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05/06/2023

Devoir de Lakevio du Goût No 164

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Encore un tableau de Jackie Knott.
Si vous avez déjà vu ici cette œuvre, mille excuses.
Mais que voulez-vous, elle me plaît, alors hein…
Cette Américaine qui fit plein de choses n’ayant rien à voir avec la peinture, « l’US Air Force » n’ayant que peu de rapport avec l’art pictural, est passé par ici.
Elle s’est promenée à Montmartre.
Elle y a vu quelqu’un dans ce jardin connu même des Chinois.
Mais ce quelqu’un, qui est-il ?
À quoi pense-t-il ?
On verra bien lundi ce que vous en pensez…

Juste après l'annonce, il a quitté le bureau, il a acheté un journal, s'est installé sur un banc.
Le journal posé sur ses genoux, il a réfléchi.

Cinquante deux ans, marié, deux enfants qui font de longues études, une femme licenciée pour raisons économiques depuis un an et c'était son tour.

L'appartement n'était pas entièrement payé.
Le vendre ?
Mais pour aller où ?

Sa boîte, enfin sa presque boîte, une boîte américaine, avait profité du Covid pour vendre ses locaux situés dans les beaux quartiers.
Lorsqu'il avait voulu arrêter le télé-travail, il avait appris qu'il n'avait plus de bureau où se rendre...
Il allait faire comme beaucoup, créer une micro-entreprise, travailler chez lui, ne plus avoir un instant de liberté, avoir des revenus aléatoires.
Il ne fallait pas baisser les bras, il n'était pas seul dans ce cas.
D'ailleurs le gouvernement se félicitait de la baisse du chômage, tout allait s'arranger !
Tous ces tâcherons qui travaillaient seuls n'étaient plus des chômeurs, ça permettait de dire "Le chômage est au plus bas ! ".
Mais qu'allait-il faire ?
Sa presque boîte lui proposait bien de faire la même chose, mais de temps en temps, quand il serait dans une situation désespérée, donc moins cher qu'un autre...

29/05/2023

Devoir de Lakevio du Goût No 163

Devoir de Lakevio du Goût_163.jpg


Je ne résiste pas à l’envie de vous montrer cette toile de Matteo Massagrande.
J’aime ce peintre que j’aime à voir comme « le peintre de l’abandon ».
Cette toile évoque-t-elle quelque chose pour vous ?
Suscite-t-elle quelque envie de voyage ?
Quelque souvenir ?
On devrait grâce à vous, en savoir plus lundi…

« Tu es encore en retard ! Dépêche toi ! On va rater la visite de cette « maison avec vue. » me dit le Goût.

- Oh ! Arrête de jouer l'intello, nous nous sommes pas dans un film de James Ivory, on veut juste visiter une maison !
Je te rappelle que la dernière fois que nous avons vécu dans une maison, tu as tenu huit mois.
Je te connais par coeur, tu vas me vanter la mer — pouf, pouf, pouf...—
On a même vécu à trois cents mètres de la mer.
Tu peux me rappeler le nombre de fois où nous avons passé un moment à la plage, sauf les dix premiers jours ?
Elle n'est pas chère, d'accord, mais elle tombe en ruine.
Je sais, comme d'habitude, tu vas me dire que tu vas bricoler, tu détestes ça !
Et on aura déménagé avant le premier coup de peinture.
Je me décide enfin à lui dire «
Bon d'accord, je la visite mais... »

 

22/05/2023

Devoir de Lakevio du Goût N°162

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Cette toile de Caillebotte me surprend toujours.
Je la vois rarement mais chaque fois elle me surprend.
Comment pouvait-on se baigner dans un tel accoutrement ?
J’ai bien une voire quelques idées sur la question…
Mais vous ?
En saura-t-on plus lundi ?
En direz-vous plus lundi ?

Encore une idée saugrenue du Goût...
Un plongeon dans une rivière ! Je vous demande un peu !
Peu importe le maillot, le Goût qui ne se baigne plus même dans la piscine de ma soeur car il manque de souffle.

La dernière fois qu'il l'a fait, c'était pour aider Merveille.
« J'ai cru en mourir » dit-il.
Mais il meurt si souvent.
Dès qu'il a un rhume.
C'est normal, c'est un homme...

Pour l'instant, la piscine de ma soeur est verte, la faute des orages.
De toute façon je n'ai pas prévu d'aller la voir maintenant.

Je préfère aller voir Caillebotte à Orsay.
Pourtant je n'apprécie plus vraiment ce musée dévasté par les muséographes.
Mais je préfère y aller qu'écrire n'importe quoi sur un homme en un maillot tel qu'il ne doit rien cacher de l'anatomie du plongeur lorsqu'il sort de l'eau...

15/05/2023

Devoir de Lakevio du Goût No161

Devoir de Lakevio du Goût_161.jpg



J’ai quelquefois proposé une toile de Marc Chalme à votre inspiration.
En voici une autre, habillée d’une obsession du peintre.
Cette bille monstrueuse qui flotte sur nombre de ses toiles.
Qu’auriez vous dit de cette toile ?
De cette obsession ?
Ici, c’est une autre obsession qui l’accompagne.
Ce crépuscule qui est si souvent présent dans ses toiles.
Alors ?
À lundi ?

Je ne sais pas si le Goût a l'esprit serein en ce moment mais son devoir ne respire guère la gaîté.

Une grosse boule, une maison fantomatique..
Qu'écrire ?
Qu'en dire ?
Que faire ?

Je ramasse la boule, n'oubliez pas, c'est de la fiction, et je fais un "strike" au bowling.

Fin du devoir, fin de la morosité.

17/04/2023

Devoir de Lakevio du Goût No 160

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Mes chéris, ce devoir est le dernier que je vous propose.
Je vous aurai proposé cent-soixante devoirs !
Pensez que je me suis mis dans l’idée de vous soumettre le premier de ces devoirs le 9 juillet 2019 quand Lakevio en a abandonné l’idée.
Le sujet de ce dernier devoir est triste.
D’abord parce qu’il est question de la mort de quelqu’un évidemment.
Mais surtout parce que c’est la mort d’un symbole.
La dame que vous voyez sur la photo est retournée « ad patres » hier, dans un silence quasi général.
Celle qui remplit, involontairement j’en suis sûr, les rêves de tous les ados des années soixante a tiré sa révérence.
Si vous racontiez ce que vous auriez dit de cette dame lors de la dernière cérémonie à laquelle est assistera…

La première fois que j'ai vu une mini jupe, c'était à Londres, j'étais partie avec mon amie d'enfance, en hiver, à l'époque c'était moins cher.
Nous avions pris le ferry, le ferry nous a secouées, nous avions la nausée et nous préférions recevoir des paquets d'eau que de rentrer dans cette salle où tout le monde était malade.

Il faisait froid à Londres, c'était l'époque où les pubs ouvraient tard et où les femmes n'étaient pas vraiment les bienvenues.
Je portais un manteau style "il était une fois dans l'Ouest", j'étais gelée.
J'ai vu là vos premières jupes, Madame...
Elles étaient courtes, ce qui ne m'a pas choqué.
En revanche j'ai pensé que les Anglaises n'étaient pas frileuses avec leurs petites, très petites jupes, sans collant et leurs ballerines aux pieds.

Le printemps suivant, je vous rendais hommage, Madame.
J'avais adopté vos petites jupes, j'avais aussi adopté le panty, la pudeur était sauve.

Vous avez libéré les femmes Madame !
Aujourd'hui, les petites jupes sont de retour mais les corsets sont dans la tête...