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20/04/2022

Je suis passée à la radio hier.

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Le Goût m’a accompagnée chez le radiologue.
Il était précisé « Pas d’accompagnant sauf pour les enfants ».
Il est donc ressorti car il est plutôt légaliste.
Puis, trois quarts d’heure plus tard il est revenu, faisant fi de l’interdiction et personne ne le lui fit remarquer.
Comme pour les analyses, je lui ai tendu le tas de clichés et les comptes-rendus au cas où…
Bon, j’ai pu souffler car je n’ai rien de grave.
En vérité j’ai même un peu honte car depuis des années je me plains de « mon arthrose de la hanche ».
Je « chougne » que « je vais me retrouver avec une hanche en plastique et des mois de rééducation, tu te rends compte Minou ? » etc.
La radiographie montre, d’après le compte-rendu, que mes hanches sont en bon état et que « la hanche en plastique » ce n’est pas pour demain.
Pour l’épaule, le radiologue, un beau jeune homme brun et charmant, m’a rassurée.
Après avoir tartiné de longs mots sur son compte-rendu, il m’a dit « Légère tendinite de l’épaule… »
Évidemment, il y a bien une inflammation de l’attache du tendon et un « os qui pousse » et c’est douloureux.
Il vient de me retirer en deux mots la meilleure excuse pour pousser le Goût à repasser.
Mais comme j’ai mal malgré tout, même si l’infiltration ne lui semble pas utile, le repos de l’articulation reste recommandé.
Donc, je suis dispensée par le Goût de repassage jusqu’à la disparition de cette douleur à l’épaule.
Mais, même s’il repasse plutôt bien, comme je ne suis jamais satisfaite de sa façon de balayer ou de nettoyer, je sens que ça va mal finir.
Je ne supporte pas qu’on me dise quoi faire, c’est normal.
Mais je découvre après tout ce temps qu’il ne supporte pas mieux que moi qu’on soit derrière lui à lui dire quoi et surtout comment faire.
Tant que j’ai mal à l’épaule, il va falloir que j’apprenne à ne pas remarquer trop fort que les coins doivent s’approcher…

18/04/2022

Devoir de Lakevio du Goût N°121

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Ne dites rien, je sais...
Les rousses, les peaux claires, le Goût et gnagnagna « et patin et couffin » comme disait la mère de mon père.
Mais cette toile de Richard Miller me parle.
Et à vous ?
Vous dit-elle quelque chose ?
Nous devrions tous en savoir quelque chose lundi…

Que me dit cette toile ?
Que je vais faire grève !
Des jeunes filles en fleur, des ondines aux longs cheveux, des nues, des rousses encore des rousses !

Je veux de la diversité !
Des hommes, des enfants, même une pompe à essence au milieu d'un endroit désert !

Je veux même un lapin avec une grosse montre, un lapin qui court partout mais je refuse Alice !

Je veux des enfants cherchant des oeufs dans un jardin et même un bébé pleurant de déception parce que personne ne vient le chercher dans son lit.

Bon, elle est jolie cette jeune femme qui attend le prince charmant mais je crois que j'aurais plus d'imagination devant un homme ordinaire à qui on a posé un lapin.

16/04/2022

Gallen-Kalella.

J’ai emmené le Goût au musée, nous avons vu l’expo « Gallen-Kalella ».
J’ai bien aimé, il y avait peu de monde, on n’était pas entassé comme d’habitude dans des pièces trop petites.
Les œuvres de ce Finlandais sont essentiellement consacrées à son pays et aux gens de son pays.
Comme toujours, le Goût a été séduit par ces filles blondes et déshabillées et pas du tout par les paysages glacés et enneigés de Finlande mais dans l’ensemble ça lui a plu.
La lecture des cartels m’a montré que les mêmes légendes courent le monde.
Des filles, des sœurs sont devenues l’enjeu de paris entre des frères, des pères et de vieux messieurs.
Voire, comme dans « la légende d’Aïno » dont peut tirer une version supplémentaire de « La petite sirène ».
Encore une blonde déshabillée qui se transforme en poisson pour échapper à un vieux…
Je dois dire que j’a été particulièrement séduite par ces toiles représentant un lac gelé et une petite toile aux teintes ensoleillés qui la rendaient particulièrement « vivante ».
Voici deux des toiles que nous avons aimées.

