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04/09/2023

Devoir de Lakevio du Goût N°169

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Je sais bien, lectrices chéries et lecteurs chéris aussi mais pas pareil, que l’automne arrive et que vous n’êtes pas tous des Parisiens forcenés.
Il m’a semblé judicieux de vous rappeler combien cette saison est belle.
Je suis persuadé que vous saurez l’écrire bien mieux que je ne saurais le faire.
Même si je suis sûr que l’automne n’est nulle part aussi beau que sur le Quai des Orfèvres, oui là où on poursuit si activement le criminel et l’assassin.
J’admets qu’il est aussi merveilleux assis sur un banc du Jardin des Plantes ou le Jardin du Sacré Cœur.
Il l’est sûrement ailleurs mais dites-moi lundi comme il est beau chez vous.

Comment voulez vous que je vous parle de l'automne ?
Des sanglots longs des violons ?
Et sous la pluie en plus !
Il va faire plus de 30° à Paris !
D'ailleurs, je ne cherche même pas à partir, je reste dans le noir et je peste...
Les feuilles mortes tombent mais ce n'est pas parce que c'est l'automne.
Elles tombent déjà de trop peu de pluie et moi, fille du Nord, je m'étiole.
Sous le soleil exactement...

Je me rappelle être venue à Paris, venant de Tel-Aviv.
C'était au mois de septembre et ma valise était pleine de petits pull.
Misère ! Il faisait plus chaud à Paris qu'à Tel-Aviv, 31°C à Paris !
J'ai cherché, cherché, cherché désespérément.
Et j'ai trouvé deux tee-shirts, un rouge et un bleu.
Alors je peux vous écrire que le réchauffement climatique ne date pas d'aujourd'hui...

Je suppose, car je n'ai pas encore lu son devoir, que le Goût va nous parler de filles avec des petits pulls, de la mélancolie de la saison et de ses amours passées.

10/07/2023

Devoir de Lakevio du Goût No 168.

 

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Cette toile de Fernando Saenz-Pedrosa, dont on a déjà vu une toile dans un autre devoir où il était question de quai de gare et d’attente, semble bien triste.
Pour quelle raison cette femme semble-t-elle si triste ?
Racontez une histoire est soyez sûres et sûr qu’elle sera lue lundi.

Ce serait bien si votre histoire commençait par « Il m’arrivait aussi de me demander si je ne m’inventais pas habilement une excuse en prétendant que j’avais déjà cessé de l’aimer. »
Et qu’elle finît par « On méconnaît terriblement la durée de l’éphémère. »
Vous êtes tranquilles maintenant, le bac c’est fini !

Il m'arrivait aussi de me demander si je ne m'inventais pas habilement une excuse en prétendant que j'avais déjà cessé de l'aimer.
J'ai trouvé ce texte dans son petit carnet.
Il avait donc, comme moi envie de se retrouver libre.
Il avait donc, comme moi une forme de lâcheté qui lui faisait supporter une situation inconfortable.
J'ai donc décidé de nous aider...
Je suis partie en laissant bien en évidence le petit carnet à la bonne page.

Comme d'habitude, j'aurais dû réfléchir encore quelques jours car le manque d'amour est vécu parfois toute une vie.
Me voilà donc assise sur ce muret, espérant trouver un endroit pour me poser.

Eh oui ! On méconnaît terriblement la durée de l'éphémère...

26/06/2023

Devoir de Lakevio du Goût N° 167

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Il me semble que Lakevio avait déjà proposé cette toile de Harold Harvey mais j’aime beaucoup cette toile alors il ne me reste plus qu’à trouver une autre idée pour éviter de me faire taxer de « recyclage ».
Le moment étant à l’été et aux balades dans les prés, auriez-vous par hasard une idée de ce que pensent ces deux enfants pendant cette halte champêtre ?

J'ai bien une idée...
La même que vous.
Vous avez bien été ado, non ?
Ne me dites que vous êtes passés d'enfant à adulte, j'aurai du mal à vous croire...

"Il est mignon Eric" pense Louise, il me plaît bien, je peux lui demander de venir réviser le brevet avec moi.
Maman nous fera un gâteau et nous abreuvera de sa limonade maison.
                                 ...
Elle est sympa Louise, c'est une bonne copine, je craque plutôt pour sa soeur, elle me semble plus mûre.

Il ne faut jamais essayer de décoder les pensées de l'autre, il est rare que ça tombe juste.

Enfin, ne pleurez pas sur Louise car Eric, un peu girouette, va se dire "qu'il vaut mieux tenir que courir."

Souhaitons leur "un bel été" comme on dit sur les réseaux "sociaux", un truc qui m'agace, enfin ces deux là ne mettront pas fin à leurs jours.

20/06/2023

Devoir de Lakevio du Goût No 166

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Le temps est à l’été précoce.
Pas seulement dans le sud du pays.
Ici aussi, et si j’en crois cette toile de Suzanne Valadon, il s’est aussi installé dès 1928 sur la rue Cortot, charmante rue de Montmartre dont je suis sûr que Delia la connaît et qu’elle y a sûrement traîné un après-midi de printemps.
Mais vous, vos printemps et vos jardins, que vous inspirent ils ?
J’espère que nous nous lirons les uns les autres lundi.

Montmartre en 1928 ressemblait à la campagne, des arbres, des lavoirs et la misère.
Comme partout.

Aujourd'hui, Montmartre, enfin "La Butte" est devenue un quartier cher et touristique.
Prenez la rue des Abbesses par exemple.
Vous allez y trouver des franchisés, des cafés mais quasiment plus l'atmosphère.
Il ne manque que Ladurée mais même les touristes refusent de payer un bras des macarons qui sortent d'une usine...

Redescendez la rue des Martyrs, vous passez devant chez Michou, dont le bleu pâlit.
Sa marque de fabrique, d'un bleu éclatatnt, s'est éteinte avec lui.
Au croisement vous arriverez sur le Boulevard Rochechouart, celui qui est devenu "Boulevard Marguerite de Rochechouart".
Là, des cars de touristes bloquent la circulation, des sex-shops partout qui ne poussent pas du tout au câlin.
C'est plein de promesses de volupté à bas prix qui attirent le touriste et le traîne-misère.

Heureusement Montmartre ne se résume pas à ça.
C'est le quartier des musiciens, des sculpteurs et on y trouve encore des rues préservées.
Pour vivre heureux, éloignons nous un peu des rues les plus fréquentées de la Butte.
Il y en a heureusement d'autres, calmes, cachées et silencieuses.

13/06/2023

Devoir de Lakevio du Goût N°165

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Dans cette toile de Joseph Lorusso, quelque chose me frappe.
Je ne vous dirai pas quoi aujourd’hui, évidemment.
Mais j’aimerais bien savoir ce qui vous a frappé vous.
Et même si rien ne vous a frappé, je suis sûr que vous avez le talent de dire ce qui ne vous a pas frappé.
À lundi, donc…

Hier, je n'ai pas eu le temps de faire le devoir, un appel à la promenade, un retour avec un ascenseur encore en panne, c'est usant.

Cette femme seule, je ne la connais pas, elle me fait penser à une cliente de ma librairie, une jeune actrice, qui commençait à être connue.
N'importe qui, parmi ceux qui aiment les lieux communs, aurait dit "elle a tout pour être heureuse".
Hélas, elle ne l'était pas et elle buvait, « comme un vieux bateau », aurait dit la mère du Goût.

Cette actrice me racontait ses chagrins d'amour, ses galères.
Elle était triste et gentille.
On dirait bien que les gens tristes et gentils ont souvent un penchant pour la bouteille.

Je n'en dirai pas plus...