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28/01/2021

Quand aller chez le dentiste rime avec bonheur.

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Lundi, je suis allée chez le dentiste, en face de mon ancien chez moi.
J'ai discuté, comme chaque fois, avec le propriétaire du salon de thé.
Tout va bien pour lui et j'en suis ravie.
Il prépare les paniers repas des télé-travailleurs de sa clientèle habituelle et ça marche bien.
Moins de travail, autant de résultats.

Lundi, j'avais donc deux dentistes pour moi toute seule.
Le Goût qui a eu le droit de m'attendre, deux paires d'yeux superbes en train de regarder ma mâchoire.
Leurs propriétaires discutant de son état pendant que je gardais la bouche ouverte.

A force de passer ma vie chez le dentiste, je ne pratique pas l'odontologie mais j'en connais le langage et surtout je connais l'état pas brillant de ma mâchoire.
Grâce à mon entêtement à en prendre soin, je ne vais perdre qu'une couronne dans la bagarre.

J'attends le devis et je sens que la discussion va être serrée.
J'ai gardé le meilleur pour la fin : Nous sommes allés chez les enfants !
Nous avons pu embrasser et féliciter P'tite Sœur pour ses brillants
résultats scolaires.
Pu aussi embrasser Manou et JJF mais nous n'avons pas vu l'Ours, ni Merveille car ils rentraient à l'heure du couvre-feu.

Mes futures séances vont me permettre d'embrasser les enfants et ça c'est chouette.
Ça vaut bien une couronne.

Nous sommes arrivés à la maison après le couvre-feu...
Les embouteillages ont seulement changé d'heure et se sont aggravés.
Ils durent bien au-delà de l'heure légale où tout le monde doit être à la maison...

25/11/2020

La dernière couronne et autres plaisirs minuscules.

dentiste,petites  filles,la vie

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Lundi, je suis allée chez le dentiste avec mon chevalier servant.
Il a tenu à m'accompagner, quitte à rester sur les marches de l'escalier.
Heureusement les deux chaises de la salle d'attente étaient inoccupées.

Pour une fois, j'étais ravie de porter un masque car il cachait le côté enflé de ma joue gauche.

Le cosmonaute, enfin le dentiste, est arrivé.
Il a dit : "J'aurais parié pour le côté droit".
Mais j'ai mal au côté gauche alors il a trituré, nettoyé, pris des radios.
Je sais que dès janvier je prendrai un rendez vous pour le côté droit si ça veut bien tenir jusque là.

Comme nous étions à quelques stations de bus de chez les enfants j'ai proposé à mon chevalier servant d'aller attendre chez eux.
Il n'a pas voulu, le bus est toujours bondé de gens sans masque ou au masque mal mis, trop de risques.
Il ne veut pas ramener le Covid à la maison.

Le soir, j'ai discuté avec Merveille au téléphone.
Merveille est devenue une adolescente, oui déjà, évidemment pas contente du tout de ses grands-parents.
J'ai eu droit à ses sarcasmes, le "politiquement correct" est très en vogue chez les toutes jeunes filles en 2020.
J'ai le droit de dire "Charles-Henri porte mal son masque".
Dire "Rayan porte mal le masque" c'est raciste ou islamophobe.
Ça promet des discussions animées...

Hier soir, j'ai eu P'tite Soeur : "Mamie, on ne fêtera peut être pas Noël, il n'y a plus assez de gens, tu sais, à cause du Covid."

Même la petite de sept ans, qui porte le masque en primaire, n'a pas les préoccupations de son âge.,

Quant à l'Ours, il s'est contenté de me dire que j'étais chafouine.
Il est vrai qu'on est forcément de bonne humeur quand on l'impression délicieuse d'avoir reçu un coup de poing sur la joue.

Famille, je vous aime.
Mais je me demande pourquoi...

09/10/2020

C'est un peu la province en écarlate.

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Hier, nous sommes allés chez le dentiste dans notre ancienne banlieue.
J'ai presque eu un coup de nostalgie.
Rien n'a changé...

Toujours le même marchand de légumes que nous appelions "Paula Abdul" car si ses légumes sont parfaits, lui est si mignon.
Il aurait sans aucun doute plu à Henri III.
Le boucher est toujours là, fidèle au poste.
Le caviste, si malgracieux tient toujours le coup.
Je me demande comment...

