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28/04/2021

Promenade dominicale

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Dimanche, pour changer un peu de coin, nous sommes allés au Parc Monceau.
Parc que je n'ai jamais aimé lorsque j'étais jeune.

Rien n'y est prévu pour les enfants.
Pas de bac à sable, pas de toboggan, juste des poneys, une buvette et un manège.
C'est tout.

Autant dire que mon arrière-grand'mère ne considérait pas les poneys comme une chose indispensable, pas plus que la buvette.
Le manège non plus...

Je savais donc que dimanche, le parc serait plein de jeunes couples avec des bébés, de vieilles dames.
J'espérais quand même un moment de calme.

Erreur !
J'avais oublié tous ces "malheureux étudiants" qui sont retournés chez papa et maman et qui avaient besoin de soleil.

Les pelouses étaient envahies par des jeunes gens "en recherche" de vitamine D.

Nous nous sommes assis à l'ombre d'un arbre et j'ai regardé.

Pour la première fois, j'ai vu la maréchaussée.
Enfin... Deux policiers charmants assaillis par la population du cru.
De vieilles bourgeoises qui voulaient qu'on fasse évacuer les pelouses.
Un autre, genre "vieux scout", qui réclamait une protection pour les chats du jardin.
Chats tout à fait capables de ne ressortir qu'à la nuit tombée.

Nous avons appris que les deux policiers étaient là "pour rassurer la population".
La population de la Plaine Monceau serait-elle plus craintive que celle d'autres coins de Paris ?

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31/03/2021

Distanciation physique qu'y disaient...

Dimanche il faisait beau, vous le savez bien puisque vous étiez dehors.
Nous sommes confinés mais nous avons le droit de sortir.
C'est même une prescription.
Nous sommes "confinés dehors"...

Notre premier ministre a été si maladroit que les gens ont cru ou voulu croire qu'on pouvait jeter nos masques par dessus le moulin de la Galette.

Dimanche donc, nous étions dans une rue qui d'habitude est touristique et qui ces temps-ci est tout aussi pleine de gens qui veulent boire et se poser sur l'herbe du Sacré Cœur.

Lorsque qu'on  porte son masque, on sait -on devrait savoir- que c'est pour éviter de contaminer les autres.
C'est surtout marcher en regardant les autres, ceux qui n'ont pas de masque ou bien sous le menton.
C'est descendre du trottoir pour éviter les "sans masque" et les éclaboussures de ceux qui boivent en marchant.
Beaucoup préfèrent être "en grappe" sur les trottoirs, devant des cafés censément fermés mais servant à boire dedans et dehors.

Le Goût, en se faisant discret a pris quelques photos de loin pour vous faire partager ce qu'est le civisme pour certains.

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13/05/2020

Reconfinement prochain ?

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Hier, le Goût avait rendez vous chez le médecin.
Il tousse.
Dehors il le fait dans son coude mais bruyamment.
On sent des envies de meurtre dans le regard des passants, c'est assez jouissif...

Nous sommes donc allés chez le médecin.
Nous avons testé le bus.
Une place sur deux condamnée mais malgré tout peu de monde.
Que des vieux, des seniors si vous préférez.
Les autres ont tous repris la voiture.
Paris pue à nouveau, les oiseaux ne chantent plus mais les automobilistes klaxonnent.

Les boutiques sont ouvertes et certains bars servent même discrètement des bières dans des gobelets de plastique.
Déjà que le Français ignore les gestes barrières, l'alcool n'aide pas.

Alors que j'attendais le Goût dans la salle d'attente, une patiente est arrivée en avance à son rendez-vous.

Cette brave dame, à peine installée, m'a annoncé que le CoVid-19 n'existait pas.
D'après elle c'est Macron qui nous fait croire à la pandémie pour empêcher le retour des gilets jaunes.

