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08/10/2017

Nous aussi au village

Dans notre coin, coin que nous quitterons jeudi matin à l'aube, il ne se passe rien.
Enfin presque rien...

Quelques commérages au salon de thé.
Un braquage à la pharmacie.
D'un coup, vendredi, il y a eu les pompiers, la police, nationale s'il vous plaît, et la "BAC".

Nos fenêtres donnent sur le jardin.
Nous entendons siffler les trains mais nous ne voyons pas les rares passants qui passent, une baguette à la main.

Il nous faut, entre deux cartons, descendre faire les courses.
Ce jour là notre rue était barrée.
La rue d'à côté aussi.
Une "Miss j'ordonne", qui pensait que son uniforme lui donnait tous les droits voulait nous faire rentrer chez nous !
L'innocente !

Vous connaissez la maréchaussée.
Elle fait mystère de tout.
"Qué pasa" dans notre rue ?
Silence  de la part des autorités...
Des bonbonnes de gaz prêtes à sauter ?
Ce serait surprenant dans cette rue où il passe douze personnes les grands jours.

Nous avons donc fait le tour, un grand tour, pour rejoindre la "rue commerçante".
En passant de "l'autre côté", nous avons vu une grande échelle.
Une nacelle et dessus, des flics habillés en cosmonautes.
En train de négocier ? Peut-être...

Nous sommes passés au salon de thé, sa réputation de centre d'information n'est pas usurpée.
Nous y avons appris qu'un forcené était barricadé chez lui.

Que croyez vous qu'il arriva ?
Rien !
Au retour, notre baguette sous le bras, les pompiers quittaient les lieux, la police aussi.
On quitte le coin lorsque la rue s'anime enfin...