Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/10/2019

Je vieillis, c'est naturel mais fatigant.

Elles grandissent, pas moi...
Nous y sommes : 
P'tite Sœur est à la "grande école" et Merveille est plus grande que moi !

Ça y est ! Merveille est une ado !
Ce n'est que le début, elle argumente, je refuse, elle râle...
Je suis une "tortionnaire" qui entend très souvent : "Mais Mamiiiie..."
Brusquement elle se rend compte de mon grand âge et me donne la main pour me protéger des voitures.
Je suis devenue centenaire en quelques secondes.

P'tite Sœur, elle, est une groupie de notre voisin.
Elle ne connait absolument pas son groupe, elle croit même que le bassiste s'appelle "Bébé" et le guette comme une ado.
Elle veut même que j'aille sonner chez lui pour faire les présentations.

Je m'aperçois que je vieillis et pas uniquement à mon dos.
"Avant" je pouvais écrire lorsqu'elles étaient là, lire et répondre à leurs questions, tout ça en même temps.
Maintenant il faut que je fasse les choses les unes après les autres...

Nous sommes allées au cinéma voir "Shaun le mouton".
J'ai failli m'endormir au début.
Après ça passe, c'est plein de clins d'oeil à des films de Science-Fiction que j'ai détestés.
Je pense en particulier à "2001 Odyssée de l'espace", là je crois que j'ai vraiment dormi.

Merveille et son grand père riaient et P'tite Sœur a aimé.
Ça prouve que je ne suis pas complètement retombée en enfance...
Et le lendemain on a fini là :

les filles,marche à pied,bains

 

13/09/2017

la grève mode d'emploi.

grêve,rendez-vous,marche à pied

Hier, j'avais rendez vous chez l'ophtalmo.
J'ai commencé par son cerbère, qui s'est révélée être une femme charmante.
Elle a réussi à faire recevoir le Goût pour une visite.
Une visite immédiate chez un ophtalmo, c'est quand même rare !

Il est ressorti de la visite que je vieillis.
Ça fait mal mais c'est comme ça.
L'humeur vitrée de mon œil n'est plus aussi souple.
Ce n'est pas grave mais il me faudra désormais être plus régulière dans mes visites.

Nous sommes, bien entendu, tombés sur la manifestation.
C'était notre route.
Il y avait du monde, des flonflons, des slogans dont un "Macron aux petits oignons" que j'ai trouvé plaisant.

Je savais qu'à l'aller, comme aurait dit ma grand'mère, "je mangeais mon pain blanc" mais que le retour allait être difficile.

Nous avons trouvé un bus qui nous a lâché avenue Daumesnil au bout de trois arrêts .
La queue du cortège était encore à la Bastille quand nous y sommes arrivés
On entendait déjà claquer les pétards.
Les "casseurs" n'étaient pas encore à l'œuvre mais on savait qu'ils allaient venir.

Et ensuite, on a marché, marché, marché...
J'avais mal au dos, on a finalement trouvé un bus après la République qui a bien voulu nous conduire à Saint Lazare.

Je n'ai même pas voulu acheter du café ni voulu vérifier si le dernier Donna Leon était sorti.
On a marché sous des "giboulées de septembre" dont une particulièrement forte lorsque nous sommes sortis de la gare.
Je croyais même bien dormir.
Eh bien même pas.