19/03/2016
assieds toi et écris.
Ecrire lorsque tu n'as pas envie, c'est un défi.
Du moins pour moi qui d'habitude écris facilement des histoires sans importance.
Le Goût vous a déjà raconté notre expédition dans un endroit exotique et dépaysant.
Vous connaissez son sens de la formule.
De toute façon, pour lui après le périph', c'est l'exode...
Hier soir, une voisine est venue prendre un verre.
Nous sommes le dernier carré.
Les résistants.
Ceux qui veulent de la lumière dans les parties communes et des portes qui ferment.
Allez, je vais donner dans le croustillant : On veut même des chasses d'eau qu'on ne doit pas tirer plusieurs fois pour évacuer le papier d'un petit pipi.
Ma voisine, cette inconsciente, a apporté une plante.
Plante dont j'ai le nom sur le bout de la langue.
On en trouve en Bretagne.
Elle prend la couleur du coin.
Elle peut devenir rose ou bleue selon on ne sait quoi.
J'accepte votre aide car depuis ce matin, je sèche.
Il fait gris et pollué.
Pas d'expédition aujourd'hui.
Nous allons à Paris demain et même si la pluie tombe, le Goût sera heureux.
10:23 | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : inspiration, respiration, écriture
27/09/2015
La fibre est revenue mais pas l'inspiration...
J'ai à nouveau la fibre mais pas les mots.
J'ai passé de bons moments au Parc Monceau, dans un café de la rue de Lévis, ailleurs aussi.
C'était bien.
Je dois aller chez le dentiste lundi, j'irai donc chercher Merveille à l'école.
Son humeur sera bien.
Ou pas.
On peut être snobé.
Merveille peut se tenir à l'écart des "adultes".
En ce moment elle fait ça même avec son père...
Mais la chose la plus surprenante, la plus dérangeante, la plus...
Je ne trouve pas le mot, c'est le changement survenu dans "mon" Monoprix de la rue de Lévis.
"Mon premier Monoprix", celui qui m'a rendue accro pour la vie.
Alors j'ai eu envie de pendre quelques gamins.
Ceux sortis d'une grande école de commerce.
On voit bien qu'ils ne connaissent rien au quartier qu'ils défigurent.
Le Monoprix de la rue de Lévis était l'un des plus vieux.
Il n'était pas très attirant mais j'y trouvais facilement le miel du Goût, ma ricoré et quelques petites bricoles.
C'est un Monoprix à "petites vieilles à fourrure" qui ont la main leste pour vous étouffer votre plaquette de beurre.
Ces douairières sont riches et avares depuis toujours.
Alors un beau rayon de fromages, sous verre en plus, ça ne les intéresse pas...
Les nouveaux arrivés, eux, croulent sous le poids les loyers ou des remboursements alors un rayon boucherie de luxe ne va pas les intéresser.
En plus, ils n'ont pas le temps de cuisiner car ils travaillent sans cesse pour payer leur adresse.
Après avoir défiguré mon BHV, ils viennent de détruire mon Monoprix...
Ah les imbéciles !
10:10 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : inspiration, respiration, néant