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17/04/2021

Encore heureux qu'on va vers l'été.

chaudière,mauvaise foi,froid

Après de nombreux appels téléphoniques à notre syndic, appels restés sans suite et surtout sans trace, nous avons envoyé une lettre recommandée à ce syndic qui n'en a manifestement rien à faire.

Notre chaudière continue donc à chauffer peu et à consommer beaucoup...

Nous entendons régulièrement parler de ces mauvais locataires qui dégradent.
De ces mauvais locataires qui ne paient pas leur loyer.
De ces mauvais locataires qui déménagent sans prévenir.
Assez curieusement on entend rarement parler des mauvais bailleurs.
Ces bailleurs qui ne rendent jamais la caution.
Les plus honnêtes attendant la dernière heure réglementaire qui clôt "le délai maximum de deux mois" avant de rendre une caution généralement amputée sans raison.
Nous avons du nous battre avec quasiment tous nos bailleurs.
Nous n'avons connu qu'un bailleur vraiment honnête, ICF, qui a vérifié et rendu rapidement notre caution, qui n'a jamais rechigné à faire avant même que nous le demandions, les travaux de mise en conformité. 

Le grand classique, reste le bailleur qui ne rend jamais la caution alors que "l'état des lieux" de sortie est avec "des croix vertes partout".
Foncia est un grand spécialiste de la chose, on a fini par faire une croix dessus...

Nous sommes même tombés une fois sur un bailleur qui a affirmé n'avoir pas reçu notre congé et qui tenait mordicus à ce que nous payions les loyers alors que nous habitions ailleurs depuis plus de trois mois.
C'est grâce à La Poste, qui a retrouvé la trace de l'envoi recommandé et de son accusé réception que nous avons échappé à l'escroc.

Ces mauvais bailleurs sont tranquilles...
Ils pestent après la protection indue dont bénéficient d'après eux les locataires.
Le nôtre a deux mois pour nous répondre, deux longs mois dont il usera jusqu'à la dernière minute.
Deux mois avec une chaudière en fin de vie.
Puis il nous faudra saisir un juge d'instance.
Ça ne veut pas dire que tout ira vite car ces gens là sont débordés.
L'hiver arrivera et nous serons toujours sans chaudière.
Cette fois elle aura certainement poussé son dernier soupir en brûlant son dernier mètre cube de gaz.

Et dire que nous avions proposé un changement de chaudière en déduisant du loyer jusqu'au montant des sommes engagées...
Ça doit être trop simple.

Nous sommes fatigués de nous battre avec des gens de mauvaise foi.
La prochaine fois que nous entendrons quelqu'un nous parler de mauvais locataire, je  lui saute à la gorge pendant que le Goût lui donne des coups de pied.

14/04/2021

C'est ouvert ? Pas vraiment !

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Notre four donne des signes de faiblesse.
C'est une litote car le choix est réduit : il ne chauffe pas ou il brûle.
C'est un mauvais achat fait dans l'urgence de notre aménagement, notre four ayant été cassé par un déménageur.

Je ne fais plus la cuisine donc je ne choisis pas le matériel.
Je me rappelle d'ailleurs avoir choisi une cuisinière à la couleur et au prix.
J'ai mégoté sur la cuisinière pour acheter des lampes.
Lampes qui sont encore chez l'Ours alors que la cuisinière a disparu depuis longtemps...

Nous partons chez D...y aux Ternes et nous y cherchons le rayon des fours.
Evidemment, il est inaccessible ainsi que celui des machines à laver.
On peut acheter une machine à café, une balance, un aspirateur mais pas un four, sauf micro-ondes, ni machine à laver.

Nous posons la question à un vendeur qui peut nous vendre un four mais ne peut pas nous le montrer.
Le dernier arrêté en matière de Covid-19 est étrange non ?
C'est un arrêté gouvernemental bizarre qui décide qu'on ne peut pas acheter de chaussures mais des chaussettes, qu'on peut acheter une machine à expresso mais pas le café car l'arrêté a décidé que la boutique resterait fermée.
La Fnac des Ternes est fermée pour cause de trop de mètres carrés car elle a un étage de plus que la Fnac Saint Lazare...

Et après on s'étonne que les ventes en ligne explosent.

On a eu une petite consolation, on est allé chez Pou.
Leurs coquilles Saint Jacques et leur baba au rhum sont une damnation...

