Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/07/2022

131ème devoir de Lakevio du Goût.

Devoir de Lakevio du Goût_131.jpg

Cette toile de Joseph Lorusso vous inspire sûrement quelque chose.
Mais que peuvent donc se dire ces trois personnes ?
À quoi donc pensent-elles ?
Bah, d’ici lundi vous aurez bien une idée.
Au moins, ça occupera peut-être les après-midis de canicule…

Bon déjà, ils ne sont pas ensemble.
L'autre, à sa table à part, un genre de représentant de commerce.
Je sais bien qu'on ne dit plus ça mais la fonction reste la même.
Il s'ennuie, il écoute la conversation du couple.
Lorsqu'on passe sa semaine dans des hôtels on hésite à aller se coucher, et une scène de rupture peut faire une soirée...

D'ailleurs il le sent, ils sont en train de rompre.
La fille s'ennuie et se demande où est passé le garçon joyeux qui riait sans cesse.
Il fait place à un garçon anxieux qui veut sauver la planète.

Elle aussi, elle veut sauver la planète mais sans s'impliquer.
Donner un peu d'argent de temps en temps, si elle y pense mais pas plus.
Là elle est d'accord.
Mais nettoyer les rivières, non.
Prendre des douches rapides, savonner, rincer en deux minutes, non !

Elle est comme la majorité.
Elle est comme vous.
Elle est comme moi.
Tous horrifiés par la forêt qui flambe et par les rivières à sec.
Mais incapable de résister à ce jean si tentant.
Ce jean qui traverse la moitié de la planète et empoisonne ceux qui lui permettent de l'acheter presque usé.

Elle passera devant le canal Saint Martin un jour où des bénévoles le vident.
Elle sera horrifiée par la machine à laver, encore utile mais sans penser qu'elle vient d'acheter la quatrième.
Dégoûtée par le vélo qu'on sortira mais elle continuera son chemin pour acheter ce nouveau smartphone, celui qui a un écran un peu plus grand que celui qu'elle a acheté il y six mois.
Elle continuera malgré tout à vivre sa vie sans se poser de question.
Surtout celles qui dérangent...