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12/08/2022

Paris sur canicule.

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On a rendu les filles juste à temps !
Dès leur départ, le thermomètre a grimpé.
Et les "Mais Mamie !!! " disparus, je suis redevenue inefficace et de mauvaise humeur à force d'être calfeutrée.

Le seul boulanger ouvert nous a vendu du pain congelé ce chacal !
Du pain congelé !
À moi dont une des soeurs a été boulangère !
Bon, elle comptait ses écus mais son pain était aussi mauvais que celui du boulanger qui vient de remplacer celui qui faisait du vrai pain...

Comble de malheur, Sempé est mort !
Je sais bien que la canicule tue les vieux mais je me sens orpheline du Petit Nicolas même si comme moi, il a beaucoup plus vieilli que bien vieilli si j'en crois les films.

En plus, les programmes de France Inter ne sont pas à l'image de cet été brûlant.
Il sont juste mauvais et ennuyeux.
J'essaie de lire.
Ce n'est pas un succès non plus.
Je me suis lancée dans une saga, mauvaise, et je lis quelque chose qui ne me brûlera pas les neurones.
L'histoire des Pleïades réécrite en roman de gare...

Heureusement que j'ai bien profité des filles.
Merveille abuse de son droit d'aînesse.
Elle menace sa soeur qui se colle à moi de "lui casser les dents".
C'est bien aussi.

18/07/2022

131ème devoir de Lakevio du Goût.

Devoir de Lakevio du Goût_131.jpg

Cette toile de Joseph Lorusso vous inspire sûrement quelque chose.
Mais que peuvent donc se dire ces trois personnes ?
À quoi donc pensent-elles ?
Bah, d’ici lundi vous aurez bien une idée.
Au moins, ça occupera peut-être les après-midis de canicule…

Bon déjà, ils ne sont pas ensemble.
L'autre, à sa table à part, un genre de représentant de commerce.
Je sais bien qu'on ne dit plus ça mais la fonction reste la même.
Il s'ennuie, il écoute la conversation du couple.
Lorsqu'on passe sa semaine dans des hôtels on hésite à aller se coucher, et une scène de rupture peut faire une soirée...

D'ailleurs il le sent, ils sont en train de rompre.
La fille s'ennuie et se demande où est passé le garçon joyeux qui riait sans cesse.
Il fait place à un garçon anxieux qui veut sauver la planète.

Elle aussi, elle veut sauver la planète mais sans s'impliquer.
Donner un peu d'argent de temps en temps, si elle y pense mais pas plus.
Là elle est d'accord.
Mais nettoyer les rivières, non.
Prendre des douches rapides, savonner, rincer en deux minutes, non !

Elle est comme la majorité.
Elle est comme vous.
Elle est comme moi.
Tous horrifiés par la forêt qui flambe et par les rivières à sec.
Mais incapable de résister à ce jean si tentant.
Ce jean qui traverse la moitié de la planète et empoisonne ceux qui lui permettent de l'acheter presque usé.

Elle passera devant le canal Saint Martin un jour où des bénévoles le vident.
Elle sera horrifiée par la machine à laver, encore utile mais sans penser qu'elle vient d'acheter la quatrième.
Dégoûtée par le vélo qu'on sortira mais elle continuera son chemin pour acheter ce nouveau smartphone, celui qui a un écran un peu plus grand que celui qu'elle a acheté il y six mois.
Elle continuera malgré tout à vivre sa vie sans se poser de question.
Surtout celles qui dérangent...

24/07/2019

Cherchez et vous trouverez.

Depuis deux jours, j'ai si chaud que j'ai cherché à m'enfuir de Paris.
J'envie parfois ceux qui ont de la famille en Bretagne ou en Normandie.
Être une Parisienne de souche n'a pas que des avantages.

Je me suis tournée donc vers Londres.
Tornade, la garce... annonçait un petit 25°C avec une légère brise.
Je me voyais déjà dans son jardin, lézardant au frais.
Hélas, les prix du train ont douché mon enthousiasme sans me rafraîchir.

Ensuite, j'ai lorgné vers la Bretagne et la Normandie.
Ça déborde !
On m'a proposé de venir en octobre.
Je n'y suis pas opposée mais c'est maintenant que j'étouffe.

