Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/06/2022

Devoir de Lakevio du Goût N°128

Il20180602_144732.jpg

Justement, en cherchant quelque chose dans le foutoir de photos de mon PC, j’ai vu quelque chose.
Une photo que j’ai prise en 2018 du côté de la rue du Faubourg Montmartre.
Elle m’avait frappé car elle posait une question que je m’étais déjà posée il y a bien longtemps.
Ah oui… Que diriez-vous d’y mettre les neuf mots suivants ?

Ciels
Enfer
Tomenteux
Quiddité
Abricot
Climat
Nuages
Tempête
Chaleur

Qu’en pensez-vous ?
Bah… On verra ça lundi…

Il ne nous a pas gâté le Goût avec son devoir !
L'amour de qui d'abord ?
Celui de son prochain ?
J'ai parfois l'impression que l'amour, c'est l'enfer.

"Mais qui censure l'amour ?"
Mais tout le monde !
"Tu aimeras ton proch
ain comme toi même", ce n'est pas une évidence, j'en connais beaucoup qui préférent un abricot tomenteux à leur voisin.

Il me faut vous dire qu'aujourd'hui j'ai du mal à croire à l'amour...
Il me faut vous dire que, pour aller voter, j'ai bravé la chaleur, j'ai guetté les nuages et la tempête prévue a fait long feu.

J'ai regardé les résultats des élections, j'ai conservé mon calme.
Je n'ai pas perdu ma quiddité, comme dit le Goût.

Pour les ciels, je n'en ai pas sous la main.

16/06/2022

Il fait chaud... En voilà un scoop !

parc monceau,cinéma,verdure

Il ne manque pas d'arbres ni de voitures dans mon quartier.
Je connais des quartiers sans arbres mais des quartiers sans voitures et surtout sans travaux, je ne vois pas...

Depuis hier, on vit dans le noir.
On sort tout de même pour faire du ravitaillement mais c'est tout.
Ça me rappelle Tel-Aviv.
Vous sortez, la chaleur vous fait suffoquer.
Vous attendez le bus.
Vous y montez et là, la clim vous fait presque frisonner.

Déjà, avant la canicule, il faisait trop chaud.
Le Parc Monceau nous accueillait.
Nous nous asseyions à l'ombre, non des jeunes filles en fleur, mais surtout trop près des cris des gamins sortant de l'école bilingue de l'avenue Van Dyck.

La dernière fois que nous y sommes allés, il ne faisait ni chaud ni froid.
Le parc était calme, nous avons vu passer deux jeunes femmes vêtues de marron de la tête aux chaussettes.
Nous étions d'un coup transportés dans les années 40 !

On tournait un film dans le Parc.
La magie du cinéma n'opère hélas que dans les salles...
Vous connaissez sans doute l'escalier du Parc, pas très loin du manège.
Un couple y gravissait les escaliers tandis qu'un malheureux traînait une énorme caméra.
Le couple redescendait, une voix criait "coupez !".
Et ça recommençait...
"Action !"
Le couple gravissait.
Le cameraman traînait sa caméra.
"Coupez !"
Le cameraman redescendait sa caméra...

Nous avons commencé à discuter avec notre "voisine de badaudage".
Nous avons fini au café où nous avons passé un long moment à parler de choses et surtout d'autres.
Le cinéma mène à tout à condition d'en sortir...
C'était bien.

13/06/2022

Devoir de Lakevio du Goût N°127

Devoir de Lakevio du Goût_127.jpg

Ce tableau d’Aldo Balding vous inspire-t-il quelque chose ?
Quant à moi je me demande ce que font ces trois hommes.
On verra bien lundi ce qui sort de nos cogitations…

Les femmes les ont mis dehors...
Ils se sont retrouvés devant la mer apaisante.
Mais c'est juste pour éviter d'aller casser la figure d'un malotru.
Celui qui a osé toucher à la petite.
La fille de celui qui est assis sur le muret et qui est enceinte.

