Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/06/2023

Devoir de Lakevio du Goût No 164

Devoir de Lakevio du Goût_164.jpg

Encore un tableau de Jackie Knott.
Si vous avez déjà vu ici cette œuvre, mille excuses.
Mais que voulez-vous, elle me plaît, alors hein…
Cette Américaine qui fit plein de choses n’ayant rien à voir avec la peinture, « l’US Air Force » n’ayant que peu de rapport avec l’art pictural, est passé par ici.
Elle s’est promenée à Montmartre.
Elle y a vu quelqu’un dans ce jardin connu même des Chinois.
Mais ce quelqu’un, qui est-il ?
À quoi pense-t-il ?
On verra bien lundi ce que vous en pensez…

Juste après l'annonce, il a quitté le bureau, il a acheté un journal, s'est installé sur un banc.
Le journal posé sur ses genoux, il a réfléchi.

Cinquante deux ans, marié, deux enfants qui font de longues études, une femme licenciée pour raisons économiques depuis un an et c'était son tour.

L'appartement n'était pas entièrement payé.
Le vendre ?
Mais pour aller où ?

Sa boîte, enfin sa presque boîte, une boîte américaine, avait profité du Covid pour vendre ses locaux situés dans les beaux quartiers.
Lorsqu'il avait voulu arrêter le télé-travail, il avait appris qu'il n'avait plus de bureau où se rendre...
Il allait faire comme beaucoup, créer une micro-entreprise, travailler chez lui, ne plus avoir un instant de liberté, avoir des revenus aléatoires.
Il ne fallait pas baisser les bras, il n'était pas seul dans ce cas.
D'ailleurs le gouvernement se félicitait de la baisse du chômage, tout allait s'arranger !
Tous ces tâcherons qui travaillaient seuls n'étaient plus des chômeurs, ça permettait de dire "Le chômage est au plus bas ! ".
Mais qu'allait-il faire ?
Sa presque boîte lui proposait bien de faire la même chose, mais de temps en temps, quand il serait dans une situation désespérée, donc moins cher qu'un autre...

22/05/2023

Devoir de Lakevio du Goût N°162

Devoir de Lakevio du Goût_162.jpg

Cette toile de Caillebotte me surprend toujours.
Je la vois rarement mais chaque fois elle me surprend.
Comment pouvait-on se baigner dans un tel accoutrement ?
J’ai bien une voire quelques idées sur la question…
Mais vous ?
En saura-t-on plus lundi ?
En direz-vous plus lundi ?

Encore une idée saugrenue du Goût...
Un plongeon dans une rivière ! Je vous demande un peu !
Peu importe le maillot, le Goût qui ne se baigne plus même dans la piscine de ma soeur car il manque de souffle.

La dernière fois qu'il l'a fait, c'était pour aider Merveille.
« J'ai cru en mourir » dit-il.
Mais il meurt si souvent.
Dès qu'il a un rhume.
C'est normal, c'est un homme...

Pour l'instant, la piscine de ma soeur est verte, la faute des orages.
De toute façon je n'ai pas prévu d'aller la voir maintenant.

Je préfère aller voir Caillebotte à Orsay.
Pourtant je n'apprécie plus vraiment ce musée dévasté par les muséographes.
Mais je préfère y aller qu'écrire n'importe quoi sur un homme en un maillot tel qu'il ne doit rien cacher de l'anatomie du plongeur lorsqu'il sort de l'eau...

15/05/2023

Devoir de Lakevio du Goût No161

Devoir de Lakevio du Goût_161.jpg



J’ai quelquefois proposé une toile de Marc Chalme à votre inspiration.
En voici une autre, habillée d’une obsession du peintre.
Cette bille monstrueuse qui flotte sur nombre de ses toiles.
Qu’auriez vous dit de cette toile ?
De cette obsession ?
Ici, c’est une autre obsession qui l’accompagne.
Ce crépuscule qui est si souvent présent dans ses toiles.
Alors ?
À lundi ?

Je ne sais pas si le Goût a l'esprit serein en ce moment mais son devoir ne respire guère la gaîté.

Une grosse boule, une maison fantomatique..
Qu'écrire ?
Qu'en dire ?
Que faire ?

Je ramasse la boule, n'oubliez pas, c'est de la fiction, et je fais un "strike" au bowling.

Fin du devoir, fin de la morosité.

13/03/2023

Devoir de Lakevio du Goût N°155

Fille-au-chat-Renoir.jpg

Que peuvent se dire cette jeune femme et ce chat dans la toile d’Auguste Renoir ?
Je suis sûr qu’il y a une histoire à raconter.
Une histoire qui commencerait, comme beaucoup de contes de fée, par « Déjà petite elle savait qu’elle allait se marier avec un prince. »
Et si elle se terminait sur « Elle sourit alors à la pensée qui la traversa. »
À Lundi j’espère…

Déjà petite, elle savait qu'elle allait se marier avec un prince.
Elle avait alors neuf ans.
Quelques années plus tard, elle n'avait plus guère d'illusions.
Elle avait préféré jeter son dévolu sur un chat.
Au moins elle savait qu'il ne se transformerait pas en prince...

À y regarder de près, il était un peu comme un homme.
I
l fallait s'occuper de lui, le nourrir, le laisser courir, parfois ne pas rentrer, ne se fâcher que lorsqu'il faisait des saletés.
Un jour, la pauvrette rencontra néanmoins son prince.
Il était charmant.
Au début...
Il lui fit des enfants, trop.
Mais elle les aima, elle rangea, nettoya, nourrit son monde mais pleura son chat lorsqu'il partit pour le paradis des chats.

Un soir, en nettoyant machinalement la plaque de cuisson, lui vint une idée saugrenue. Elle sourit alors à la pensée qui la traversa.

16/01/2023

Devoir de Lakevio du Goût N° 149

Devoir de Lakevio du Goût_149.jpg

Cette toile de Marc Chalme me dit quelque chose.
Elle me rappelle une histoire, triviale certes mais une histoire.
Et à vous ?
J’aimerais que cette histoire commençât par « Mais qu’allait-elle faire là-bas ? ».
J’aimerais aussi qu’elle se terminât aussi par « J’en retirai le soulagement espéré… »
Ne cherchez pas dans votre bibliothèque ou sur Internet, ces deux phrases plates mais courantes sont de votre serviteur.
À lundi j’espère.

Mais qu'aillait-elle faire là-bas ?
Là-bas, c'était la ville que j'avais fuie après un chagrin d'amour.

Les chagrins d'amour, c'est comme la jeunesse, ça ne dure pas...
J'avais donc décidé de vendre la propriété.
Évidemment, les agents immobiliers s'étaient précipités comme des vautours.
Eh oui
, en région viticole, les propriétés se vendent bien...

J'étais sur le point de signer.
J'eus un petit pincement au coeur, une légère hésitation.
Était-ce une erreur ?
Son acheteur ne me plaisait pas mais comme j'allais quitter la région...

Un dernier petit tour de propriétaire.
Ma décision était prise.
J'en retirai le soulagement espéré.