13/09/2017
la grève mode d'emploi.
Hier, j'avais rendez vous chez l'ophtalmo.
J'ai commencé par son cerbère, qui s'est révélée être une femme charmante.
Elle a réussi à faire recevoir le Goût pour une visite.
Une visite immédiate chez un ophtalmo, c'est quand même rare !
Il est ressorti de la visite que je vieillis.
Ça fait mal mais c'est comme ça.
L'humeur vitrée de mon œil n'est plus aussi souple.
Ce n'est pas grave mais il me faudra désormais être plus régulière dans mes visites.
Nous sommes, bien entendu, tombés sur la manifestation.
C'était notre route.
Il y avait du monde, des flonflons, des slogans dont un "Macron aux petits oignons" que j'ai trouvé plaisant.
Je savais qu'à l'aller, comme aurait dit ma grand'mère, "je mangeais mon pain blanc" mais que le retour allait être difficile.
Nous avons trouvé un bus qui nous a lâché avenue Daumesnil au bout de trois arrêts .
La queue du cortège était encore à la Bastille quand nous y sommes arrivés
On entendait déjà claquer les pétards.
Les "casseurs" n'étaient pas encore à l'œuvre mais on savait qu'ils allaient venir.
Et ensuite, on a marché, marché, marché...
J'avais mal au dos, on a finalement trouvé un bus après la République qui a bien voulu nous conduire à Saint Lazare.
Je n'ai même pas voulu acheter du café ni voulu vérifier si le dernier Donna Leon était sorti.
On a marché sous des "giboulées de septembre" dont une particulièrement forte lorsque nous sommes sortis de la gare.
Je croyais même bien dormir.
Eh bien même pas.
10:02 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : grêve, rendez-vous, marche à pied
26/02/2016
Vous avez gagné !
Vous avez gagné !
Ils ne sont pas venus...
Ils devaient venir aussi chez d'autres habitants de l'immeuble.
C'est le Goût qui a téléphoné.
Il a appris pour l'occasion qu'on nous avait oubliés.
Ce n'est pas la première fois que nous appelons pour demander la réparation de malfaçons.
Nous sommes rodés, nous ne lâchons pas le morceau car je les sens capables de tenter de les faire réparer à nos frais quand nous partirons...
Je rassure une de mes lectrices, l'immeuble a été financé par une compagnie d'assurance et est une "Société Civile de Placement Immobilier".
C'est un immeuble divisé en actions, comme n'importe quelle boîte cotée en Bourse.
Derrière tout ça se cache un gros investisseur, pas des petits retraités qui n'ont que ce bien pour arrondir leurs retraites.
Nous devons tenir encore deux ans, ensuite on fera comme la majorité, on déménagera.
Et puis en ce moment, on est un peu fatigué de déménager et, chose importante, notre adresse dépend du meilleur collège du coin, faut penser à Merveille...
Mais il y a toujours matière à trouver pire.
Dans la rue, à côté de la boulangerie, il y a un immeuble semblable au nôtre.
Or, depuis le mois de juillet, oui juillet, une voiture est coincée dans le monte-charge réservé à cet usage.
Les habitants n'ont plus accès au parking.
La locataire n'a toujours pas récupéré sa voiture.
Le bailleur dit "c'est pas moi".
Le constructeur dit "c'est pas moi".
Une procédure est en cours.
Je les sens bien aussi, dans cet immeuble...
Si vous pouvez éviter d'investir, d'acheter ou de louer dans de "la pierre papier", vous ferez des économies.
Parce que si vous achetez, après il faudra vendre.
Et vendre des ruines en mauvais état, ce n'est pas facile...
09:36 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : rendez-vous, immeuble neuf