Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/08/2016

Ma jeunesse fout le camp.



Ma jeunesse fout le camp, je le sais.
Je me vois chaque matin dans la glace, j'en ai -presque- pris mon parti...

Mais dans ces histoires là on trouve toujours un petit quelque chose qui ravive les souvenirs et efface des années.

Des dizaines d'années...

Rue de Lévis, la dernière boutique de ma jeunesse a fermé, la mercerie bleue.
J'ai acheté là l'abécédaire que je dois finir depuis bientôt vingt ans.
J'ai vu fermer "La Vachette" et le marchand de livres d'occasion.
Celui là même qui me vendait les "Prince Eric" que je lisais gamine avec délectation.
Je ne savais pas encore que les idées de l'auteur ne seraient jamais les miennes...

L'autre jour, à Paris il pleuvotait, alors nous sommes passés par le Passage Jouffroy.
L'hôtel Chopin est toujours là.
Le musée Grévin aussi est là.
Hélas deux boutiques ferment définitivement.
La grande boutique qui vendait des épées, des vêtements et des jeux d'échecs.
C'était un bazar, une boutique qu'on s'attend à trouver dans un souk.
Cette boutique ferme, ma jeunesse vient encore de perdre un morceau.
J'y suis entrée des dizaines de fois avec Madame de.
Nous n'y avons jamais rien acheté.
De sa part, rien de surprenant, mais de la mienne...

Pire encore ! "Comptoir de Famille" ferme !
Ça sent encore la bougie au caramel.
Il ne reste que quelques assiettes et quelques coussins.
J'ai failli en acheter un, juste pour le souvenir.
Je n'ai pas réussi à me décider.
Demain je ne pourrai plus avoir de valse hésitation...

Le Paris de ma jeunesse ferme.
Les boutiques sont remplacées par des chaînes.
Peut être que le bazar va se transformer en un "Prêt à manger"...

Commentaires

Je n'ai - hélas - pas besoin de me souvenir des boutiques de ma jeunesse. Revenue il y a seulement 17 ans dans ma ville d'adoption, d'une sortie à l'autre je ne retrouve plus mes magasins favoris...

Les merceries ! il y en avait trois dans la même rue , toutes mieux achalandées les unes que les autres, et quand je tricotais, deux marques proposaient tout ce dont on pouvait avoir envie.
Pour avoir le choix de boutons, de passementerie, de fils de couleurs, de rubans, c'est le désert de Gobi.

Ne parlons pas des drogueries dont les odeurs me faisaient flipper quand j'y entrais .... Pas un des produits que j'ai trouvé dans la seule droguerie aseptisée et "design" me sont facturés un prix fou. Et en plus, ils sont loin de remplir les promesses des anciens, mais ce n'est que mon avis désabusé !!!

Écrit par : Sophie | 21/08/2016

Nostalgie, quand tu nous prends...
Etre et avoir été et toute cette sorte de choses.
Je comprends.
Mais il y a aussi tellement de choses bien et qui restent !
Le sourire d'un enfant, l'odeur du pain, du café. Et la tendresse...et plein d'autres choses
Alors les boutiques, on s'en fout un peu non ?
bises célestes
¸¸.•*¨*• ☆

Écrit par : celestine | 21/08/2016

Que dis-tu là ? "Comptoir des familles" passage Jouffroy ferme ?... Tant qu'il y a les autres !

Écrit par : lakevio | 21/08/2016

'adore traîner dans les merceries. Mais de nos jours ce ne sont plus de petites boutiques ..... mais j'aime quand-même! J'ai connu un magasin de laines, uniquement de laines , aussi grand qu'un hangar (d'ailleurs, avant, c'était un atelier d'usine de chaussures)j'y ai traîné des après-midi avec ma belle sœur, il a disparu!J'aime aussi rôder dans les bazars... c'est la même chose .. à part les Centrakor ou Gifi, (mais pour la qualité , niet!) .. il m'arrive aussi d'entrer et de ressortir de certaines boutiques parce-que la vitrine m'a attirée, sans rien acheter!