Il fait aussi chaud, plus chaud qu'à Paris, chez l'une de mes sœurs que chez l'autre.
Et pour cause, elles vivent dans la même ville...

Alors, je vis dans le noir et c'est le Goût qui va aller faire du ravitaillement.
Regardez ce que m'a envoyé Tornade depuis les USA :

canicule,envie de fuite

01/07/2018

Vous aviez raison.

J'essaie de lire "Un appartement à Paris" de Guillaume Musso.

Je ne peux pas dire que je suis emballée.
Vu qu'en matière de forme il touche le fond, je ne m'attache même plus à la forme...
Et quelle forme ! Des citations nombreuses, des phrases qui fleurent l'atelier d'écriture mais l'atelier besogneux.
Quant au fond, l'enquête, bof...

Je suis certainement partiale car je lis trois livres en même temps et aucun ne me convient.
Je lis en même temps Tom Wolfe, l'auteur brillant du "Bûcher des vanités".
J'en lis un petit recueil de chroniques : "Sam et Charlie vont en bateau".
J'en suis à la première chronique et j'ai déjà arrêté.

Je lis aussi, enfin... Je lis... c'est vite dit, un livre prêté par une amie.
En fait j'avance laborieusement dans "La disparition de Stéphanie Mailer".
J'avais dévoré les deux premiers mais là, j'en suis à la moitié, et je fais une pause.
Heureusement que mon amie n'est pas pressée de récupérer son livre...

La chaleur m'empêche de lire.
Elle ne m'empêche pas de mordre, je suis d'une humeur de dogue et je bafferais tous ceux qui me parlent.
Même ceux qui me regardent.
Et le Goût qui est là, tranquille, comme un poisson dans l'eau...
Je le boufferais !

J'ai des périodes comme ça où je n'arrive pas à lire et où mon prochain me donne des envies de génocide...

Pourtant aujourd'hui, il va me falloir faire un effort.
Je n'ai pas l'intention de mettre le nez dehors, la chaleur me tue.

Je voudrais être à Tel-Aviv, il fait chaud mais tout est prévu pour ça, et j'habitais à côté de la mer.
Bon, elle est chaude, on a l'impression que la terre entière a pris un bain avant vous mais une "limonada" bien fraîche servie à l'ombre d'une terrasse, ça aide à supporter des températures extrêmes.
Surtout servie par un type brun et mat, beau comme tout...

Musso, ennui, canicule

23/06/2017

Hier, je suis sortie !

Depuis deux jours, nous vivions dans le noir.
Le Goût buvait du thé.
Je buvais de l'eau fraîche.
L'Homme, qui craint moins la chaleur que moi, sortait pour aller chercher de quoi nous faire une salade César.
Pompée sur le net...
C'est mauvais, je sais, on dirait du Goût...

Hier, nous avons tenté la recherche de la fraîcheur.
Alors nous sommes allés dans un centre commercial à Levallois.
Déjà il faut prendre le train.
Comme d'habitude, les ascenseurs de la passerelle étaient en panne.
Oui, je sais, les ascenseurs de la passerelle de notre coin sont notre coccinelle de Gottlieb à nous, une marque de fabrique.

En sortant à Levallois, il faut marcher.
"Sous le soleil exactement, juste en dessous".
Et il est chaud le bougre...

Suante et transpirante, j'atteins enfin l'endroit, une ouverture de sac, enfin il fait frais.
Sauf que le Goût et moi n'aimons pas les centres commerciaux.
Mais bon, on est venu pour être au frais.

Alors, on s'offre un café avec vue sur le parc.
Presque personne dehors sauf des mamies qui marchent d'un bon pas...
Elles veulent rejouer la canicule de 2003 ?.

Les boutiques ne nous intéressent pas, alors on décide d'acheter sur place les ingrédients de notre salade du soir.
Je ne suis pas non plus très Le.rc mais celui là a un côté exotique.
Et pour cause, certains rayons sont aussi tentants que La Grande Epicerie.
J'étais en plein désarroi depuis que je boude Monoprix.

C'était bien mais je ne ferais pas ça tous les jours.

canicule, volets clos, loup