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01/08/2022

Devoir de Lakevio du Goût N°133

devoir de Lakevio du Goût_133.jpg

Cette toile de Joseph Lorusso, comme celle de Karin Jurick que je vous ai proposée la semaine dernière, montre un tableau intitulé « Le Baiser ».
Il n’est pas peint par Klimt mais par Toulouse Lautrec.
Vous inspire-t-il ?
Je vous le propose comme « devoir de vacances ».
Et pour ce « devoir de vacances » ce serait gentil si vous vouliez bien user des mots suivants :

- Oreiller.
- Douceur.
- Roux.
- Parfum.
- Chatouillent.
- Main.
- Chaleur.
- Cou.
- Cadre.
- T-shirt.

À lundi j’espère.

J'avais hésité à accepter cette sortie.
J'avais, comme tout le monde où presque, attrapé le Covid.
Encore fatiguée j'avais tendance à préférer mon oreiller, sa douceur, son parfum, ses plumes qui me chatouillent le cou.

Il faisait une chaleur infernale.
"Canicule" disaient les infos.
Alors que non !
C'est juste qu'il y a trop de voitures, trop de climatiseurs, trop d'objets inutiles.
C'est ce que me disait mon ressenti.

Finalement, au frais devant cette toile de Toulouse-Lautrec, la tête sur l'épaule d'Édouard, ma main dans la sienne, je me sentais finalement bien.

Le cadre était idéal, je me voyais déjà avec lui dans un endroit cosy, une seule chose me piquait les yeux, sa chemise, il aurait dû mettre un T-shirt, un chouette, un qui s'accorde avec mes cheveux roux.

30/07/2022

Il ne faut jamais rien prévoir.

La Tornade est venue, elle est repartie.

Nous avions décidé d'aller revoir le château de Chantilly.
Nous avions l'heure du train.
Nous savions aller à la Gare du Nord.
Nous avions prévu de déjeuner à Chantilly.

Nous sommes arrivés à la Gare du Nord.
Nous avons vu notre train affiché.
Il a tout de suite disparu, annulé brutalement et sans préavis.

Nous avons donc décidé d'aller déjeuner dans le 9ème arrondissement.
Deux erreurs de bus plus tard, entièrement dues au Goût qui ne connaissait plus une ligne pourtant empruntée régulièrement nous sommes arrivés chez "Soma", rue Milton, un charmant restaurant japonais.

On nous a servi un bento délicieux.
Le Goût ne râlait plus.
Normal, il était nourri et était dans son arrondissement préféré.
Il faisait beau et les rues étaient calmes.

Nous avons erré jusqu'à la galerie Vivienne.
Nous nous sommes assis à la terrasse du "Bistrot Vivienne".
La glace était bonne, c'était bien...

Tous les trains ne sont pas annulés.
Nous avons prévu d'aller à Chantilly après la vague de chaleur.

 

Chantilly, train, restaurant, glace

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Chantilly, train, restaurant, glace

 

25/07/2022

132ème Devoir de Lakevio du Goût

devoir de Lakevio du Goût_132.jpg

Cette toile de Karin Jurick m’inspire quelque chose.
Mais à vous ?
Et pour ce « devoir de vacances » ce serait gentil si vous vouliez bien user des mots suivants :
- Attacher.
- Sombre.
- Éblouissant.
- Kaléïdoscope.
- Agaçant.
- Douteux.
- Imprudent.
- Succomber.
- Révulser.
- Stellaire.

À lundi j’espère.

Il est agaçant ce petit couple devant la toile de Klimt.
Je sens que je vais succomber à mon envie de les prier d'aller s'admirer ailleurs.

Il est imprudent de ma part de vouloir intervenir.
Ils en sont encore au stade de trouver tout éblouissant.
Même glisser sur une crotte de chien en sortant du musée...

Je sais, c'est mon côté sombre que je montre.
Je les vois déjà assis côte à côte dans un café en sortant.
Ils laissent leur café refroidir.
Ils se tiennent la main.
Ils se regardant dans les yeux.
Oh ça, il ne dira rien de douteux qui pourrait l'inquiéter...
Cette "gnangnanterie" commence à me révulser !
J'ai envie de les attacher à un arbre !
Les passants passeraient, indifférents, et je les délivrerais lorsque je sortirais du musée.
Là je pourrais enfin regarder la toile.
Admirer le kaléïdoscope du "Baiser", le cocon de Klimt, et me plonger dans son côté stellaire.

