05/12/2020
Paris sur épidémie.
C'est drôle, nous nous méfions davantage depuis le deuxième confinement que lors que premier.
Ce dernier avait le mérite d'être clair : Tout le monde à la maison, les animaux étaient les rois de Paris, il faisait beau et pas de voitures.
Ce deuxième confinement ne ressemble à rien.
Des embouteillages, des gens non masqués et des fêtes clandestines, des chiffres qui ne baissent pas vraiment sur Paris (il faut chercher pour trouver).
Ce n'est pas vraiment encourageant.
Pour la première fois, et je déteste ça, je me suis beaucoup servie du Net.
Je n'achète la viande que chez le boucher -et on ne mange pas beaucoup de viande-.
Je n'achète les fruits et légumes chez un producteur local et ma baguette chez des bons boulangers.
Heureusement, ce n'est pas ce qui manque dans le coin.
Il y a quelques jours, le Goût avait acheté un petit rôti.
Au moment de le faire cuire, il lui trouve une sale odeur, notre repas du soir a fini à la poubelle.
Il a téléphoné au boucher car il ne voulait pas lui dire à haute voix dans la boutique et il lui a signalé qu'il a dû jeter son rôti..
Hier, nous sommes allés chez lui chercher de quoi nous nourrir.
Élégamment, il nous a dit "zéro €uros" pour les produits.
Nous n'avons rien payé et en guise de dédommagement, nous avons reçu un pâté maison au piment d'espelette.
J'ai bien aimé le geste, et pourtant, nous sommes des petits clients.
Il est vrai que nous préférons peu mais bon.
Je n'ai malheureusement rien de plus palpitant à écrire...
Je lis mais je n'ai pas envie de faire des critiques de mes lectures.
Je regarde petitement la saison 4 de Crown, je veux la faire durer...
09:58 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : paris, couvre feu, lecture
21/08/2019
Explosion des sens.
Ma carte-mère a rendu l'âme et je me sens orpheline.
Il n'est pas si facile de trouver une carte-mère compatible au mois d'Août.
Le Goût téléphone.
Je râle...
Bien sûr j'ai un ordinateur de secours mais c'est une antiquité.
Un portable... Disons "un transportable".
J'ai l'impression d'être un scribe égyptien étudiant en première année chez Ramsès II.
Le bon côté des choses ? Je lis !
J'ai commencé par "La fille de la supérette", j'ai adoré.
Une fille inadaptée, ça me parle !
Puis, j'ai passé "Trois jours chez ma tante".
Le cynisme, je suis contre, je suis même tout contre.
J'ai commencé "Leçons de conduite" d'Anne Tyler, j'avoue que la descente de voiture en claquant la porte me rappelle du vécu...
L'arthrose ne me permet pas de galoper comme un lapin dans la luzerne alors je me ménage.
J'ai intérêt, l'Ouragan, oui la Tornade est montée en grade.
Elle arrive vendredi et je veux pouvoir la suivre ou au moins essayer.
J'aurai du appeler cette note "éloge de la lenteur".
09:38 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : carte mère, pc, lenteur, lecture
05/04/2019
Un peu de discipline.
Ecrire quelques lignes le matin ce n'est pas si difficile.
C'est un exercice comme un autre pour capturer le temps, pour se rappeler que "Si Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle", ce temps n'existe plus.
Celui qui s'écoule aujourd'hui est tout aussi agréable.
Je vais voir des expositions.
J'ai abandonné provisoirement l'idée d'aller voir Vilhelm Hammershoi.
Télérama signe une double page sur l'expo alors si je veux apercevoir un tableau, il va falloir que l'engouement retombe.
J'ai lu, entre autres, un polar américain qui montre que la guerre froide est toujours d'actualité.
Je suis allée à la Halle Saint Pierre, pas pour l'exposition "Hey".
Le Goût ne semble pas attiré, et encore je suis diplomate en écrivant ça, mais pour y retrouver des amis.
Il me faut arrêter de dire "j'écrirai demain", sinon je n'écrirai plus jamais et "lorsque je serai bien vieille, le soir à la chandelle", il me faudra bien m'occuper et me dire que malgré tout la vie est belle...
09:39 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : promenade parisienne, lecture, expos
29/03/2019
Je réfléchis.
Il est loin le temps où j'écrivais facilement...
A ma décharge nous habitions un quartier animé.
"Quartier animé", c'est une façon gentille d'écrire que les bars, les "relous" et la restauratrice de l'immeuble amenaient une certaine animation au quotidien, de jour comme de nuit.
Ici, pas de voisine folle qui se jette par la fenêtre avec le "Da Vinci Code" à la main.
Il est possible que la lecture de ce truc explique à elle seule son geste...
Je vous rassure, elle n'en est pas morte mais internée.
Elle était connue des services de santé pour avoir envoyé des bouteilles de verre sur les enfants de l'école maternelle voisine.
Habitant au premier étage, on avait entendu la chute puis la douce voix d'un pandore m'avait demandé si j'avais une idée de qui était la femme couchée en bas.
J'avais proposé "la folle du quatrième".
Le pandore nous avait ensuite enjoint de dormir.
Comme si c'était possible...
Facile à dire, difficile à faire.
Les pompiers grimpaient les escaliers quatre à quatre avec leurs lourdes bottes, les policiers discutaient à voix haute, la lectrice gisait sous la fenêtre de la chambre.
Ici, il y a juste un chatte vagabonde, grasse comme une loche, qui prend l'ascenseur pour ne pas user ses pattes.
Essayez donc d'écrire un truc passionnant sur un immeuble quasiment toujours vide avec des enfants blonds très très bien élevés.
N'allez pas croire que je regrette l'animation de mon ancien quartier, je regrette juste la matière pour écrire chaque jour.
Je suis en train de terminer avec peine "L'a-t-elle empoisonné ?"
J'arrive à la fin, je ne le sais toujours pas.
Maintenant j'attends.
Va-t-elle être pendue ?
09:48 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : soleil, promenade, lecture
19/09/2018
Vous lisez encore ?
Hier, j'ai refermé mon livre, l'ai passé au Goût et lui ai dit "bof, moins bon que le premier".
Ensuite j'ai cherché dans la pile, j'ai attrapé le premier, j'ai calé mes oreillers, me suis installée confortablement et j'ai commencé à lire.
Il me plaisait moyen.
L'écriture, le manque de style, je me suis demandée si j'allais finir comme toutes les libraires que j'ai connues.
Elles étaient devenues lectrices de polar.
Et encore, ne lisant que les premières pages et la fin.
Ensuite, à demi endormie, je me suis demandée combien je lisais de livres par mois ou par an.
Je n'aime pas les chiffres mais je dirais que j'ai lu énormément.
D'ailleurs, dans les librairies, avec le Goût, on cherche parfois vainement, il m'arrive de plus en plus souvent de relire.
En ce moment, après un purgatoire un peu long, on nous propose à longueur de rayons John Fante...
C'est un bon écrivain, un très bon même mais il est mort et j'ai déjà lu tous ses livres.
Ce soir, à la Grande Librairie, on va nous proposer : "Le monde selon Garp".
Un livre publié pour la première fois, il y quarante ans !
Tu parles d'une nouveauté !
09:40 | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : lecture, livres, combien, quand