Ils sont priés de rester calmes et de laisser leurs femmes agir.
Bon, la petite a vingt ans, un sacré caractère et elle clame qu'elle l'aime et qu'elle veut cet enfant et qu'elle ne donnera pas le nom du père...

Son père, sur le muret, pense à sa petite fille, sa petite fille chérie.
Une petite fille qui a fauté !
Elle est encore si jeune !
Il a juste oublié qu'il a épousé sa femme au même âge et dans la même situation...

Les oncles sont contents d'avoir des fils.
Enfin presque contents car ils espérent qu'ils ne feront pas la même chose.

Les hommes regardent la mer.
Finalement heureux d'être là, échappant aux cris, aux larmes.
Ils savent bien que "Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris" ...
Ils décident de rentrer.
Tous semble calme et la fautive sourit.
Les femmes lui ont préparé une tisane...

 

 

 

10/06/2022

Exercice de style.

paris,brocante,embouteillage.

Non, je ne vais pas vous la faire à la Queneau, je vais déjà essayer d'écrire et ce n'est pas si simple.

L'aménagement traîne en longueur...
Malgré une nouvelle bibliothèque, la place manque.
Les luminaires ne sont pas posés faute d'un escabeau assez haut.
Nous avons fait appel aux "Lulus dans ma rue" mais c'est une émanation de la Ville de Paris.
Donc, les délais étant entre "longs" et "à perte de vue", nous n'avons toujours pas reçu de devis.

En plus de la circulation habituelle chargée due aux travaux parisiens dont nous savons même plus dans quel but ils se font, nous avons droit à une brocante guindée avec tentes blanches genre mariage anglais.
Les trottoirs sont pleins et les rues bouchées obligent à détourner les bus.

Nous resterons dans le quartier jusqu'à dimanche tant il est difficile de circuler.

Notre moral n'est pas au top, trop de fatigue sans doute.
Et puis l'idée que c'est notre dernier déménagement nous passe par la tête aussi.
Les cartons nous paraissent de plus en plus lourd...

Merveille est acceptée dans un "bon lycée", sa première demande a été prise en compte.
Elle va faire un "bachibac" et nous parle déjà d'Erasmus, de petits cafés sympas en face du lycée.
Son père va se ronger les ongles...

06/06/2022

Devoir de Lakevio du Goût N°126

Devoir de Lakevio du Goût_126.jpg

Devoir de Lakevio du goût No 126
Cette toile de Vettriano me fait irrésistiblement penser à Baudelaire.
Je verrais bien un devoir qui commence par :
« 
Je logeais dans la maison du principal, et j'avais obtenu, dès mon arrivée, la faveur d'une chambre particulière »

Et qui finirait par :
« Néanmoins un moment de réflexion me décida à attendre la fin de l'aventure. »
Ça, ce serait chouette…

Je logeais dans la maison du principal, et j'avais obtenu, dès mon arrivée, la faveur d'une chambre particulière.

Ce n'était pas suffisant.
Je n'aimais pas enseigner.
Plus exactement, c'est justement parce que j'aimais enseigner que je n'étais pas heureux.
D'année en année, les professeurs et les élèves étaient traités comme des pions.
Il nous fallait obéir à des hommes politiques dont les enfants étaient des adultes qui n'avaient pas fréquenté l'école publique...

Je ne fréquentais pas les autres professeurs.
Ils voulaient travailler petitement, avoir un emploi du temps qui leur convenait et, comme les élèves, attendaient les vacances.

Je fumais, je réfléchissais, je me sentais bien seul.
Certains gamins aimaient ma façon d'enseigner mais je voulais les toucher tous, je voulais arrêter de me torturer, je voulais devenir comme les autres profs.
Je pensais de plus en plus abandonner mon métier.
Néanmoins un moment de réflexion me décida à attendre la fin de l'aventure...