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23/10/2023

Devoir de Lakevio du Goût No174

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En Théorie, ce pays merveilleux où tout se passe si bien, nous devrions avoir une connexion Internet jeudi 26…
En attendant, comme dit parfois la « Presse people » dite « presse de caniveau » que j’aurais tendance à appeler « presse de bas niveau », eh bien j’ai pris une décision radicale ! »
Je vous propose un devoir de Lakevio du Goût.
C’est une image de feu Franquin, inoubliable créateur d’un personnage aux idées étranges mais incontestablement doué pour au moins deux choses : Les idées étranges aux résultats encore plus étranges et une propension inégalée au bonheur.
Si vous le connaissez et le lisez, je n’en dis pas plus.
Si vous ne le connaissez pas, je ne vous dirai qu’une chose : Lisez-le !
L’image que je vous propose, je viens de la revoir en regardant les albums que j’ai depuis des lustres, les seuls livres qui sont capables de me faire rire aux larmes depuis sa première « bande dessinée » dans Spirou, c’est-à-dire depuis quasiment toujours.
Je suis sûr que, comme nous tous et vous toutes, vous avez tenté une expérience qui vous a semblée géniale sur l’instant et a tourné à la catastrophe à peine réalisée.
Mon père fut un grand spécialiste de ça.
Hélas moi aussi…
Je suis sûr que bien que (presque) sages, vous avez eu une idée brillante.
J’aimerais lire les vôtres lundi…

Je n’entendais plus le Goût.
Je le connaissais, même si j’avais rapidement oublié cet œil qui ne regardait pas tout à fait comme l’autre.
Je savais que si je ne l’entendais plus alors que je n’étais pas loin de lui, c’est qu’il avait encore une idée saugrenue en tête.
Ça me surprenait toujours, moi qui suis plutôt terre à terre qu’il lui vienne de ces idées bizarres, ce qu’il appelait parfois « la science biaisée ».
Mais quand ça se faisait dans le silence, là j’étais inquiète.
Cet été-là, j’étais inquiète, ça faisait un long moment que le silence régnait.
L’Ours était encore bébé et dormait.
J’étais dans la buanderie de la maison où habitaient mes beaux-parents à rincer du linge.
C’était calme, trop calme.
Il faisait une bêtise, j’en étais sûre.
Il s’était calmé un peu mais je jetais trop régulièrement des chaussettes trouées par des gouttes de soudure, des chemises tachées de « produits à bidouille ».
Trop souvent aussi à lui faire remarquer qu’il partait au travail avec la poubelle en laissant son petit cartable.
Donc j’en étais sûre, il mijotait encore une bêtise dangereuse.
Je l’ai surpris, transférant son mélange qu’il disait « comburant-combustible » d’une feuille de papier dans le réservoir d’une fusée de sa fabrication.
Seul signe de prudence, la longue ligne qui devait amener l’étincelle fatidique à une de ces « fusées » qui lui avaient déjà coûté si cher.
J’ai hurlé « Mais ce n’est pas possible ! Tu as un bébé, une femme, un travail ! »
Il a eu l’air du gamin pris en train de voler un bonbon.
J’ai continué « tu es inconscient ! » puis j’ai dispersé la ligne de poudre à coups de pied, j’ai jeté la fusée et continué à le disputer.
Il avait juste l’air embêté, désolé mais même pas coupable.
Je l’aurais giflé mais non, je lui ai dit « Mais tu es fou Minou ! Tu grandiras quand ? »
Il a encore parfois de ces idées mais en appartement il se contente de bidouiller des appareils pour les uns ou les autres.
Il a vieilli, mais pas grandi…
.

04/10/2023

On n'a pas de Net.

Jusqu'à mardi prochain au moins...

25/09/2023

Devoir de Lakevio du Goût N°172

Devoir de Lakevio du Goût_172.jpg

J’aime beaucoup cette toile de Van Gogh.
Je pense que vous aussi vous l’aimez.
Je suis sûr que vous avez quelque chose à en dire.
Ce serait bien si, en le disant vous y placiez ces dix mots :
Désert
Retraite
Solitude.
Automne
Réaction
Fauteuil
Épouse
Chagrin
Froid
Chemise
Bon, ce n’est qu’une suggestion mais ce serait vraiment chouette.

Papy secoue toi ! Tu n'es pas en train de faire une traversée du désert, tu es à la retraite.

C'est chouette la retraite, plus d'horaire, tu n'es plus obligé de porter une chemise et tu as jeté tes cravates.

D'accord, tu as exagéré avec mamie, c'est ton épouse, elle a claqué la porte, c'est une réaction saine, parce que tu peux être sacrément "relou" Papy.

Tu as une réaction exagérée, arrête de parler de ta solitude, elle va rentrer, sors de ce fauteuil, oui, tu as du chagrin, oui tu as froid mais c'est l'automne et tu es frileux.

Secoue toi Papy ! Et va prendre une douche, sinon je fais comme Mamie.

 

18/09/2023

Devoir de Lakevio du Goût No171

Devoir de Lakevio du Goût_171.jpg

Je connais bien ce genre de situation où un homme en caleçon cherche ou regarde quelque chose.
Et pour cause…
Mais vous ?
Qu’avez-vous à en dire ?
Cette toile de Madame Ambre Lia-Kloppel vous inspire-t-elle ?
Vous rappelle-t-elle quelque chose ?
À moi oui et je vous dirai quoi lundi.
Et j’espère bien que vous aurez quelque chose à raconter aussi…

Minou, tu as les pieds mouillés, tu vas laisser des traces partout.

Tu cherches quoi ?
Une chemise ?
Tu ne sais pas encore que tu es en train de mettre en cafouillon le linge de maison ?

Tu veux que je te donne une chemise ?
Non, tu veux choisir tout seul...

Ta petite fille avait bien résumé la chose : "Papy, tu redeviens un enfant".

La vérité sort de la bouche des ados...

12/09/2023

Devoir de Lakevio du Goût N°170.

Devoir de Lakvio du Goût_170.jpg

Aujourd’hui, histoire de rester dans « l’air du temps » comme disait Nina Ricci, la température me semble un bon sujet de conversation.
J’ai donc repris « Le crabe aux pinces d’or » d’Hergé et en ai tiré cette image pour en faire le sujet du devoir.
Canicule donc il y a.
Comme vous vous en doutez, Heure-Bleue hésite entre la mort et la fusion.
Mais vous ?
Comment vivez-vous, comment survivez-vous à ces températures qui donnent une idée des conditions de travail des ouvriers de la sidérurgie.
Vous serez lues et lus lundi sans aucun doute, et avec intérêt…


Je fonds.
Encore deux degrés et je vais me retrouver à l’état de flaque au pied de la table…
Je bois.
De l’eau évidemment…
Je marche toute la journée à force de boire.
Je vais de ma chaise où je bois aux toilettes où je fais pipi ce que je viens de boire.
Je regarde le Goût, assis en train de faire je ne sais quoi sur son PC, il fait des traits avec des symboles étranges.
Il a toujours fait ça.
Même là où, pour une fois il n’a pas de pull, ces pulls en cachemire qu’on jette parce qu’il les troue régulièrement aux coudes.
Il m’agace.
Il ne transpire même pas, tout juste s’il a le front un peu moite.
Je sens la transpiration mais pas lui.
Je sens surtout la grogne monter.
Je sais que s’il me touche la main je vais le mordre.
Il va être temps que l’automne arrive avant que je ne tue quelqu’un.