08/05/2022
Laissons les volets clos.
En ce moment, je dors mal.
Et lorsque je dors, je rêve.
Je rêve des vivantes.
Et aussi des mortes...
Je ne rêve que de femmes.
J'ai revu dans un rêve mon amie d'enfance.
C'est un crabe a eu sa peau, un vraiment sale crabe.
Dans ce rêve j'étais heureuse de la revoir.
Elle était en pleine forme, souriante et gaie.
Je rêve aussi des vivantes.
Cette nuit, j'ai rêvé d'une amie qu'on a pas vue depuis longtemps.
Les confinements et les déménagements nous éloignent parfois de ceux qui nous sont chers.
Mes rêves sont toujours joyeux, beaucoup plus que la réalité qui l'est moins.
Ainsi, Madame de. se porte mal
Le répit aura été de courte durée...
Je rêve pour occulter la réalité.
Je crains devoir suivre une autre cérémonie.
Trop tôt, comme d'habitude...
10:27 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : sommeil, sommeil, souvenirs
Laissons les volets clos.
En ce moment, je dors mal.
Et lorsque je dors, je rêve.
Je rêve des vivantes.
Et aussi des mortes...
Je ne rêve que de femmes.
J'ai revu dans un rêve mon amie d'enfance.
C'est un crabe a eu sa peau, un vraiment sale crabe.
Dans ce rêve j'étais heureuse de la revoir.
Elle était en pleine forme, souriante et gaie.
Je rêve aussi des vivantes.
Cette nuit, j'ai rêvé d'une amie qu'on a pas vue depuis longtemps.
Les confinements et les déménagements nous éloignent parfois de ceux qui nous sont chers.
Mes rêves sont toujours joyeux, beaucoup plus que la réalité qui l'est moins.
Ainsi, Madame de. se porte mal
Le répit aura été de courte durée...
Je rêve pour occulter la réalité.
Je crains devoir suivre une autre cérémonie.
Trop tôt, comme d'habitude...
10:27 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : sommeil, sommeil, souvenirs
03/10/2019
Et une insomnie.
Cette nuit j'ai peu dormi, réveillée par la douleur.
Celle de mon genou, celle de ma hanche.
Je me suis tournée, retournée.
J'ai réveillé le Goût qui ce matin baille.
Pour essayer de me rendormir, j'avais dans la tête un roman de Pierrette Fleutiaux "Des phrases courtes ma chérie".
Ce matin, j'ai appris sa mort cette année dans l'indifférence générale...
J'avais aussi le salon de Modiano devant les yeux.
Il était l'invité unique de "La grande librairie".
Je n'ai pas tout vu car j'ai passé du temps au téléphone mais ce salon, j'aurais dû en rêver.
Pas le revoir dans le noir faute de pouvoir dormir.
J'ai vu à la fin de l'émission, Sempé discuter avec Modiano.
C'est horrible de dire du père du "Petit Nicolas" qu'il a mal vieilli mais si vous avez vu l'émission, vous ne pourrez qu'être d'accord avec moi...
Je dois normalement aller chez mon généraliste.
Mais aujourd'hui ce sera en boitant.
C'est signe de pluie...
Je sais que je reviendrai avec "Encre sympathique" et que ce soir le Goût m'en lira des morceaux choisis...
09:30 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : douleur, sommeil, modiano
02/10/2018
Toi aussi ma fille.
Un dimanche après midi, je suis allée au cinéma avec le Goût.
Je ne sais plus qui avait gardé l'Ours, il était certainement en vacances.
Nous avions déjeuné au restaurant, je me sentais un peu lourde.
Nous sommes allés voir Pirates, un film de Polanski.
L'image était magnifique.
Le bateau faisait de l'effet sur la mer bleue.
Hélas, il manquait un détail : le scénario.
En digne fille de mon père je me suis endormie.
Brusquement, une voix féminine s'est élevée dans la salle, criant "Minou, baisse la télé !"
L'époque avait changé.
On était passé de la radio à la télé mais le cinéma après déjeuner faisait toujours dormir le père et la fille...
09:15 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : cinéma, sommeil, pirates
03/03/2018
Nuit de Chine, nuit câline...
Innocente comme je peux l'être parfois, je m'étais imaginée une nuit paisible comme la nuit d'avant.
P'tite Sœur était partie se coucher seule.
Et comme Proust, la lumière à peine éteinte... La tête posée sur l'oreiller, elle dormait.
Pour renouveler l'exploit, nous les avons fatiguées.
En réalité elles nous ont crevés.
D'abord un petit arrêt au square à côté de chez nous.
Nous avions prévu Beaubourg.
Elles préféraient de loin un square avec balançoires.
Puis nous sommes partis, le cœur léger, avec P'tite sœur nous disant "je t'aime" tous les trois pas puis "c'est encore loin ?" toutes les trois secondes...
Le Jardin des Batignolles a proposé balançoires, manège, eau gelée, canards pris dans la glace, le bonheur.
Après ? Les boutiques pour la grande, une limonade pour les deux, un diabolo fraise pour le grand-père.
Le Goût n'a même pas pu pousser un soupir de nostalgie car la petite lui a confisqué son verre et le lui a rendu vide...
Hélas, le soir, épuisées toutes les deux, elles ont eu du mal à trouver le sommeil.
Vers cinq heures la petite réveillée comme au chant du coq voulait jouer et ne plus dormir.
Merveille voulait l'étrangler.
Je comptais les points.
Finalement, Merveille a amené P'tite Sœur à son grand père...
P'tite Sœur est revenue ensuite, elle ne veut pas faire pipi dans le noir et le canapé de papy est trop petit.
Si la petite avait été ma fille et pas ma petite-fille, le grand chambardement aurait rapidement cessé.
Hélas trois fois hélas, je ne suis que la grand'mère.
Maintenant, elles dorment comme des bienheureuses et moi, j'essaie de trouver un endroit où je n'ai pas mal...
11:20 | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : petites filles, sommeil, jardin