05/04/2021
Souvenirs, souvenirs.
Vous ne connaissez peut-être pas le jardin des Tuileries.
Il n’a pas changé depuis les années soixante et je le reconnaîtrais entre mille.
Nous n’étions pas encore des mamies et des papys.
Mais je suis sûr que nos âmes sont mieux préservées que nos corps.
Que vous dit cette photo des années soixante ?
Elle me dit, comme le chantait François Hardy « Tant de belles choses » ...
À lundi, vous avez sûrement quelque belle histoire à dire.
C'est le temps de l'amour, le temps des copains et de l'aventure...
Tu parles d'une idée de regarder de vieilles photos un jour de pluie.
Oui, on était jeune, mince et niaise.
Je n'arrive pas à me souvenir du prénom de la troisième, la délurée.
Elle "l'avait fait", elle trouvait ça "pas terrible", rapide et elle n'avait rien ressenti.
Patricia et moi restions dubitatives, nous n'avions que des sœurs.
Nous n'avions jamais vu un "zizi" alors "le faire"...
Nous vivions certes une chouette époque.
C'était celle de notre jeunesse mais pour le reste, nous étions des dindes plutôt bien élevées.
Il faut dire que le jour où je suis devenue "une jeune fille", j'ai eu droit à une éducation sexuelle rapide :
- Méfie toi ma fille, les hommes ne pensent qu'à "ça".
Finalement ça n'est pas arrivé tout de suite mais ce n'était pas si désagréable.
Bon, je ne me souviens toujours pas du nom de la troisième...
09:54 | Lien permanent | Commentaires (20)
02/04/2021
Avril enchanté.
Chaque année les filles chassent les œufs de Pâques dans le jardin.
Cette année ce sera sans nous...
L'Ours trouve que c'est trop dangereux.
Nous avons fêté l'anniversaire de Merveille au mois de mars.
Hélas, "Les mois d'avril sont meurtriers"...
C'est plus fort que moi, il faut croire que j'ai toujours tout au fond de moi le syndrome de la petite fille abandonnée car je me sens laissée de côté alors que même le Goût trouve que c'est plutôt prudent.
Il n'oublie pas le bus et ses voyageurs sans masque, lui...
Il va d'ailleurs être vacciné mercredi car c'est un bibelot à risque.
J'attendrai que mon médecin reçoive le nouveau vaccin, celui que ne nécessite qu'une seule injection car je suis à risque moi aussi.
Et en plus, je suis peureuse...
Il fait beau, même un peu chaud et le masque qui me tenait chaud, commence à me gêner.
Hier, nous n'avons même pas pu nous poser au square du Temple.
Les pelouses, les bancs, les allées, tout était occupé de jeunes gens sans masque.
Il est vrai que bronzer avec masque et avec une frange, c'est difficile.
Je pourrais chanter, comme Thomas Dutronc "J'aime plus Paris"...
J'ai faim de musées, de cafés en terrasse, j'ai des envies d'ailleurs sans restriction.
Ce n'était pas la peine de faire une note avec ça, je suis finalement comme tout le monde.
10:07 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : oeufs de paques, contamination
31/03/2021
Distanciation physique qu'y disaient...
Dimanche il faisait beau, vous le savez bien puisque vous étiez dehors.
Nous sommes confinés mais nous avons le droit de sortir.
C'est même une prescription.
Nous sommes "confinés dehors"...
Notre premier ministre a été si maladroit que les gens ont cru ou voulu croire qu'on pouvait jeter nos masques par dessus le moulin de la Galette.
Dimanche donc, nous étions dans une rue qui d'habitude est touristique et qui ces temps-ci est tout aussi pleine de gens qui veulent boire et se poser sur l'herbe du Sacré Cœur.
Lorsque qu'on porte son masque, on sait -on devrait savoir- que c'est pour éviter de contaminer les autres.
C'est surtout marcher en regardant les autres, ceux qui n'ont pas de masque ou bien sous le menton.
C'est descendre du trottoir pour éviter les "sans masque" et les éclaboussures de ceux qui boivent en marchant.
Beaucoup préfèrent être "en grappe" sur les trottoirs, devant des cafés censément fermés mais servant à boire dedans et dehors.
Le Goût, en se faisant discret a pris quelques photos de loin pour vous faire partager ce qu'est le civisme pour certains.
09:29 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : foule, masque, respect
29/03/2021
De l'ordre, de la rigueur et peut être de l'amour...
Que peut donc être en train de faire cette jeune femme, assise à son bureau ?
Le savez-vous ?
Je le sais parce que je la connais.
Je sais même que ça devrait commencer par :
« Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ».
Et se terminer sur
« Et qu’il bruit avec un murmure charmant, le premier « oui » qui sort de lèvres bien-aimées. »
Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue.
Et tournai les talons...
Chez nous, tout n'est que calme, rigueur et habitude.
Tout est sous contrôle même les battements du cœur.
Je fais le courrier de la maison et je surveille les petits, comment voulez que je tombe amoureuse ?
Amoureuse, tellement amoureuse...
Même mon teint est sous contrôle.
Je dois dire que je n'ai même pas envie de me marier, voir mon ventre grossir régulièrement, un bébé de plus qui pleure, une organisation sans faille, je me refuse à vivre ça.
Seulement voilà, je l'ai revu.
Mon cœur bat la chamade.
Mes bonnes résolutions s'envolent.
Alors il me le dit ce "oui".
Et qu'il bruit avec un murmure charmant, le premier "oui" qui sort de lèvres bien aimées.
09:31 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : carl larsson, amour, rigueur
26/03/2021
Etre l'ainée.
J'ai sept ans de plus que ma petite sœur.
Et cette petite sœur "file un mauvais coton"...
Son arrogance, son dirigisme, ses réflexions désagréables vont la conduire à la solitude.
Rappelez-vous, c'est elle qui est veuve depuis deux ans et demi.
Mon autre sœur et moi avons essayé de l'aider.
Je dois dire que j'ai une certaine admiration pour ma sœur cadette.
Pendant dix huit mois, elle est venue chaque jour malgré le peu de considération de la benjamine.
Je suis allée la voir plusieurs fois avec le Goût.
Presque chaque fois, je suis partie en claquant la porte.
Le Goût soupirant d'aise de ne plus avoir à supporter ce tyran.
Je me souviens de notre enfance.
Finalement, elle a peu changé et est restée l'enfant gâtée qui nous menaçait de "dire à Maman" que nous l'avions pas assez bien servie.
Aujourd'hui, assise devant sa piscine, qu'elle dit détester mais qui fait partie de son "statut social", elle s'ennuie...
Et si elle profitait de son ennui pour se demander pourquoi ses proches hésitent à venir la voir ?
Peut-être aurait-elle plus de monde autour d'elle...
09:34 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : soeurs, maladie, caprice