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23/09/2024

192ème  Devoir de Lakevio du Goût.

Devoir de Lakevio du Goût_192.jpg

Cette scène, courante dans un bar l’est beaucoup moins dans l’œuvre d’un peintre.
Elle parut amener Mark Keller à la peindre.
Quelles sont les questions qu’il a pu se poser en les voyant ?
Que pensaient les deux protagonistes qui semblent muets ?
La vie semble beaucoup plus riche en questions qu’en réponses…
Je compte sur vous pour nous éclairer lundi.
Vous êtes toutes et tous riches d’interrogations.
Je suis sûr qu’elles nous intéressent tous.

Il avait dit rendez vous à midi pour déjeuner et je m'étais installée au comptoir
Comme j'étais sûre de le trouver là à m'attendre je n'avais même pas un livre pour patienter.

Vous connaissez les femmes...
Elles détestent attendre dans un café.
Au moins lorsqu'elles déjeunent seules, elles lisent !
Enfin ça c'était avant...
Maintenant, c'est le téléphone mais je ne suis pas tributaire de ce truc et je l'oublie régulièrement. C'était évidemment le cas aujourd'hui.

En attendant, je tournais mon verre, je me faisais des films, il ne m'aimait plus, il avait eu un accident.
Je me maudissais d'avoir oublié mon téléphone.
Il arrive enfin, s'excuse, "un entretien de dernière minute" explique-t-il.

Je le regarde, je ne suis même pas sûre de vouloir déjeuner...

16/09/2024

191 ème Devoir de Lakevio du Goût

 

Devoir de Lakevio du Goût_191.jpg

Cette toile d’Anne-Françoise Coloumy, à défaut d’être nette, me renseigne.
Ce n’est pas la première fois que je vous propose de raconter une histoire sur une toile de cette dame.
Cette fois, je vous en demande une autre à propos de la toile qu’elle a peinte et que je soumets à votre imagination.
Comme vous, j’espère en savoir plus lundi…

J'aime beaucoup la toile proposée par le Goût, elle a quelque chose du seul appartement que nous n'avons pas voulu quitter mais qu'il nous a fallu laisser.
Eh oui, nous avions déjà un crédit sur le dos pour ma première librairie et j'ai eu peur d'en contracter un autre pour cet appartement qui ressemblait à la toile mais en mieux rangé.

Personne ne peint dans notre petite famille mais tout le monde lit.
Cette pièce, sa cheminée, ses livres sur des étagères dans l'espace ménagé par le passage des cheminées des étages inférieurs m'y a fait penser.
J'ai de nouveau envie de déménager et de retourner dans le Marais...

Mais parlons plutôt de la toile et de l'oeuvre en devenir, un tableau dans le tableau, et si ce tableau représentait la pièce, un tableau dans le tableau représenté à l'infini...

J'en ai le tournis, je viens de rajeunir, je suis libraire et l'Ours a 15 ans.
Et c'est bien, très bien même...

09/09/2024

190ème devoir de Lakevio du Goût.

Devoir de Lakevio du Goût_190.jpg

À la demande générale d’au moins deux amateurs, voici de retours des « devoirs de Lakevio du Goût »
J’ai obtempéré aussitôt car habituellement, personne n’a besoin de moi alors imaginez un peu mon amour-propre d’un coup caressé dans le sens du poil.
Bref, « je biche »…
Ainsi, je propose à votre imagination de raconter une histoire qui vous serait inspirée par cette toile de Gustave Caillebotte.
J’espère que nous découvrirons ensemble vos histoires dès lundi matin.
Je suis sûr qu’elles seront savoureuses et sans aucun doute charmantes
C’est la rentrée, lectrices et lecteurs chéris !

J'ai adoré allé pêcher avec le Goût, il faut dire qu'à l'époque, nous étions nombreux, les rangs ne s'étaient  pas encore éclaircis et nous étions tous jeunes.
J'adorais aussi pécher avec le Goût mais pas au bord de l'eau...

