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24/09/2020

Le Musée au temps du coronavirus

musée jacquemart-andré,turner,salon de thé

Hier, nous sommes allés au Musée Jacquemart-André.
Masqués et respectueux des "gestes barrières".
Nous avions réservé et imprimé les billets comme demandé.
C'était évidemment avec réservation et masqués, comme partout.

J'adore ce musée.
J'aime moins les expositions qui sont toujours à l'étage, dans des salles petites et souvent bondées.

Hier, nous fûmes ravis : pas de queue, des salles presque vides, les collections permanentes offertes à notre seul regard !
Nous sommes allés voir "les Italiens" comme toujours.
Mais sans amateur de photos qui gâche le paysage.

Turner ? Que dire...
J'ai vu de plus belles toiles de Turner à Londres mais jamais dans d'aussi bonnes conditions qu'hier à Jacquemart-André.
Cette visite fut un vrai bonheur.

Comme toujours, pas de visite dans ce musée sans un passage au salon de thé.
Nous nous sommes assis en terrasse, il faisait beau, le gâteau était délicieux quoique un peu sucré.
Bon, je dis ça le lendemain car je n'en ai pas laissé une miette...

J'espère que malgré le durcissement des mesures nous pourrons continuer à aller dans les musées.
Le musée au temps du coronavirus est un plaisir d'esthète.

musée jacquemart-andré,turner,salon de thé

 

 

 

 

20/04/2019

Vendredi.

Hier, il faisait beau et j'avais rendez vous chez le dentiste.
Son cabinet se trouve juste en face de notre ancienne adresse.

J'étais en avance.
Avec le Goût, on est toujours en avance...
On a repris nos habitudes : La terrasse du salon de thé près de la passerelle, les derniers potins du coin, qui a vendu, qui a fermé faute de repreneur, etc.

Même le Goût a trouvé cette promenade agréable.
Ça sentait le lilas, les passants étaient souriants, c'était bien.

Le détartrage fut long et pas toujours agréable mais impossible d'y échapper, j'étais là pour ça.
En revanche, celui qui "a pris cher", c'est notre ancien immeuble.
Il se vide et se dégrade.
Nous avons rencontré une ancienne voisine, elle nous a dit que l'immeuble a passé les fêtes sous le signe du Moyen-Âge...

Une canalisation a cédé, une de plus mais la plus odorante...
Tout s'écoulait sur la piste du parking et ça a duré trois semaines.
Les habitants devaient se soulager sur des journaux et porter leur offrande directement dans le local poubelle.

Imaginez dans quelles odeurs l'immeuble vivait !!!

Sachant que si vous prenez votre voiture au parking, elle peut recevoir un peu de tout ça au passage.

Je sais, c'est un peu scatologique mais sachant que cette voisine-amie paie un loyer de 1.700€ pour son appartement et que nous attendons toujours le remboursement de notre caution, je trouve le bailleur plutôt gonflé.
D'ailleurs, sur simple demande de votre part, je vous donnerai le nom de l'énorme groupe immobilier responsable de nombreux immeubles de France pour que vous évitiez de leur confier votre habitat.

banlieue, dentiste, salon de thé

08/10/2017

Nous aussi au village

Dans notre coin, coin que nous quitterons jeudi matin à l'aube, il ne se passe rien.
Enfin presque rien...

Quelques commérages au salon de thé.
Un braquage à la pharmacie.
D'un coup, vendredi, il y a eu les pompiers, la police, nationale s'il vous plaît, et la "BAC".

Nos fenêtres donnent sur le jardin.
Nous entendons siffler les trains mais nous ne voyons pas les rares passants qui passent, une baguette à la main.

Il nous faut, entre deux cartons, descendre faire les courses.
Ce jour là notre rue était barrée.
La rue d'à côté aussi.
Une "Miss j'ordonne", qui pensait que son uniforme lui donnait tous les droits voulait nous faire rentrer chez nous !
L'innocente !

Vous connaissez la maréchaussée.
Elle fait mystère de tout.
"Qué pasa" dans notre rue ?
Silence  de la part des autorités...
Des bonbonnes de gaz prêtes à sauter ?
Ce serait surprenant dans cette rue où il passe douze personnes les grands jours.

Nous avons donc fait le tour, un grand tour, pour rejoindre la "rue commerçante".
En passant de "l'autre côté", nous avons vu une grande échelle.
Une nacelle et dessus, des flics habillés en cosmonautes.
En train de négocier ? Peut-être...

Nous sommes passés au salon de thé, sa réputation de centre d'information n'est pas usurpée.
Nous y avons appris qu'un forcené était barricadé chez lui.

Que croyez vous qu'il arriva ?
Rien !
Au retour, notre baguette sous le bras, les pompiers quittaient les lieux, la police aussi.
On quitte le coin lorsque la rue s'anime enfin...

10/08/2016

La ville d'à côté.

J'ai passé avec Manou la journée d'hier dans "la ville d'à côté".

"La ville d'à côté" me fait un peu penser à Chatou sauf que c'est bien plus proche de Paris.
Paris, qui semble loin, loin, est juste à côté comme chez nous.

Pas un chat dans les rues, des maisons et des arbres.
Quelques jolis immeubles qui sont tous de la "pierre papier", le Goût et moi avons déjà vérifié.

Il y a une grande place avec une église et une halle pour le marché.
Il y a aussi un très chouette Monoprix...
J'irais bien vivre dans la ville d'à côté.
Hélas, comme partout, on vous fait payer le calme, la verdure et la proximité de Paris. On vous fait même payer ce que vous avez déjà financé avec vos impôts...

Nous avons bu un café dans un tout nouveau salon de thé.
J'espère qu'il tiendra le coup car le problème des jolies villes de banlieue, c'est que les habitants passent leur temps ailleurs pour gagner leur vie.

Je suis arrivée à la maison après le Goût.
Les nouvelles des enfants sont bonnes.

Ratatouille est arrivée au paradis.
Le chat a profité du calme ambiant pour lui faire sa fête.
Parfois les choses s'arrangent toutes seules...

Ville d'à côté, amitié, salon de thé