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14/12/2022

Quelques flocons de neige...

Il fait presque chaud à la maison.
Enfin, pour le Goût, en dessous de 20°C, j’ai droit à « j’ai froid ».
Il y a des jours comme ça où je me demande ce qu’il dirait s’il était dans la situation de cette femme vue hier soir aux infos, une femme avec un nourrisson dans les bras et « à la rue ».
Accompagnée des regrets habituels de ceux qui tentent de leur procurer un abri.
« Nous n’avons que deux places alors qu’ils sont des centaines à nous appeler. »
Les autorités expliquant doctement « les centres d’accueil sont ouverts de huit heures du matin à vingt heures. »
Ce qui implique que si tu es sans abri, tu dors dehors…
C’est ce qu’on appelle « le plan grand froid ».
Ce matin, nous avons eu une visite !
Le peintre qu’on n’attendait plus depuis le printemps est arrivé.
Inutile de dire qu’à huit heures et quart du matin, le Goût et moi étions dans une tenue que je dirai « light ».
Je ne me suis pas cachée, non, j’ai juste délégué l’ouverture de la porte à « l’homme de la maison ».
Il faut parfois mettre son féminisme en sourdine.
Surtout quand ça sert mes intérêts.
Intérêts qui ce matin étaient d’éviter de me montrer dans une tenue peu élégante…
Enfin… Depuis hier nous avons un mécanisme de baignoire qui fonctionne et depuis deux heures un tuyau d’évacuation en plastique moche qui ne jure plus avec le mur blanc.
Si la journée s’annonce fraîche, elle s’annonce bien.
Évidemment, chaque fois qu’il va regarder par la fenêtre, mon Goût va frissonner et me dire « ma Mine, j’ai froid ».
Mais comme je suis gentille je ne vais pas lui dire « te plains pas, tu pourrais habiter à Kiev ! »

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12/12/2022

Devoir de Lakevio du Goût N°146

moissonneurs.jpg

La multiplicité des interprétations possibles de cette toile de Léon Augustin Lhermitte m’a amusé.
Elle devrait vous inspirer autant qu’elle m’a inspiré en la voyant.
Même mieux encore j’espère.
À lundi.

Tu imagines si ton père vous avait trouvés ?
Ton petit ami dort et tu attends son réveil pour le nourrir et éventuellement recommencer...
Non je ne pense pas à la moisson mais aux exercices qui vous ont conduit à vous reposer.

Vous allez devoir mettre les bouchées doubles !
Non, pas ça, je ne veux pas voir ton sourire, il va falloir redoubler d'efforts pour rattraper votre retard !

Je me réserve le droit de tout raconter à ton père si je repasse dans le coin et que je ne vous trouve pas à travailler double.

Tu sais ce qui te reste à faire ma fille...

09/12/2022

Non, je ne vais pas déménager! (Pas encore...)

paris  17ème,parc monceau,ternes

Non, je ne vais pas déménager, même si j'ai toujours envie de changer de quartier.

Cet appartement est chouette.
J'ai de la place.
Le Goût peut "bidouiller" l'ampli de ses rêves avec un de ses amis.
Les voisins sont sympa.
Les filles viennent seules maintenant et c'est très agréable.

Bon, comme vous le savez, rien n'est jamais parfait et ce quartier est toujours aussi "ch..." que lorsque j'étais ado...

On ne peut aller à pied qu'au Parc Monceau et aux Ternes !
Vous imaginez le sérieux de la plainte, moi qui n'ai ni le vendeur ni le consommateur de crack sous mes fenêtres ou dans les rues alentour.

On a la "chance" d'habiter un quartier "juif".
Ne sursautez pas ! C'est juste que pendant shabbat, c'est très calme.
Bon presque tous les restaurants du coin sont "casher" et j'ai déja beaucoup pratiqué...

Merveille aime bien, elle dit qu'elle passe du Maroc à la Terre Promise.
Elle aime bien la Terre promise...

05/12/2022

Devoir de Lakevio du Goût N°145

Devoir de Lakevio du Goût_145.jpg

Devoir de Lakevio du Goût No145
J’aime la façon dont Mark Keller use pour nous faire comprendre que les choses ne se passent pas toujours comme prévu…
Mais vous ?
Que pensez-vous qu’il nous dise là ?
On en saura peut-être plus lundi.
Du moins je l’espère…

- Je suis vraiment heureuse de t'avoir rencontré, je n'étais venue que pour un petit week-end après notre déménagement.
- J'ai appris que vous avez déménagé, je ne sais même plus combien de fois, vous avez connu tous les arrondissements de Paris ?
Non, pas tous, nous sommes revenus dans mon quartier d'enfance, c'était plutôt celui de mon arrière grand'mère...
- Et al
ors ?
- Ce quartier
est toujours aussi ch..t !
- ...
- En plus les travaux rendent la circulation infernale, nous sommes en panne d'ascenseur, après la panne d'eau chaude puis celle du Net depuis presque trois mois.
- Vous allez encore partir ?
- Je ne crois pas, nous avons tout essayé la campagne, l'étranger, la banlieue, Parisiens nous sommes Parisiens nous resterons...
- Je suis vraiment content de t'avoir rencontrée, la prochaine fois tu me raconteras ton déménagement, le prochain...

28/11/2022

Devoir de Lakevio du Goût No 144

Devoir de Lakevio du Gout_144.jpg

J’avais évidemment repéré quelques toiles représentant des jeunes femmes vêtues de peau pâle, réchauffées de cheveux roux et au visage délicat rafraîchi par le bleu et le vert d’eaux océaniques.
Mais je me suis dit « Bon, les unes vont encore pester « encore des rousses ! Mais qu’il en drague une et nous fiche la paix ! » alors je laisse tomber… »
J’ai trouvé quelque chose qui, à défaut de convenir à toutes et tous, semble plus adapté à ce que je ressens parfois.
C’est un « devoir d’égoïste » en somme…
Si cette peinture vous donne quelque chose à raconter, je vous en prie.
Laissez aller votre imagination.
J’espère que nous nous lirons les uns les autres avec plaisir.
Alors à lundi…

Depuis ce matin, il restait assis, il réfléchissait pendant qu'il le pouvait encore.
Sa femme était morte depuis quelques années.
Combien ?
Il ne savait plus...
Ses enfants vivaient leur vie, sa fille venait parfois le voir, elle remplissait le réfrigérateur, lui achetait quelques vêtements et repartait.
La semaine dernière, elle n'était pas repartie, elle avait constaté l'état de saleté de la maison, elle avait vidé le frigo, jeté les légumes moisis ainsi que le café.

Elle avait lavé la vaisselle qui s'empilait dans l'évier et avait décidé de conduire son père chez le médecin.
Le convaincre n'avait pas été facile, il avait toujours eu une "tête de pioche" et la solitude n'avait rien arrangé.

Le verdict était tombé : Alzheimer.
Elle avait téléphoné a son frère, qui comme d'habitude, avait minimisé la chose.
Elle s'assit à côté de son père, commença à pleurer, le regarda, elle pensa à son enfance, il était le pilier.
C'était celui qui réparait les vélos et consolait ses chagrins d'enfant.

Elle n'était pas prête.
Pas du tout.
Serait elle prête un jour ?