25/08/2016
Comme des bêtes.
Hier, malgré la chaleur, nous avons récupéré Merveille, nous devions avoir les deux pour les conduire au parc mais avec les températures actuelles c'était juste impossible.
Alors, nous sommes allés au cinéma.
Le choix était mince.
"Comme des bêtes" a séduit Merveille.
Elle a bien eu raison.
C'est drôle.
Un lapin sous acide est absolument hilarant.
New-York nous fait de l'œil.
On y trouve même la légende urbaine du crocodile dans les égouts et des clins d'œil aux comédies cultes.
Une petite climatisation légère est le bonheur est parfait.
A force de passer d'un endroit climatisé à notre appartement chaud, trop chaud, j'ai mal à la gorge.
Merveille dort.
Hier, elle s'est endormie tôt.
Ses parents ont commencé le recadrage scolaire.
C'était bien.
Aujourd'hui, on va jouer dans l'ombre des rideaux tirés.
09:04 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : cinéma, merveille, chaleur
23/08/2016
En vrac.
Les enfants sont rentrés ravis de leurs vacances et les filles sont en pleine forme.
P'tite Sœur suit le chemin de Merveille, elle grandit mais ne grossit pas.
J'espérais trouver JJF, qui souffre toujours, en meilleure forme.
Elle va passer un examen qui la tiendra éloignée de ses enfants et de nous.
"Evitez les radiations pour les enfants et les "vieux" qu'ils lui ont dit.
J'espérais partir en vacances.
Le devis du dentiste vient de les enterrer...
Il faut refaire, gratouiller, beaucoup de soins pas remboursés.
Rien que du bonheur.
J'ai chaud !
Oui je sais...
Mais ne n'aime pas la chaleur.
Alors, je lis "Pas facile d'être une lady".
C'est désuet, charmant, et le manque d'argent est un sujet récurrent même chez les Honorables...
09:35 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : enfants, jjf, dentiste, vacances
21/08/2016
Ma jeunesse fout le camp.
Ma jeunesse fout le camp, je le sais.
Je me vois chaque matin dans la glace, j'en ai -presque- pris mon parti...
Mais dans ces histoires là on trouve toujours un petit quelque chose qui ravive les souvenirs et efface des années.
Des dizaines d'années...
Rue de Lévis, la dernière boutique de ma jeunesse a fermé, la mercerie bleue.
J'ai acheté là l'abécédaire que je dois finir depuis bientôt vingt ans.
J'ai vu fermer "La Vachette" et le marchand de livres d'occasion.
Celui là même qui me vendait les "Prince Eric" que je lisais gamine avec délectation.
Je ne savais pas encore que les idées de l'auteur ne seraient jamais les miennes...
L'autre jour, à Paris il pleuvotait, alors nous sommes passés par le Passage Jouffroy.
L'hôtel Chopin est toujours là.
Le musée Grévin aussi est là.
Hélas deux boutiques ferment définitivement.
La grande boutique qui vendait des épées, des vêtements et des jeux d'échecs.
C'était un bazar, une boutique qu'on s'attend à trouver dans un souk.
Cette boutique ferme, ma jeunesse vient encore de perdre un morceau.
J'y suis entrée des dizaines de fois avec Madame de.
Nous n'y avons jamais rien acheté.
De sa part, rien de surprenant, mais de la mienne...
Pire encore ! "Comptoir de Famille" ferme !
Ça sent encore la bougie au caramel.
Il ne reste que quelques assiettes et quelques coussins.
J'ai failli en acheter un, juste pour le souvenir.
Je n'ai pas réussi à me décider.
Demain je ne pourrai plus avoir de valse hésitation...
Le Paris de ma jeunesse ferme.
Les boutiques sont remplacées par des chaînes.
Peut être que le bazar va se transformer en un "Prêt à manger"...
09:58 | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : jeunesse, rue, passage, boutiques
19/08/2016
Aimer ou non.
Déjà à Tel-Aviv je disais au Goût :
- Regarde cet immeuble, il est tout fleuri, les habitants doivent s'y plaire.
J'aimais Tel-Aviv, mon appartement était sympa pourtant j'y ai même fait crever les cactus qui poussent en liberté là-bas.
Lorsque je suis arrivée à Bruxelles, j'avais pourtant choisi moi-même l'appartement, il était presque vide et grand mais sans âme.
Je ne l'ai pas fleuri...
De retour à Paris j'ai eu du mal à me loger.
Vraiment du mal.
Je n'ai même pas choisi.
J'ai pris un petit appartement et bien contente en plus.
Il a toujours été fleuri et les plantes s'y plaisaient bien.
A Caen, j'avais des brassées de dahlias vendues "trois francs, six sous" sur le marché.
J'avais des fleurs partout, du lilas dans le jardin et des plantes qui sont sorties pile au moment où je quittais le coin.
Depuis cinq ans et trois déménagements j'ai quatre malheureuses plantes qui résistent et je n'achète presque plus de fleurs coupées car elles sont traitées.
Je vois passer le camion néerlandais qui livre les fleurs de tout le coin.
J'ai l'impression d'avoir des bouquets figés.
Ils résistent et meurent d'un coup sans prévenir.
J'ai l'impression qu'il faut aimer son coin pour le fleurir.
Je ne déteste pas mon coin.
Il est calme, très calme.
Surtout en ce moment.
Seulement voilà, il manque de fantaisie, il manque d'âme.
J'ai l'impression qu'il ne mérite pas mes soins.
On peut donc aimer des endroits biscornus, bruyants.
On peut même vouloir en partir et pourtant s'y sentir bien et les aimer.
10:17 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : fleurs, jardinières, maison
18/08/2016
Se poser des questions.
Hier, nous avions besoin d'un carnet de tickets de bus.
C'est déjà difficile de trouver Télérama alors des tickets...
Il fait chaud.
Je n'ai pas envie de grimper pour atteindre les automates de notre gare.
Nous partons à la gare principale puisqu'il nous faut faire des courses et que notre coin est encore en fermeture annuelle pour une bonne semaine.
Assise à l'ombre, j'attends le Goût.
Je ne peux pas lire car on téléphone à côté de moi.
Une jeune femme, presque une lycéenne, pas voilée, en jean et tee-shirt téléphone.
Et là, j'entends :
- Bilal, il exagère, il sort trop avec des Françaises.
J'ai envie de dire à cette jeune femme qu'elle aussi est une Française et que finalement le racisme est partagé.
Je ne dis rien.
Ça ne sert à rien et j'ai trop chaud...
Le soir, je regarde "la rue des allocs".
Enfin, je regarde le début.
Je suis rapidement dégoûtée par le choix de ceux qui attendent les allocs pour manger.
Le choix de la ville, Amiens.
Les jugements moraux de la journaliste.
"Ils boivent, ils ne cherchent pas de travail, ils jouent l'argent des allocs."
On dirait presque une commande de l'Etat pour faire baisser les aides.
Pour faire des économies...
Deux fois le cœur au bord des lèvres dans la même journée, ça fait beaucoup...
09:32 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : la rue des allocs, pauvreté, alcool, rejet