vouloir jouer.
La grande va vouloir rentrer pour jouer à la maîtresse.
Je vais m'y coller, j'aurais droit à du calcul rapide et à des punitions.
La petite sera sur les genoux de son grand-père et elle regardera les photos.
La grande voudra les genoux de son grand-père.
La petite ira voler du chocolat.
La petite enquiquinera sa grande sœur.
La grande soeur hurlera sur la petite, qui n'en aura de toute façon rien à faire.
Elles danseront sur notre lit.
Elles prendront l'air innocent devant le truc ravagé.
J'arriverai peut être à les faire colorier.
L'Ours viendra les récupérer alors nous serons sur les rotules.
Et le soir en essayant de lire malgré les paupières lourdes, on se dira en chœur "elles sont vraiment mignonnes, non ?"
09:47 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : les filles, chaleur, dispute.
12/06/2017
Quelle journée...
Finalement, j'ai dû sortir pour me calmer les nerfs et essayer de trouver un hôtel.
Marcher à pied en Californie et trouver un hôtel, c'est gravir le Mont Everest avec des sandales.
Ma mère vient de se trouver un mari.
Elle m'a enfin tout dit, vidé son sac.
Non, mon père n'est pas mort, il est marié et il vit à "LA", elle dit "Ellai".
Alors j'ai claqué la porte, fait ma valise et je suis allée à "Ellai" persuadée que mon père et sa famille allaient m'ouvrir tout grand les bras.
La femme qui a ouvert la porte m'a toisée, puis m'a traitée de menteuse.
Elle a tout de même consenti à faire venir son mari.
J'ai été regardée comme un insecte.
Mon père a paru surpris, a dit qu'il ne savait pas que ma mère avait eu un enfant de lui.
Il n'est pas sûr du tout de cette filiation...
Il m'a dit "j'ai deux enfants dont je suis sûr d'être le père et je ne vous connais pas."
Il est heureux en ménage alors la petite Frenchie qui débarque, il ne sait pas trop quoi en faire ni en penser.
Il m'a souhaité un bon séjour, ne m'a pas conviée à un barbecue.
C'est sûr, je n'existe pas pour lui...
Bon, je vais rester un peu dans le coin.
Il fait beau et c'est un endroit rêvé pour trouver un mari.
Bon je ne vais pas dire non plus que j'ai laissé ma fille en France...
09:36 | Lien permanent | Commentaires (19)
11/06/2017
Hier, on a fait comme les grands restaurants...
Hier, il a bien fallu descendre faire des courses.
Le Goût a parlé de surgelé, j'ai senti là qu'il n'avait pas l'âme d'un grand chef.
Moi non plus...
Alors on a trottiné jusqu'à chez Picard.
Je sais, c'est mal !
Mais que le cuisinier qui facture un bras son plat avec un nom ronflant me jette la première paire de ciseaux pierre !
Alors, j'ai choisi du veau et le Goût des crevettes.
C'était... comment dire... mangeable.
Le risotto qui accompagnait mon veau, ressemblait plus à du riz trop cuit qu'à un risotto.
Pourquoi aller dans un restaurant parisien manger mal pour très cher alors qu'on peut manger exactement la même chose à la maison pour moins cher ?
La seule chose vraiment bonne, c'était la glace au lait d'amandes et ses trois petites griottes.
Nous avons résisté, le pot est tout petit.
Mais nous n'en avons dégusté qu'un ! Un seul !
10:35 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : surgelés, paire de ciseaux, veau
10/06/2017
Pour une fois...
Pour une fois, je n'ai pas eu envie de rentrer.
J'ai à peine aperçu la mer, pourtant, elle était au bout de la rue mais toujours à marée basse.
Hier matin, elle a fait l'effort de venir presque à moi.
J'ai retiré mes chaussures qui ne risquent plus rien et j'ai trempé mes pieds dedans.
Pas dans mes chaussures, dans l'eau.
Elle n'était même pas froide.
Bon le Goût n'a retiré ni son pull ni même son blouson alors que certains intrépides étaient dans l'eau jusqu'au cou.
Les touristes étaient ailleurs.
La ville était calme.
Les commerçants étaient aimables sauf un ou deux.
On a donc bu nos cafés chez le moins aimable.
Je suis sûre que ce matin, il va nous regretter...
On a passé ces trois jours avec une blogueuse et son mari.
Surtout la blogueuse, car son mari était au boulot.
On peut avoir le coup de foudre en amitié !
Si si on l'a eu !
On a partagé des repas.
On a regardé passer les gens.
On a dit du mal de Deauville.
Hier on a pris le train à regret.
La SNCF a compris qu'on ne voulait pas rentrer.
A peine parti, le train s'est arrêté à Pont-L'évêque.
On a mis trois heures pour arriver à Paris, avec un train "sans arrêt".
On a décidé d'aller voir la mer plus souvent, sauf en juillet et en août.
C'était bien.
Non, Tanette, nous n'avons pas décidé de louer un appartement à Trouville.
Nous sommes d'indécrottables Parisiens.
09:47 | Lien permanent | Commentaires (13)