18/07/2022

131ème devoir de Lakevio du Goût.

Devoir de Lakevio du Goût_131.jpg

Cette toile de Joseph Lorusso vous inspire sûrement quelque chose.
Mais que peuvent donc se dire ces trois personnes ?
À quoi donc pensent-elles ?
Bah, d’ici lundi vous aurez bien une idée.
Au moins, ça occupera peut-être les après-midis de canicule…

Bon déjà, ils ne sont pas ensemble.
L'autre, à sa table à part, un genre de représentant de commerce.
Je sais bien qu'on ne dit plus ça mais la fonction reste la même.
Il s'ennuie, il écoute la conversation du couple.
Lorsqu'on passe sa semaine dans des hôtels on hésite à aller se coucher, et une scène de rupture peut faire une soirée...

D'ailleurs il le sent, ils sont en train de rompre.
La fille s'ennuie et se demande où est passé le garçon joyeux qui riait sans cesse.
Il fait place à un garçon anxieux qui veut sauver la planète.

Elle aussi, elle veut sauver la planète mais sans s'impliquer.
Donner un peu d'argent de temps en temps, si elle y pense mais pas plus.
Là elle est d'accord.
Mais nettoyer les rivières, non.
Prendre des douches rapides, savonner, rincer en deux minutes, non !

Elle est comme la majorité.
Elle est comme vous.
Elle est comme moi.
Tous horrifiés par la forêt qui flambe et par les rivières à sec.
Mais incapable de résister à ce jean si tentant.
Ce jean qui traverse la moitié de la planète et empoisonne ceux qui lui permettent de l'acheter presque usé.

Elle passera devant le canal Saint Martin un jour où des bénévoles le vident.
Elle sera horrifiée par la machine à laver, encore utile mais sans penser qu'elle vient d'acheter la quatrième.
Dégoûtée par le vélo qu'on sortira mais elle continuera son chemin pour acheter ce nouveau smartphone, celui qui a un écran un peu plus grand que celui qu'elle a acheté il y six mois.
Elle continuera malgré tout à vivre sa vie sans se poser de question.
Surtout celles qui dérangent...

15/07/2022

Il est malaaade... Complètement malaaaadeeee...

spritz.jpeg

Le Goût va mieux, il m’a fourni le titre de ma note d’aujourd’hui.
Je ne suis plus malade.
Enfin, je suis redevenue « négative » au test antigénique.
Hélas, à ce test mon Goût est devenu positif…
Il est comme quand il a un rhume.
Mais en pire…
Pour fêter ça, alors que la Sécu lui a ordonné par voie de SMS de rester cloîtré, il m’a traînée à « So Ouest ».
Oui ! on est sorti de Paris !
On a eu l’impression d’aller à la campagne rien qu’à voir le bus passer au-dessus du périph’ !
En fait, c’est surtout parce qu’il nous fallait bien trouver quelque chose à manger et que dans ce grand machin de Levallois, il faisait beaucoup plus frais que chez nous.
Je crois même qu’il faisait beaucoup plus frais que chez beaucoup de gens parce qu’il y avait un monde fou dans les allées de ce centre commercial.
Beaucoup déambulant, plus encore assis, goûtant la fraîcheur relative des couloirs.
Le Goût m’a entraîné dans ce magasin immense où on ne trouve rien tellement c’est grand.
Lui qui se perd dans un petit Monop’ a d’autres repères que moi.
Il a immédiatement trouvé de quoi me préparer le « spritz » qu’il m’a servi hier soir.
On est manifestement pas intéressé par les mêmes choses.
Il a décliné gentiment mon offre de dîner de brocolis, par exemple.
Ce passage dans un lieu plein de saumon fumé, de grands crus et de Lambrusco l’a manifestement requinqué.
Il n’est pas vraiment malade mais c’est un homme : Vous le déclarez positif à un truc, il meurt.
Vous l’emmenez dans un magasin où on trouve à manger et à boire, il ressuscite…
Alors il a fini ses achats par une aubergine, deux courgettes, deux tomates et un poivron.
Il devrait me préparer une ratatouille.
J’espère qu’elle sera aussi bonne que la précédente.
Sinon ce n’est pas le Covid qui l’achèvera.
C’est moi !