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13/01/2020

D'après une histoire vraie

devoir de lakevio du gout_22.jpg

Je sais bien pourquoi je suis là, au bord de cette route et ce qui m’y a amené mais vous ?
Qu’est-ce qui a fait que vous y êtes ?
Dites-le, avec ou sans fleurs mais dites-le…
À lundi, lectrices chéries et lecteurs que j’aime aussi mais c’est pas pareil…

Ce jour là, il faisait beau sur cette route que je ne connaissais pas.
Je marchais confiante, tenant la main d'un jeune homme et j'étais loin de me douter que ce garçon deviendrait le père de l'Ours.

J'allais rendre visite à son père car les parents de ce garçon vivaient séparés enfin pas vraiment, disons qu'ils vivaient "à part"...
Son père était souvent dans cette petite maison pendant que la mère vivait à Paris.

Je n'étais déjà pas très campagne.
J'avais peur des guêpes, je n'aimais les trucs qui rampent et cette maison avait tout pour attirer les hôtes indésirables et piquants.
L'herbe, oui le mot pelouse n'était pas de mise, était haute, une seule rose superbe me regardait, et un homme se tenait sur le perron, il souriait, le jeune homme qui me tenait la main lui ressemblait.

L'accueil fut chaleureux et n'avait rien à voir avec celui que la mère du jeune homme m'avait réservé à Paris...

Nous sommes revenus souvent dans cette petite maison sans barrière et sans chauffage.
C'était juste une maison d'été, nous avons dormi à trois avec l'Ours un week-end de printemps, nous nous sommes lavés devant la cheminée.
J'ai beaucoup aimé cette petite maison perdue, la dernière d'un village qui mourait bien avant les autres.

J'ai surtout aimé cette maison lorsque la mère du garçon, que vous avez sans doute reconnu, n'était pas là...

08/05/2017

La vie aux champs.

lakevio.jpg

Et voilà...

C'est déjà une petite victoire, j'ai réussi à la faire venir.
Elle est sur la défensive.
Il est vrai que nous ne nous voyions qu'au lycée et que nous avons l'esprit de compétition.
Il va me falloir de la prudence pour lui faire comprendre que je m'intéresse à elle.
Plus même, que je l'aime et que je suis capable de mourir pour elle.
J'ai tout de même seize ans ! Je suis un homme !
                              ****

Il me plaît.
Et c'est la première fois qu'un garçon me montre que je lui plais.
J'ai un peu peur.
Je n'ai que quinze et demi et mes parents n'aimeraient pas me savoir seule avec lui.
Et si jamais il voulait m'embrasser ?
Il serait gêné par mes bagues et je serais morte de honte...
                              ****

Ils se regardent.
Ils attendent.
Le garçon se rapproche.
Il est temps de partir.
Je laisse à eux seuls leur premier baiser.

08/04/2017

Demain dès l'aube...

Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne.
Bien trop tôt pour elle et pour moi, nous partirons.
En tortillard...

Il me faudra traîner la valise.
Lutter contre le mal des transports de Merveille.
L'occuper pendant les trois heures et demie du voyage.

Ensuite, on verra des chèvres, des vaches peut être, des chats, des chiens, etc.

Je vous laisse le Goût.
Si vous pouviez lui rappeler régulièrement de ranger avant mon retour sinon ça va râler...

Campagne, Merveille, départ

16/05/2016

C'est une maison jaune.

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C'est une maison jaune et devant coule une rivière.

Lorsqu'on arrive à la maison, seul le silence nous accueille.
On s'attendrait à entendre des enfants jouer.
Pourtant, écoutez bien, vous n'entendrez pas la lettre à Elise déchiffrée par des petits doigts malhabiles.
Vous ne sentez pas l'odeur légère de la cannelle ni celle de la pomme ?
Un gâteau devrait sortir du four.
Regardez mieux les petits enfants dans le jardin à la chasse aux œufs.

C'était une famille heureuse.
Puis
un jour, Petit Pierre a laissé tomber son ballon dans la rivière.
Il a voulu le récupérer.
Petit Pierre n'est pas sorti de la rivière.

Les rires et les chants se sont tus.
La maison est vide.
C'était une maison jaune faite pour le bonheur.