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Devinez laquelle a le plus séduit chacun de nous deux…

11/04/2022

Devoir de Lakevio du Goût N°120

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Hopper prétend que cet escalier se trouve au 48 rue de Lille, à Paris.
Je n’en suis pas si sûr.
Je connais trop bien cet escalier pour croire Edward Hopper sur parole.
Mais vous, le croyez-vous ?
Qu’en dites-vous ?
J’espère en savoir plus lundi.

C’est toujours Le Goût qui est au clavier et qui écoute ce que je dicte…
C’est pourquoi mes commentaires seront rares ces temps-ci et c’est en « tannant » le Goût que j’en laisserai quelques-uns, lui déléguant la tâche de les poster…

Je suis arrivée péniblement en bas de l’escalier.
J’ai posé mon filet à provisions.
J’ai soupiré.
Je me suis demandé combien de temps encore je pourrai gravir ces marches…
Un jeune homme est arrivé derrière moi et m’a saluée fort civilement.
Je ne le connaissais pas.
Il m’a proposé gentiment de porter mon filet jusqu’à ma porte si je lui disais à quel étage s’arrêter.
J’ai dit « deuxième et demi, merci beaucoup ! » Monsieur.
J’ai commencé à monter les escalier en ahanant.
Puis j’ai vu le jeune homme me croiser en redescendant et me sourire au passage.
Je l’ai remercié et ai continué à monter.
Arrivée devant la porte, j’ai repris mon souffle, ouvert la porte et ai repris mon filet à provisions.
Je suis entrée et l’ai posé difficilement sur la table de la salle à manger.
J’ai sorti les courses, toutes les courses.
Mon porte-monnaie n’était plus là !
Ce charmant jeune homme s’était payé de son aide en prenant le porte-monnaie que, comme une idiote, j’avais laissé dans le filet…
Je ne changerai jamais, je ferai toujours confiance à l’humanité tout en professant une méfiance généralisée.

Cette histoire n’en est pas une.
C’est arrivé à la mère du Goût…



08/04/2022

L'épaule démise.

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J’écris ce matin sous la dictée d’Heure-Bleue.
Elle ne peut se servir de son clavier sous peine de relancer une douleur qui semble insupportable.
Elle commence donc sa note à haute voix :
« J’ai l’épaule en compote.
Je n’ai pas trouvé de radiologue disponible avant le 10 mai.
J’ai rendez-vous pour une échographie le 19 avril…
Il est heureux que je n’aie pas une jambe cassée.
Le temps que les uns ou les autres soient revenus de vacances de Pâques ou de Pessah, je serais morte de la gangrène.
En attendant, je prends mon mal en patience.
Enfin, j’essaie.
L’efficacité relative du Dolimachin m’amène à me demander si c’est une bonne idée d’en rapatrier la fabrication en France.
On ferait mieux de fabriquer des médecins et des radiologues…
En plus, je n’ai droit à rien en matière de médicaments.
De toute façon ma méfiance envers les médicaments me pousse à les laisser dans leur emballage…
Alors j’erre comme une âme en peine.
Du fauteuil à ma chaise, incapable de simplement les pousser.
Je demande au Goût de me faire ceci ou cela.
Il est étonnamment patient, je me demande ce que ça cache et si ça ne va pas finir un soir prochain avec une omelette aux champignons.
Et pas n’importe quels champignons…
Et c’est tout parce que je hoche la tête en parlant et même ça, ça me fait mal… »

Elle clôt sa note en me priant d’y ajouter un lapidaire « Et je ne peux même pas aller commenter les autres blogs… »
Et elle ajoutes « Et tu repasses, cet après-midi ? »
Je lui dis « Je vais essayer... »