Le salon de thé offre toujours ses gâteaux maison délicieux, on y a bu un café.
Dommage qu'on ne puisse pas manger de gâteaux en allant se faire charcuter la mâchoire...

Ensuite, nous avons franchi la porte du cabinet du dentiste.
Seulement deux chaises dans la salle d'attente.
Un dentiste vêtu comme un cosmonaute.
Du gel, encore du gel, toujours du gel.

Habituellement je ne trouve pas le détartrage agréable mais là c'est presque un supplice.
Un tuyau énorme dans la bouche pour éviter les projections vous agresse les gencives et vous pince les lèvres.
Cela dit, un travail soigné, comme toujours chez lui.
Quarante minutes pour moi qui avais l'impression que ma tête allait se décrocher et qui tremblais pour mes couronnes.
Cinquante minutes pour le Goût qui s'en sort avec le droit de revenir dans six mois et d'acheter une brosse électrique.

En sortant, nous sommes retournés boire un café.
J'ai encore lorgné les quelques gâteaux qui restaient.
Mais comme j'ai voulu profiter de mon détartrage, je suis restée stoïque.

J'ai oublié de vous dire un truc : les prix s'envolent dans ce coin de banlieue qui n'est pas calme partout.
Le deux pièces va bientôt atteindre les prix du VIème arrondissement...

17/09/2020

La vie mode d'emploi.

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Nous avions rendez-vous chez le dentiste aujourd'hui.
J'ai gardé mes habitudes chez mon ancien dentiste, celui qui officie à dix minutes de train de Saint-Lazare.

Évidemment aujourd'hui, c'est grève, enfin une « grévette », juste deux lignes impactées à Saint Lazare.
Il se trouve que ce sont justement celles que nous aurions dû prendre pour nous rendre dans notre ancien coin...

J'attendais un rendez-vous depuis le début du déconfinement.
Il est finalement repoussé au 8 octobre.

Vous me direz, ce n'est pas grave.
Je vais essayer de conserver les deux couronnes qui ne demandent qu'à fuir...

Sinon rien...
La chaleur de ce mois de septembre ne me donne même pas l'envie de traîner dans un
« Paris sur masque ».
Je regarde la série "The Crown".
Après tout le monde évidemment.
Je la savoure et ne regarde qu'un épisode par jour.
On ne sait jamais, je sens revenir un « confinement "spécial vieux" » ainsi qu'une ponction sur nos retraites...

 

20/04/2019

Vendredi.

Hier, il faisait beau et j'avais rendez vous chez le dentiste.
Son cabinet se trouve juste en face de notre ancienne adresse.

J'étais en avance.
Avec le Goût, on est toujours en avance...
On a repris nos habitudes : La terrasse du salon de thé près de la passerelle, les derniers potins du coin, qui a vendu, qui a fermé faute de repreneur, etc.

Même le Goût a trouvé cette promenade agréable.
Ça sentait le lilas, les passants étaient souriants, c'était bien.

Le détartrage fut long et pas toujours agréable mais impossible d'y échapper, j'étais là pour ça.
En revanche, celui qui "a pris cher", c'est notre ancien immeuble.
Il se vide et se dégrade.
Nous avons rencontré une ancienne voisine, elle nous a dit que l'immeuble a passé les fêtes sous le signe du Moyen-Âge...

Une canalisation a cédé, une de plus mais la plus odorante...
Tout s'écoulait sur la piste du parking et ça a duré trois semaines.
Les habitants devaient se soulager sur des journaux et porter leur offrande directement dans le local poubelle.

Imaginez dans quelles odeurs l'immeuble vivait !!!

Sachant que si vous prenez votre voiture au parking, elle peut recevoir un peu de tout ça au passage.

Je sais, c'est un peu scatologique mais sachant que cette voisine-amie paie un loyer de 1.700€ pour son appartement et que nous attendons toujours le remboursement de notre caution, je trouve le bailleur plutôt gonflé.
D'ailleurs, sur simple demande de votre part, je vous donnerai le nom de l'énorme groupe immobilier responsable de nombreux immeubles de France pour que vous évitiez de leur confier votre habitat.

banlieue, dentiste, salon de thé