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17/03/2021

Ce n'est pas le pied !

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Lundi, nous sommes partis gaiement chez le médecin.
Les résultats de nos analyse étaient bons.
Il ne pleuvait pas.
Je ne peux pas affirmer que les oiseaux chantaient et que le Covid avait changé de coin, mais j'avais déjà prévu qu'en sortant de chez le praticien, le lèche-vitrine prendrait tout son sens car ce coin est une tentation permanente.

Hélas, trois fois hélas !
En sautant comme un cabri dans le bus, le vieux cabri que je suis n'a dû sa survie qu'au Goût qui m'a empêché de me retrouver au sol.
Hélas une fois encore, mon pied n'a pas suivi le mouvement et j'ai commencé à le sentir gonfler dans la chaussure.
C'est à "cloche-pied" et en taxi à partir de Saint Lazare que nous sommes arrivés chez le médecin.

J'ai une foulure de la cheville.
J'ai les orteils en compote.
Le Goût me pose l'attelle prescrite.
Elle me démange et je ne peux rien faire.

Comme je ne suis pas malade mais juste empêchée de marcher, je râle, je regarde l'objet de ma punition, qui passe de rouge à bleu.

Bien entendu, je n'ai pas fait d'emplettes.
Je suis juste passée au Monoprix République pour acheter deux bricoles.
J'ai voulu rentrer en bus.
J'ai fini les derniers mètres à grand' peine, boitant péniblement.

Dire que je suis empêchée de trotter alors que flotte dans l'air un parfum de prochain confinement !
Dire que je voulais retourner rue Custine, rue pleine de boutiques tentantes et avec une librairie comme récompense au bout.
Heureusement que j'ai acheté ces fleurs...

05/06/2020

C'est pas le pied.

J'ai reçu mes chaussures pantoufles.
Elles devaient venir d'Angleterre, elles sont arrivées de Chine...

Elles ressemblent à la description.
Elles sont laides, elles finiront comme de nombreuses paires de chaussures.
Rangées et oubliées.

Il y a longtemps j'ai passé une radio des pieds.
Le radiologue n'arrêtait de mitrailler mes pauvres pieds.
Je lui posais des questions, il ne me répondait pas.
Le radiologue sadique existe.

Il a également effectué une échographie de mon mollet.
Là, fort disert, il a expliqué avec force détails que je souffrais d'une déchirure musculaire.
Il me pensait sportive alors que je ne pratique guère que la marche en zig-zag pour regarder les vitrines...

J'ai fini par apprendre que j'avais "des pieds à la limite de la normale".
J'ai trouvé ça bien.
Pas lui.

Aujourd'hui, j'ai des pieds de Chinoise qui aurait eu les pieds bandés.
Ils sont difficiles à chausser et douloureux.

Chez moi, je marche pieds nus.
Dehors, je marche avec des "ballerines molles"
Dali, c'était les montres, moi c'est les chaussures.
Chacun sont truc...

La "ballerine molle" n'est pas simple à trouver.
Je l'use jusqu'à la corde.
Pendant le confinement, je n'ai pas pu traquer cette espèce rare.
Je me suis cantonnée à Internet, d'où l'achat de la chaussure chinoise.

 

 

04/05/2018

Ce n'est pas le pied.

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Hier, JJF est allée à Garches, pour se faire déplâtrer le pied.

Le plâtre à peine retiré, son pied s'est rebloqué dans cette position si difficile à décrire.

JJF depuis deux ans se déplace avec des béquilles.
Ses épaules souffrent et s'abîment, elles aussi.
Pour aller au centre ville, l'Ours pousse son fauteuil.

De Garches, elle a été conduite à Versailles.
Hier son pied bloqué refusait d'être manipulé.

Elle ira à Versailles trois fois par semaine.
J'espère qu'ils vont réussir mais ça n'a pas l'air gagné d'avance.

19/04/2018

Deux longues années de souffrance.

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Deux longues années que JJF souffre.
Deux longues années qu'elle se déplace avec des béquilles.
Deux longues années où les filles ont fait avec cette souffrance.

Que P'tite Sœur dit à son grand père : "Papy, tu veux bien me porter, j'ai le mal des jambes ? "
Que Merveille nous dit souvent qu'elle a mal aux pieds ou aux jambes.

Le 17 avril JJF avait rendez vous à Garches, vous savez l'hôpital où Grand Corps Malade a passé du temps.
Elle devait se faire examiner le pied sous anesthésie générale.
Elle en est revenue avec un plâtre et le tendon d'Achille allongé, enfin on a compris ça.

Pendant deux ans, elle a vu régulièrement un professeur dans un grand hôpital parisien réputé.
Le professeur a mis son état sur le compte de son "burn out".
Peut être "mais pas que"...
Il lui a conseillé d'aller travailler en fauteuil roulant.
Travailler en fauteuil roulant ! Chez un grand couturier !!!

Elle avait finalement un pied mal fichu.
Un pied qui avait l'air d'un pied comme les autres.
Mais un pied qui a dit stop aux cadences démentielles de sa boîte.

Et ce n'est pas fini. Les médecins ne parlent pas beaucoup.
Elle va sans doute partir en centre de rééducation.
Quand ? Pour
 combien de temps ?
On ne sait pas encore...

Elle ne doit pas poser le pied par terre.
Heureusement, elle a un fauteuil roulant pour aller faire ses prises de sang.

Aujourd'hui, le travail abîme.
Il pousse à la dépression et parfois au suicide.
Tout ça sous l'œil indifférent des patrons.
Vous savez ceux qui ne manquent de rien...

 

29/08/2015

Trois jours dans la vie d'une femme.

 

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Hier, la Tornade est arrivée avant nous.
L
es transports en Île de France sont complètement désorganisés.

J'ai peu de temps devant moi pour vous conter mes petites et grandes misères.
La plus grande étant que Tornade fait vingt centimètres de plus que moi, qu'elle marche comme un marcheur du "Paris-Strasbourg".
En plus, elle réussit à parler en marchant pendant que je trottine derrière.

Le Goût, qui connaît Paris comme sa poche, choisit des rues en pente.
Elle, elle parle, il suit.
Loin derrière, je m'essouffle...

Elle avait décidé de nous inviter à l'Orient d'Or, restaurant chinois agréable situé rue de Trévise.
Il était fermé.

De descente en descente, d'envie de tuer l'un ou l'autre en envies de tuer les deux, nous sommes arrivés à la Bourse.
J'avais les pieds en compote et le Goût, qui refuse de monter trois marches de crainte d'expirer, était en pleine forme
tandis que je suivais péniblement.
Bon, il avait faim...
Je vous le dis : La Grande mourra d'un coup en courant.
J'ai alors aperçu la terrasse de Gallopin.
J'ai su que je n'irai pas plus loin.
Gallopin est une valeur sûre et la Tornade a besoin d'énergie pour continuer à parler en marchant.

C'était bien, c'était bon et en plus nous étions invités.

J'ai réussi à calmer leur ardeur et nous avons marché tranquillement dans Paris jusqu'à Saint -Lazare.

Arrivés à la maison, j'ai enfin pu retirer mes chaussures.
Et ça, c'était mieux que bien...