10/06/2006
Je me triture les neurones
L'homme, rentré presque frais comme un gardon du pays des cigognes, repart mardi dans le village des nappes alsaciennes qui arrivent directement de Chine, après la visite chez son chirurgien.
Il me demande de venir avec lui, ma dernière expérience de séjour dans ce verdoyant village français ne m'a apporté grand chose, si ! Une grosse crise d'asthme ! J'ai eu la malencontreuse idée de me faire sulfater directement par avion, j'avais été confondue avec une grappe de raisin ou le vent taquin avait joué avec mes bronches...
Au bout de huit jours, écoeurée des cigognes, les vraies, les fausses vendues tout le long de la rue principale, j'avais pris mon Munster, ma choucroute et mon Muscat puis j'avais regagné mes pénates, en train, j'avais profité d'un wagon qui se vidait mystérieusement.
Il faut dire qu'une panne de climatisation exaltait l'odeur du Munster.
Ma conscience, maudite soit-elle, me dit d'aller tenir compagnie à l'homme, l'appel des restaurants gastronomiques aussi.
Mais comme je suis la reine de la procrastination, j'hésite.
10:36 | Lien permanent | Commentaires (26)
08/06/2006
Paris, ma bonne ville
Je suis une incurable parisienne, j'aime ma ville malgré le bruit, la pollution et l'odeur comme a dit un vieillard (je le rassure, je n'ai pas 10 enfants et je ne touche aucune allocation, sauf celle du chômage et c'est un plaisir minuscule).
Hier, j'avais RV avec une amie dans le bar d'un hôtel, bar où j'allais passer des après midi délicieux avec une autre amie, qui depuis est exilée, c'est son destin d'être exilée. Notre place dans le coin sombre était prise par un couple d'amoureux seuls au monde, il n'était plus l'heure de commander nos tartines de saumon avec notre verre de vin rouge mais en buvant mon café, attendant mon amie, mon livre à la main que je ne lisais pas, je nous voyais, je te voyais aller chercher un cendrier neuf, le service pendant quelques mois a été hésitant, lorsque tu passeras par Paris, tu verras que le service est à nouveau à la hauteur.
Puis, je suis partie à pied sur les traces de mon enfance, j'ai rejoint le 17ème arrondissement et j'ai diné, en terrasse, il faisait beau hier, sur la place de l'Eglise à côté du square des Batignolles, pas de voiture ou si peu, une église de la verdure, avec de l'imagination, on aurait pû se croire à la campagne.
Mais j'étais à Paris et je n'aime pas la campagne, si 3 jours, juste le temps de regretter Paris !
En rentrant, couchée avec Balagan étalée à côté de moi, j'ai fini "La touche étoile", le livre testament de Benoite Groult, je suis toujours partagée, je ne sais si j'ai aimé ce livre, ce livre de privilégiée même si la mort la guette, ce livre de petite fille jouant au croquet sur une place bretonne, je comprends ses combats, je sais que finalement nous avons peu gagné avec le féminisme pur et dur.
Mais ma journée fût douce.
09:19 | Lien permanent | Commentaires (25)
06/06/2006
Post it
Salut à toi l'homme, toi qui va bien puisque tu as oublié de me téléphoner ce matin !
Lorsque tu viendras sur mon blog, pour vérifier que ton ordinateur fonctionne dans ton village à cigognes, n'oublie pas mes petits souliers.
Je sais, je m'y prends tôt, nous ne sommes que mardi et tu as largement le temps d'oublier, tu vas certainement oublier sauf le Muscat, tu as raison, c'est du liquide et tu dois boire sans modération, de l'eau.
Il fait beau sur Paris ce matin, la pollution est de retour avec les parisiens, cet après midi, je vais aller voir notre généraliste, tu sais celui qui passe à la télé.
Comme je tousse comme une malade, je préfère qu'il écoute mes poumons, plutôt que de parler de sa prestation télévisée.
10:13 | Lien permanent | Commentaires (26)
05/06/2006
Message à l'Ours
Ton père est parti ce matin à l'aube, je suis seule un lundi férié, en plus.
Même si les copines sont là, le téléphone c'est pas fait pour les chiens !
Je parlerai d'Almodovar et de Sex and the City si je veux.
Si tu fais des commentaires sur mon blog, je changerai de blog et de nom, tu ne me trouveras plus.
En dehors de ça rien, la rue est vide, Balagan dort et j'ai l'impression d'avoir été abandonné comme une bestiole qu'on met à la fourrière pour partir en vacances.
PS : Pour la compréhension de mes lecteurs, non, je ne meurs pas d'ennui, si seulement diné avec mon fils Samedi, il n'aime pas Almodovar, depuis le temps, je le sais, il n'aime pas mes lectures, il trouve que je parle trop du cancer de son père.
JE VOULAIS JUSTE rappeler à mon ours que ceci est mon blog, que j'écris ce que je veux et que si l'ours veut un blog, il lui suffit d'en faire un !
10:10 | Lien permanent | Commentaires (27)
03/06/2006
Je m'active enfin je ne vais pas tarder
J'ai invité l'ours, jolie jeune fille et la mère de cette dernière.
Donc, je dois faire la cuisine, préparer la valise de l'homme (demain la valise) ranger le bazar, arroser les plantes.
Arrêter de jouer avec cet ordinateur.
Répondre à mes mails, oui Lulu, la semaine prochaine, je suis seule, je vais pouvoir passer des heures devant l'ordinateur, aller enfin faire un tour au Louvre, aller chez la chercheuse d'appartement.
J'irai même, si elle confirme son invitation chez une blogueuse à chats.
Voila, je me mets au travail.
PS : Mon clafoutis cuit et enbaume la cuisine, l'homme n'a renversé que le sucre.
L'autre jour, c'était la salade de pommes de terre, prête à être dégustée, qui a fini dans le couloir, il a
vaguement nettoyé, passé de la cire, je commence juste à moins glisser !
14:55 | Lien permanent | Commentaires (20)