Je n'ai jamais été une grand pêcheuse, il fallait que le Goût me prépare la ligne, ensuite je laissais tremper tranquillement, je lisais à l'ombre.
Si par hasard, un poisson chat était assez bête pour se laisser prendre, je laissais l'homme retirer la bête.

Je n'ai pris que quelques poissons chats et profité des énormes casse-croûtes qui récompensaient nos maigres prises...

31/05/2024

A bientôt peut-être...

rose.jpg

Je n’ai plus envie d’écrire.
Il n’y a pas que la maladie de ma sœur qui m’empêche d’écrire.
C’est l’envie qui m’a quittée.
Je vous lis toujours mais ne laisse pas de commentaires chez vous.
Je mets une ou deux photos sur Instagram.
Parfois avec un commentaire, toujours lapidaire, parfois avec l’image seule.
Je garde mon blog au cas où…
Mais sans illusion, l’envie d’écrire ne reviendra pas.
Je ne garde ce blog que pour vous lire.
Mais attention, hein, je viens vous lire alors continuez !
Je vous embrasse et vous dis encore merci de ces années de conversations via des notes.

16/01/2024

Devoir de Lakevio du Goût No 182

Rue St Vincent.jpg

Je suis sûr que vous connaissez tous cette rue.
Quand on est place Constantin Pecqueur – j’en garde le souvenir d’une veste monumentale… - et qu’on remonte un peu ce bord de la Butte, on arrive dans une rue célèbre dans le monde entier.
La photo est prise quand on arrive là où on voit la vigne qui donne la piquette, tout aussi célèbre, de la butte.
Sur la gauche, vous verriez au croisement le « Lapin agile » lui aussi célèbre.
Si vous me disiez ce que vous pensez de cette rue, d’abord quelle est-elle.
Si, dans vos pensées, vous y mettiez les mots :
- Fatidique
- Mère
- Planche.
- Noce.
- Aïeule
- Pantre
- Claquée.
Tous ces mots sont tirés d’une chanson immortalisée par nombre de chanteurs, ,pas tous français.
Vous avez évidemment le droit de la citer intégralement mais ce serait bien si vous en tiriez un récit autre.
J’espère qu’on se lira les uns les autres lundi…

Le moment approche, fatidique, où il me dira « Ma Mine, tu ne veux pas aller faire un tour aux Abbesses ? »
Je le sens, je le connais comme si je l’avais fait.
Malgré tout, l’idée est séduisante.
Il va falloir monter la rue Lamarck jusqu’à la rue Caulaincourt et c’est là que ça risque de se gâter.
Je vais vouloir tourner à gauche, jusqu’à ce fromager qui propose un fromage parfumé à la truffe, puis aller jusqu’à ce traiteur qui fait un saumon fumé étrange à la betterave au départ surprenant mais délicieux.
Lui, va vouloir tourner à droite, remonter jusqu’à cette rue dont j’ai oublié le nom, rue minuscule qui mène au cimetière Saint Vincent.
Il va me dire « Ma mère aurait préféré habiter là… »
Mais il ne voudra pas aller s’asseoir sur le banc face à la tombe d’Arthur Honegger.
Il va préférer aller jusqu’à la petite place, puis me traîner jusqu’en haut de la rue Saint Vincent.
Bon, honnêtement j’aime bien cette rue.
Elle est pleine de verdure et on n’y voit que peu de fenêtres jusqu’au croisement de la rue des Saules.
Le problème c’est qu’arrivé là il va me parler d’Aristide Bruant, il va commencer « A vivait chez sa vieille aïeule où qu’a s’él’vait comme ça tout’ seuuuuleeee » je vais lui donner une tape sur la main.
Il va continuer « voyant qu’a marchait pas au pantre », je lui dirai « doucement Minou ou on va te jeter des pièces ».
En fait je crois qu’on va plutôt lui jeter des cailloux…
Il continuera doucement « était claquée l’jour de sa noce ».
Comme il ne sait plus à quel moment « ils l’ont couchée sous la planche » il va s’arrêter.
On va continuer et remonter un peu pour boire un café.
Mais c’est vrai que c’est chouette, Montmartre…