30/04/2018
Le tableau.
Mais quelle idée d'aller aux Puces ! Je n'ai jamais aimé ce coin.
Je n'aurais jamais pensé y retourner si une de mes amies n'avait pas eu, pendant un petit moment, un stand dans le coin des antiquaires.
Nous avions en commun une jeunesse difficile.
Tel-Aviv et d'autres choses qui n'ont pas leur place ici.
Je suis allée avec elle au "marché aux voleurs" sous le périphérique.
On y trouve de tout, des chaussures, des petits meubles, des pneus et même des œuvres volées dans les musées de province.
Je suis tombée en arrêt devant cette croûte.
Mon amie ne comprit pas mon emballement quand je me suis retrouvée l'heureuse propriétaire de ce tableau, vaguement enveloppé dans du papier journal.
Je regrettais déjà cet achat que je n'aimais pas vraiment.
Il me faisait penser à mon père, il matérialisait cette haine du Soviétique.
Haine qu'il a traînée toute sa vie, depuis l'arrivée des Russes dans son camp pour le "libérer".
De retour au stand de mon amie, cette dernière à consulté le "Bénézit", cette bible des antiquaires, par acquit de conscience.
"Mon" tableau y était répertorié.
Hélas comme oeuvre volée.
Il avait été dérobé dans un petit musée.
Il a fallu le signaler et le rendre.
Je suis rentrée heureuse.
Je n'avais plus pensé à ce tableau jusqu'à aujourd'hui.
09:45 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : lakevio tableau, puces de clignancourt
23/03/2016
Non ! Je ne vais pas que dans le XVIIème et le Marais.
Oui, dimanche, je suis allée à Paris.
Dans le 18ème arrondissement et j'ai même pris le PC.
Déjà "PC", ça ne me parle pas.
C'est un bus que je ne connais pas.
Les portes de Paris ne me parlent pas.
Je n'aime pas la Porte de Clignancourt et je n'ai jamais aimé les Puces de Saint-Ouen.
Essayer de me vendre des trucs qui ne servent à rien, à des prix faits pour les touristes américains, je ne prends pas.
Le marché de la misère de la Porte Montmartre me donne des envies d'y faire travailler nos hommes politiques.
En particulier le matador qui passe son temps à donner des coups de menton.
Celui qui rêve de nous faire marcher droit.
Nous les invincibles Gaulois.
Il rêve...
Alors, pour oublier que le monde est loin d'être aussi beau que celui des livres, je fais une cure de Willa Marsh.
J'ai refermé ce matin "Une famille délicieuse" et j'en ai retrouvé un autre, acheté un jour lointain, et jamais lu.
Merveille voulait venir aujourd'hui.
Son père prétend que j'ai mal compris,.
Je fais semblant de croire que j'ai mal compris.
J'ai l'âge d'être enfin presque diplomate...
A part ça, rien.
Et c'est bien.
Evidemment le monde est devenu fou, finalement, ce n'était pas la peine de quitter Tel-Aviv.
Tel-Aviv dont on ne parle plus quand les mêmes frappent en Europe.
Là, on fait profil bas...
09:38 | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : pc3, puces de clignancourt, lecture