12/04/2021

Sur les pas de Baudelaire.

devoir de Lakevio du Goût_76.jpg

76ème devoir de Lakevio du Goût

Lectrices chéries, vous rappelez vous qu’aujourd’hui, ça fait deux cents ans que Baudelaire est mort ?
Il est parti se coucher au cimetière Montparnasse, squatter la tombe d’un beau-père détesté.
Il n’a pas eu le loisir d’y faire apposer l’épitaphe qui lui allait si bien :

« Ci-git qui pour avoir par trop aimé les gaupes
Descendit jeune encore au royaume des taupes »

Comme Heure-Bleue et votre serviteur, il fut un « nomade parisien » et déménagea très souvent.
Il habita cet hôtel sur l’île Saint-Louis.
Ce lieu me rappelle évidemment quelque chose.
Mais à vous ?
Beaucoup d’entre vous ont vu un jour Notre Dame ou l’île Saint Louis.
Avez-vous erré dans les rues qui l’entourent ?
Qu’y avez-vous vu, qu’est-ce qui vous frappé, une des « petites choses de peu » qui vous frappent et vous émeuvent pour des raisons qui vous échappent jusqu’au moment où vous découvrez pourquoi elles ont remué votre âme.
Comme elles ont sûrement remué celle de Baudelaire.
Vous n’avez pas moins de talent, vous êtes seulement moins connues, alors dites lundi ce qui vous a remué.
(À part, bien sûr, cet appel au devoir, torché de main de maître par un Goût auquel France Inter a obligeamment donné le sujet du devoir car je ne savais pas quoi vous soumettre...)

J'ai souvent croisé Baudelaire dans Paris.
Bon, il était plutôt "rive gauche" or, à part dans ma jeunesse folle -merci François Villon-, je suis plutôt "rive droite".
Même si j'adorerais vivre "rive gauche".
Pauvre Baudelaire qui n'était pas pauvre !
Ses ailes de géant l'ont empêché de marcher et j'ai l'impression que ce sont plutôt l'opium, la syphilis et son inaptitude au bonheur qui lui ont gâché la vie.
Quoique... Un poète heureux est-il un poète ou un oxymore ?

Victor Hugo, poète respecté qui a quand même été exilé, a reconnu le talent de Baudelaire et c'est un des rares dans ces temps où la société était plus regardante sur les écrits de ses poètes que sur la façon de se comporter des puissants...

Finalement, je n'ai pas grand chose à écrire sur les poètes maudits.

Sauf quelques vers de Verlaine, de Villon, la vie d'aventurier et la beauté de Rimbaud.

Je ne suis pas très motivée car ces temps-ci, comme l'albatros de Baudelaire, je rêve d'évasion et de bord de mer...
Pourquoi pas Ostende ?
Puis, en repassant par Bruxelles, je croiserai peut-être leur fantôme...

09/04/2021

Stop ou encore

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J'ai souvent déménagé et très souvent à cause du bruit.
Au début, nous déménagions dans le Marais, on changeait de rue mais le bruit nous poursuivait.
Celui des ateliers clandestins où toute la famille piquait à la machine.
Le jour, la nuit, dimanche et fêtes compris.

Il y eut un appartement que nous n'avions pas envie de quitter.
Il était mal fichu mais plein de charme.
Il y avait des coins.
Il y avait des recoins.
Il y avait tout pour y mettre des livres.
On avait une vraie grande cuisine avec une grande table.
Nous y mangions entre amis et on avait une cheminée qui fonctionnait.
Rien ne remplace l'odeur du bois qui brûle les soirs d'hiver...

Malheureusement nous avions une voisine.
Depuis l'immeuble voisin, elle écoutait tous les dimanches matin une émission de radio qui s'appelait "Stop ou encore".
Mireille Mathieu qui brame le matin, ça nous
donnait des envies de meurtre.
Malgré nos demandes, la "brave dame", augmentait le niveau de sa radio chaque dimanche.
Alors, excédés nous avons trouvé dans les piles de vinyles, un disque de musique militaire dont nous n'avons jamais su d'où il venait.
Nous avons ouvert les fenêtres, mis la chaîne à fond et nous sommes partis.
Les vitres tremblaient, les chats étaient cachés, nous entendions "Sambre et Meuse" depuis le café où nous nous étions réfugiés.

En revenant, tout le quartier était à sa fenêtre, la voisine honnie également.
Nous lui avons signalé que nous étions, nous aussi capables, de faire beaucoup de bruit.
C'est la seule fois où j'ai trouvé que les grandes enceintes du Goût n'étaient pas si mal...

07/04/2021

Troisième confinement.

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Troisième confinement !
J'aurais plutôt tendance à écrire "deuxième confinement" tant le précédent ressemblait à une joyeuse pochade.

Écoles ouvertes.
Cafés de plus en plus ouvertement ouverts.
Restaurants clandestins.
Magasins ouverts.
Port du masque de plus en plus aléatoire au point qu'on devrait dire "facultatif".

Depuis hier, les enfants sont privés d'école.
Même de cours en vidéoconférence pour cause de "bug".
"Un coup des Russes ! " a annoncé notre Premier Ministre.

Dans mon immeuble, encore moins habité que d'habitude, ceux qui ont des enfants ont quitté la ville.
On n'entend même plus l'ascenseur, c'est dire...

Et, signe des temps, le Goût se fait vacciner aujourd'hui.
Je suis bien plus stressée que lui !
Il me faut vous dire que la seule fois où il a été vacciné contre la grippe, il l'a eue ! C'est d'ailleurs la seule fois où il a eu la grippe.
Et vous connaissez les hommes malades...

J'ai des envies de quitter Paris !
"Paris est une fête" mais plutôt morose en ce moment, la fête.
Je sais que je ne le ferai pas mais je rêve.

Bon, je vous dirais comment le Goût a réagi au vaccin.