Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/11/2017

C'est à l'amour auquel je pense...

lakevio.jpg

Cette maison n'est pas à la campagne, elle est à Paris.
Où ?
Je ne vais pas vous le dire.
Je tiens à ma tranquillité et mon chat aussi.
Ma maison est peut-être dans le Marais où elle a été voisine de celle de René Fallet.
Ou bien dans le 17ème, où elle a entendu les crises d'angoisse de Brel.
Ou dans un autre arrondissement encore, le XIVème, et elle y a entendu la Jeanne de Brassens qui lui remontait les bretelles.
Il faut dire que l'ami Brassens revenait de voir les deux autres et les chopines avaient fait des dégâts.

Ma maison est hantée par ces illustres habitants.
Mes roses sont les plus belles et les plus odorantes.
Elles poussent en musique et se penchent en mesure.
Elles ont besoin parfois d'un tuteur, comme les trois copains...

Mon cerisier a inspiré Fallet, il a donné le nom des mes fruits à un de ses livres.
Celui où il demande "Comment fais tu l'amour Cerise ? ".
Ma maison, c'est "Les copains d'abord", on y croise des éditeurs, des poètes et même une cane.
La rumeur de la ville n'arrive pas jusqu'à ma maison, les cons sont bannis, j'ai même vu passer "La longue dame brune".
Ne m'en veuillez pas si je vous quitte.
J'entends la voix de Brel, chantant à tue-tête "les bourgeois, c'est comme les cochons, plus ça devient vieux"...
J'entends René, il ne tient plus sur ses jambes, "l'Amour Baroque", c'est épuisant...
Ils ont besoin de moi.

Commentaires

Que voilà un texte joli.

Les maisons jolies sont dans notre tête, ou notre coeur.

Écrit par : Sophie | 13/11/2017

Tu es ma Cerise...
Quand même, la maison de la rue Chapon était drôlement chouette...

Écrit par : le-gout-des-autres | 13/11/2017

"Tu es ma Cerise"... comme c'est mignon ;-)

Écrit par : Praline | 15/11/2017

Ce sont des maisons qui ont des jolies choses à raconter, heureusement qu'il en existe :)

Écrit par : Fabie | 13/11/2017

vraiment bien ton texte, Heure bleue
(René Fallet, faudrait que je me le remette en mémoire, celui-là!)

Écrit par : Coumarine | 13/11/2017

Je l'aime ta maison !
"...elles poussent en musique et se penchent en mesure..." et après ça tu dis que tu n'es pas poète ! ;-)
Si la longue dame brune repasse par là, tu m'appelles !

Écrit par : Praline | 13/11/2017

Super... Hier, justement, je suis allée à un concert de cabaret (et même pas à Bruxelles) ! Où un chanteur flamand, Koen De Cauter, chantait Brassens (mais pas la Cane de Jeanne, mais on a eu les Copains d'abord, les Passantes, un roi (pas le roi des cons) et même Heureux qui comme Ulysse qui ferait bien perler une petite larme ..................

Donc, ton texte est tout à fait bienvenu o:)))

Écrit par : Pivoine | 13/11/2017

Ouiiiiiiiiiii ! Il y a de bien jolies maisons encore dans Paris. des maisons secrètes avec verdure et chants d'amour.
Joli, billet, inspirée par l'heure bleue et la nostalgie des poètes sur quelques notes de musique (sans doute pas tes voisins !)
Bises

Écrit par : lakevio | 13/11/2017

très joli texte !

Écrit par : col/ang | 13/11/2017

Que voilà revenue la libraire et son style si personnel ! J'ai bien ri en imaginant Brel, Brassens, Fallet et les autres chopinant sec avant de rentrer chacun chez soi !
J'ai aimé... tu t'en doutes !

Écrit par : Gwen | 13/11/2017

Que du beau monde dans ta maison !
j'adore l'ambiance.
¸¸.•*¨*• ☆

Écrit par : celestine | 13/11/2017

Très joli texte.

Bleck

Écrit par : Bleck | 13/11/2017

Décidément, tout le monde s'en prend au cochon... Pauvre bête!

Écrit par : La Baladine | 13/11/2017

belle inspiration bucolique, artistique, musicale... c'est comme on dit, il y a tout, à Paris :-)

Écrit par : Adrienne | 13/11/2017

j'adore cette note même si je la trouve trop courte, c'est un vrai plaisir de te lire

Écrit par : emiliacelina | 13/11/2017

J'aime le Paris de cette maison. Bravo!
Je vous souhaite une bonne semaine.
Jean-Jacques'60
Berne, le 13 novembre 2017

P.-S. De Fallet j'ai beaucoup aimé les Carnets de jeunesse, 3 tomes, paru chez Denoël dans les années 1990.

Écrit par : jeanjacques666 | 13/11/2017

C'est que d'l'amour ton texte HB, que d'l'amour. Si tu y avais rajouté un peu de soupe aux choux, c'eût été parfait...
Quand je passe à Jaligny pour aller chez ma mère, je pense souvent à René Fallet. René Fallet est devenu l'âme de cette commune...
Tous les ans, on y décerne le prix René Fallet pour un 1er roman. Mais, attention, faut être âgé de pas plus de 45 ans. Alors, ici, je suppose que les carottes sont autant dire cuites...
Cela revient à dire que, passé 45 ans, nos écrits ne valent rien. Tiens, pourquoi pas un prix pour un 1er roman pour ceusses qui auraient entre 50 et 110 ans !

Le prix RENE FALLET est attribué, chaque année, depuis 1990, à l’auteur d’un premier roman de langue française, porteur d’un talent littéraire comme le fut à l’époque « Banlieue Sud-Est » pour René Fallet, en 1947, l’année de ses 20 ans.
Il est attribué à un premier roman.
L'auteur doit être âgé de 45 ans au plus, l’année de la publication du roman.
Le jury attend un roman dont l’histoire est habilement conduite, où l’on peut retrouver l’un des thèmes de prédilection de René Fallet (amour, amitié...), traité avec humour, poésie ou regard critique, au plus près de l’esprit de l’auteur.
Jury de présélection :
Un premier jury dit de "présélection", se réunit pour choisir de 3 à 6 livres qui sont ensuite soumis à un jury populaire. Le jury de présélection est composé de 9 membres agréés par l’association et par Madame Fallet.
Le lauréat de chaque année est invité à participer au jury de présélection l’année suivante.
Jury populaire :
Le jury populaire désigne le lauréat du Prix René FALLET par vote. Ce jury est composé de lecteurs, essentiellement du département de l’Allier, mais aussi de plus loin. Plus de 300 lecteurs s’y inscrivent chaque année, soit à titre individuel, soit au sein de Comités de lecture.

Écrit par : julie | 14/11/2017

Je ne voulais pas parler de "la Soupe aux choux", c'était le regret de René Fallet de l'avoir écrit mais ça a été son roman le plus vendu.
A cause de ça, nombreux sont ceux qui sont passés à côté de son talent et de sa sensibilité.
Je n'ai pas inventé son amour de la chopine, je l'avais comme client et je l'ai vu maintes fois en état "d'après chopine"...

Écrit par : heure-bleue | 14/11/2017

ton titre et une chanson de Françoise Hardy...tu l'a pas mise...sniff...lol

Écrit par : Tarrah | 14/11/2017

J'adore !! ton texte est un vrai petit bijou !

Écrit par : Colette | 14/11/2017

Du cousu main!

Écrit par : mab | 15/11/2017

Un très joli texte très inspiré! Fallet y penser!

Écrit par : alezandro | 16/11/2017

Les commentaires sont fermés.