Écrit par : emiliacelina | 21/08/2016

Je comprends ton ressenti, on perd des morceaux de notre jeunesse et ça fait mal. Les commerces que j'ai connu sont quasi tous fermés... J'ai été très surprise de voir la pharmacie de mon enfance encore ouverte (reprise par un membre de la famille des anciens pharmaciens). Les boutiques d'antan étaient très familiales, tout le monde se connaissait dans le quartier, les voir fermées c'est comme un gros pincement au coeur...
Bon dimanche heure-bleue

Écrit par : Un ange qui passe | 21/08/2016

Merci pour cette chanson, je l'écoute tout le temps! Elle est tellement réaliste, quelle tristesse...tu me fiche le cafard, ici aussi les petits commerce de la ville ferment les uns derrière les autres, tu vois ...y a pas qu'à Paris...

Écrit par : Tarrah | 21/08/2016

Mais avant Comptoir des Familles c'était Pain d'Epices non dans les années 80 ? Il me semble du moins, j'ai travaillé à deux pas pendant des années dans ce quartier.

Écrit par : Anita | 21/08/2016

Anita, Pain d'épices est juste à côté, ils existent depuis 44 ans, je regarde souvent la boutique, je rêve d'une maison de poupée mais elles sont à un prix prohibitif.

Écrit par : heure-bleue | 21/08/2016

C'est notre lot à tous ! tu sais, même dans la petite ville tout près de chez moi, les boutiques ferment à tour de bras, c'est devenu presque .....banal ! hélas !

Écrit par : Colette | 21/08/2016

moi aussi dans mon ancien quartier plus rien n'est pareil.

Écrit par : liliplume | 21/08/2016

je ne parle même pas de mon quartier d'ado La Blanquarde dans le 4em a Marseille il n'y a plus grand chose ! et ma maison de jeunesse a été abattue alors que j'avais 12 ans pour agrandir le bd Sakakini

Écrit par : maevina | 21/08/2016

Des fermetures qui mettent le moral à zéro et augmentent la liste des "c'était mieux avant"

Écrit par : mab | 22/08/2016

Avec les chaînes on devient vite esclaves !

Écrit par : Ckan | 22/08/2016

Ma mienne aussi ; lointain le temps où presque tout était de qualité , d'où le plaisir de trouver de temps à autre en friperie , un vêtement , une vaisselle qui ne pas tomber de suite en morceaux

Écrit par : epalobe | 22/08/2016

m'était pas relue , oupla

Écrit par : epalobe | 22/08/2016

Que de nostalgie dans ce billet... tu sais, on en est tous là, quand on se retourne ou que l'on regarde dans le rétroviseur, ça pince là au niveau du coeur. Avec les enfants, la semaine dernière, nous avons regardé des photos, j'ai eu des sueurs et ce n'était pas que la chaleur... si bien qu'un matin en me réveillant, je pleurais et pensais à mes années bonheur avec mon mari, les enfants petits, etc... Mais allez, on regarde l'aujourd'hui qui n'est pas si moche, on est encore heureux et on va le cultiver ce bonheur ;-)
Quant aux magasins, pareil chez moi, mon gros bourg ne ressemble plus du tout à celui que j'ai connu quand j'y suis arrivée, il y a... 45 ans !
Bises.

Écrit par : Praline | 22/08/2016

Moi, pour savoir que ma jeunesse fout le camp, je me regarde dans la glace, ça me suffit. Et je me dis que demain, ce sera pire. A ce stade, c'est plus de la nostalgie, c'est de la déprime!

Écrit par : muse | 22/08/2016

Comptoir de famille ce n'est pas une chaîne ?

Écrit par : Brin de broc | 23/08/2016

Tiens le magasin Comptoir des familles de Lyon est aussi entrain de liquider son stock avant fermeture définitive! Deux magasins qui ferment définitivement dans deux des plus grandes villes de France, c'est mauvais signe pour l'entreprise

Écrit par : mammilou-mijo | 23/08/2016

Surtout que sur Paris, on ne trouve leurs produits qu'au Printemps Nation et au BHV, toutes les autres boutiques ont fermé.

Écrit par : heure-bleue | 23/08/2016

Les commentaires sont fermés.