Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/10/2020

En attendant le reconfinement.

bon marché,déception,médecin-réanimateur

Hier, persuadés que nous n'allions bientôt plus pouvoir parcourir Paris, nous sommes allés au Bon Marché.
C'est aussi triste qu'ailleurs.

Je suis montée directement à l'étage la librairie.
Quelle déception !
Elle rétrécit comme peau de chagrin.
J'adorais parcourir leurs rayons "Histoire" où je trouvais de petits bijoux.
Hier ? Rien !
Ah si, évidemment des trucs sur Trump et sur De Gaulle...

Après avoir vu un pull en acrylique pleine peau à 265 € et tricoté comme par ma grand' mère, nous avons emprunté la passerelle pour rejoindre "La Grande Épicerie".
Là aussi déception...
Elle ne sentait pas les épices et les gâteaux mais l'odeur vaguement écoeurante d'une viande un peu trop mûre émanant du rayon boucherie.
La fromagerie où le fromage avait un côté soit trop fait, soit desséché.
Ce n'est donc pas la fête non plus du côté de Sèvres-Babylone.

On a acheté notre baguette dans une boulangerie qui avait changé de propriétaire.
Le pain était comme le reste, ni bon, ni mauvais...

Le Goût s'est arrêté chez un caviste et je l'attendis dehors.
Un client est sorti, auquel je n'ai pas fait attention.
Le Goût m'a dit en sortant que c'était un anesthésiste-réanimateur, client régulier du caviste.
Ce client avait dit que les services de réanimation étaient déjà saturés et qu'il n'avait qu'une crainte : devoir choisir entre une mère et son fils et qu'il espérait un reconfinement rapide.

Nous sommes rentrés, nous nous sentions comme le Bon Marché, défraîchis...

07/10/2018

Paris hier.

Hier, nous sommes partis le nez au vent avec l'idée d'aller voir le Caravage au musée Jacquemart-André ou Jakuchu au Petit Palais.

En passant devant la pyramide du Louvre, nous avons vu la foule.
Nous avons donc continué jusqu'à l'Eglise de Saint Germain des Près.
Là, c'était pire.

Nous, pardon "je" me suis arrêtée devant chaque vitrine de chaussures.
Je n'ai rien vu que mon pied accepte.
J'ai admiré les sacs à main.
Je n'ai rien vu que mon porte-monnaie accepte.

Nous avons fini au Bon Marché.
Il était noir de monde.
J'ai cru comprendre que c'était une période de soldes ou équivalent.
Nous avons constaté que le concept de soldes, ce n'était pas évident au Bon Marché.

Puis nous sommes allés à la libraire.
Nous en sommes ressortis les mains vides, ce qui est rare.
C'est même exceptionnel.
Nous n'avons même pas bu de café car il fallait faire la queue.
Nous sommes passés à "La Grande Épicerie" que nous avons fuie presque en courant à voir la foule.

Pourtant c'était bien...

Paris, Caravage, jakuchu, Bon Marché

10/05/2017

C'est eux ou c'est moi ?

Hier, j'avais besoin d'aller au Bon Marché.
Pas pour acheter des livres, quoique...
On est quand même sorti avec deux livres de poche.
J'avais besoin de trouver un truc en coton qu'on ne trouve que dans les grands magasins et le Bon Marché est le plus calme des grands magasins.
Le Goût suivait.
Il avait mal au dos.
Il avait fait l'andouille en mettant ses chaussettes et hop ! Coincé !
Il a dit souvent "aïe" mais finalement pas plus que moi.
J'ai mal au dos en permanence et on ne s'habitue pas vraiment.

Depuis le début de la saison j'ai des envies d'asperges.
Je n'en ai mangé qu'une seule fois de bonnes.
Hélas depuis je ne trouve que des bouts de bois.
Hier, j'ai enfin vu les asperges rêvées : Fines, blanches, tendres.
Mais à un prix exorbitant alors j'ai abando
nné l'idée des asperges...

J'adore aussi les pivoines.
C'est ma fleur préférée, j'en ai vu hier, superbes, odorantes...
Elles venaient de Provence.
Elles sentaient la pivoine.
J'ai regardé le prix, exorbitant lui aussi.
J'ai abandonné l'idée des pivoines...

Suis-je devenue raisonnable ?
Ou bien se faire plaisir est-il devenu un luxe ?

bon marché,pivoines,asperges

bon marché,pivoines,asperges

 

 

22/03/2017

Je ne peux pas passer ma vie au Bon Marché

Ce matin, j'ai écouté la radio.
Faut être motivée pour ça.
Pour suivre cette campagne qui n'en est pas une.

Cette campagne où un élu de droite est mis en examen.
Où un ministre de gauche est forcé de démissionner.
Tout ça fiche un peu la trouille.
Je sens que le nombre d'électeurs qui va choisir la pêche au lieu du vote va aller croissant.

Que Fillon se fasse payer des costumes par de riches amis, c'est véniel.
Qu'il fasse des affaires avec les Russes, non.

Il faut savoir que mon père a profité des "camps de vacances" du IIIème Reich en Pologne et qu'il avait la poisse.
Il a été "délivré" par les Russes, ce fut le plus long voyage de sa vie.

Il en a gardé une méfiance voire une haine à l'endroit les Russes qui ne l'a jamais quitté.
Aujourd'hui, que l'Amérique nous joue un remake de la guerre froide et que nos hommes politiques fricotent avec Poutine, je sens que mon père
nous referait le même discours.
Et
non je ne dirai pas "mon papa", j'aurais trop l'impression d'être à la télé.
Mon père nous redirait :

- Mes filles ! Si les Russes arrivent à Paris, je vous tue de mes propres mains !

Comme les Russes ne sont jamais arrivés à Paris du vivant de mon père, je ne sais pas si mon père aurait exécuté ses filles pour ne pas les livrer à ses bourreaux.

En mémoire de mon père, je sais pour qui je ne vais pas voter.
Mais je ne sais pas pour qui je vais voter...

Radio, Bon Marché, livresImage du net

 

24/03/2016

Cartes de fidélité = piège à consommateur ?

Vous ne savez pas pourquoi mais un jour on vous a proposé une carte de fidélité.
Par faiblesse, pour avoir la paix, vous avez accepté.
Vous commencez à avoir un paquet de cartes qui ne vous servent à rien.

Celle de Sep.ra par exemple.
Elle vous a servi une fois à Caen parce que le parfum était plus cher chez Mar..naud.

Vous avez aussi celle de Fr..ix.
Elle, elle ne sert vraiment à rien.
Jamais un point, jamais de réduction.
Surtout que vous n'allez chez F. que pour du dépannage.
La carte n'est utile qu'à eux, pour affiner leur politique d'achats.

Celle de Mon...x, qui vous accorde 5% de remise sur l'alimentation.
Du coup Mon...x n'est pas plus cher que la concurrence.

Avec le Goût, ça nous agace d'être pisté, de servir de cobaye, de les aider à faire leurs achats.

On envisage de plus en plus de retirer de l'argent et de payer en liquide.
Ça évitera à notre banque de nous expliquer à quoi nous avons dépensé nos sous.
Aux magasins de profiter de nos visites pour nous vendre ce qu'ils veulent nous vendre et pas ce que nous voulons acheter.
Restent les tickets de métro et de train...
Il ne reste guère de guichet pour les acheter en cash.
Il y a aussi notre loyer, que nous payons par chèque.
Pour le reste y a longtemps que les impôts connaissent nos revenus mieux que nous.

Bon Marché, BHV, carrouf.