J'ai trouvé Macron très fort parce que réussir à faire gober au monde entier qu'une  pandémie le frappait rien que pour empêcher les gilets jaunes de manifester, c'est fort.
C'est très fort.

Je n'ai pas répondu, j'ai pris mon livre et mes lunettes, j'ai fait semblant de lire.
Oui parce que masque et lunettes ne font pas bon ménage.
La buée recouvre les verres et empêche de lire.

La jeunesse et la vieillesse étaient sur les trottoirs, on aurait dit que plus personne n'attrapait cette cochonnerie.
Il va falloir aller rapidement chez le coiffeur car le prochain confinement est proche...

01/06/2017

Shouk ha'Carmel.

Lorsque vous vivez à Tel-Aviv, le vendredi en fin de matinée, début du weekend là-bas, vous allez faire votre marché à "shouk ha'Carmel".
Vous partez avec une idée, vous revenez les bras chargés.
Rien dans vos bras ne correspond à votre idée…

Depuis, Tel-Aviv qui bouge beaucoup a ouvert un autre marché.
Vous y trouvez la même chose qu’à Paris ou ailleurs dans le monde.
Les thés du « Palais des Thés ».
Les gâteaux des grands pâtissiers parisiens.
Cela dit, rien ne remplace le shouk qui vous accueille dans un joyeux foutoir.
Tout le monde se côtoie, se frôle, se bouscule.
Les touristes, les gens du cru, les riches, les pauvres.


Je peux vous parler des odeurs.
Ça sent les épices, ça crie, ça se bouscule, les prix sont à la tête du client.
Mais je peux vous garantir quelque chose : Votre ratatouille aura un goût incomparable !

Et puis vous revenez les bras chargés de fleurs.
Vous savez qu'avec la chaleur, elles ne résisteront pas longtemps mais elles sentent les fleurs, pas les produits chimiques.

Pour répondre à Colette, il ne nous est pas facile de retourner à Tel-Aviv même si l'envie est là.
Le Goût, comme le personnel de la boîte, a été victime là-bas d’une escroquerie et l’épilogue en fut assez pénible.
Nous l’avons digéré mais ce n’est pas facile à raconter sur un blog.

Notre arrivée à Bruxelles ne doit rien au hasard, c'est la suite qui fut pleine de surprises.

Aujourd'hui, ça va, nous ne sommes pas gens à remâcher les échecs.
Et puis il nous reste des souvenirs, des bons et des mauvais.
Notre vie n'a certes pas toujours été facile.
Mais elle n'a jamais été ennuyeuse.

Tel-Aviv, marché, foule

14/08/2015

Beaucoup de bruit pour rien.

Tel Aviv, Paris, foule, fouille
Hier, nous avions rendez vous à Rambuteau.
Nous n'en attendions pas grand chose.
Nous n'avons donc pas été
 déçus.

Pour aller de Rambuteau à Tel-Aviv, il suffisait de passer devant l'Hôtel de Ville.
Nous y sommes donc allés.

Des policiers partout, civils mais attentifs, des pompiers.
Et des journalistes, beaucoup de journalistes.
J'en ai vu un. C
onnu.
Il a été refoulé quand même, il n'avait pas sa carte de presse...

Mon sac n'avait pas été fouillé comme ça depuis des années.
J'ai été passée au détecteur. J'étais déjà dans une ambiance connue.

Contrairement à ceux qui espéraient de la casse, c'était joyeux, foutraque et bruyant comme là bas, dis...
Mais il manquait la mer, les transats, les cafés et les limonada qu'on vous apporte au bord de l'eau.

Pas de houmous, ni de falafel mais des chansons connues par tous.

Même les policiers marquaient le rythme !
Mais je n'aime pas la foule alors je suis partie vers Saint Paul chercher un primeur ouvert.

J'ai entendu parler français avec des morceaux de "poï poï" à l'intérieur.
J'ai entendu parler anglais avec des morceaux de "va voï" à l'intérieur.
Seules les chansons parlaient hébreu.