24/06/2006
Bataille autour de l'érotisme
Le Point, en perte de vitesse comme la plupart des magazines, a produit un numéro spécial sur l'érotisme.
C'est bientôt l'été, les français b... plus pendant les vacances, faisons donc du fric en attendant les marronniers de la rentrée, la rentrée scolaire, la rentrée politique, la hausse des prix etc etc.
Mais le Point ne donne pas dans le vulgaire, il n'est d'érostime que littéraire, et que je te parle de Bataille, de Sade, d'Apollinaire et de ses 11.000 verges, et de Rimbaud, ses poèmes bi, poème à l'homme, poème à la femme.
Ils sont quelques uns à se gargariser d'érotisme sur France Inter, ils ne parlent pas de cul, ils parlent de littérature, ne pas confondre le peuple et l'élite.
Régine Desforges ? pff... Rice ? pff... Rey ? pfff... C'est du porno soft pour femmes en mal de mâle.
Naïve, je ne comprends pas que ces intellectuels imbus de leur personne aient besoin d'un alibi culturel pour parler de cul.
Erotisme, tu parles, tu peux enrober comme tu veux, ça finit toujours pareil, le machin dans le machin et même si tu te sers de tes oreilles, c'est une image, le but final c'est de prendre son pied.
Ces beaux messieurs, pas de femme, pour parler de sexe avaient tous dépassé depuis longtemps l'âge de la puberté, j'ai eu la sensation que les seules vibrations qu'ils connaissaient encore, étaient de s'écouter débattre sur le sexe des anges...
10:45 | Lien permanent | Commentaires (16)
23/06/2006
Comment j'ai failli partir en WE
Plus personne n'ignore que j'ai une bestiole qui s'appelle Balagan, plus personne n'ignore que c'est une chatte fugueuse, voleuse et onéreuse.
Les rares fois où je pars, je confie ma sale bête, empoisonnée par un voisin hargneux dès son plus jeune âge, à ma voisine qui a 81 ans depuis 3 ans !
Balagan a survécu à Tel Aviv, la vie n'est pas facile pour un chat des poubelles (nom qu'on donne la bas aux chats errants et ils sont nombreux) à Bruxelles (l'ennui a failli la rendre encore plus névrosée) et à un retour peu glorieux à Paris.
Ma voisine est en vacances, mon fils part en WE, une amie est de mariage, l'homme toujours dans son village alsacien, Madame de habite dans la banlieue Ouest et même mon épicier a des problèmes avec sa belle mère (elle est gravement malade et hospitalisée).
Comment faire garder son chat dans ces conditions , j'habite un petit immeuble parisien, au premier étage, je suis seule, les 2 appartements voisins sont vides, le deuxième est vide également, ma voisine est partie et elle est seule à son étage aussi. Je comprends la difficulté des parisiens à se loger lorsqu'on connait le nombre d'appartements inoccupés et qui le resteront.
Au troisième, personne, un appartement à louer, trop cher, il est en location depuis plusieurs mois.
Au quatrième, personne, une malade mentale en cure pour une durée indeterminée.
Si ce WE, je suis malade, il ne me restera que les urgences médicales !
Paris offre d'immenses possibilités, les musées sont superbes, les restaurants nombreux, la programmation des cinéma offre le pire et le meilleur.
Mais quel homme politique se penchera sur la solitude en milieu urbain.
J'oublie une petite chose, si ma chatte fantasque a besoin d'un vétérinaire ce WE, il ne me restera que les urgences, même les vétérinaires partent en WE !
10:03 | Lien permanent | Commentaires (18)
21/06/2006
Connexion incertaine
C'est la faute à la vie si ma connexion est toujours incertaines, fallait pas partir ailleurs, des ailleurs avec des "connections" étrangères !
Je suis allée à la banque aujourd'hui, comme nous ne savons pas faire simple, ma banque et mon médecin traitant, sont dans le Marais, un quartier où j'ai vécu, j'y retrouve des amies, je vais me faire offrir une ricoré dans un magasin ami et je flâne.
Je me suis arrêtée dans un "bistrot branché" pour manger un club sandwich, en dehors de son prix, il n'avait rien d'époustouflant. J'ai regardé les sacs dans une boutique dont le nom commence par un Z et finit par le nom d'un écrivain qui possède un fauteuil, un demi-smic pour un sac, qui ne durera qu'une saison, sont fous ces gens là, z'ont pas entendu parler des salaires qui diminuent comme peau de chagrin.
La patisserie, délicieuse, celle que j'ai toujours connu a disparu, c'est aussi devenu un magasin de vêtements féminins à des prix, des prix pour touristes innocents ?
Je suis allée flaner dans un autre magazin, un très beau magasin, je n'ai jamais rien acheté dans ce magasin, même au temps de ma splendeur, c'est indécent.
Comme ma pile de livres ne cesse d'augmenter, je me suis contentée de fleurs, les dernières pivoines.
J'ai eu l'homme au téléphone, il n'a plus le feu sacré mais on en revient toujours au même point, le fric, l'artiche, le flouze, les radis, les maravedis, les sous, j'aime ce mot "sou", ça a un côté désuet, un côté économie, l'époque ou il n'était pas possible de se créer des besoins artificiels
20:25 | Lien permanent | Commentaires (20)
20/06/2006
Tu ne rentreras ce soir
Tu ne rentreras pas ce soir, ce n'était pas prévu, tu avais dit mercredi, tu ne rentreras pas non plus mercredi mais un autre mercredi, lequel, je reste méfiante.
Je resterai avec Balagan, elle jouera avec sa souris, je m'endormirai sur mon livre comme chaque soir, tu ne prendras pas toute la place dans le lit, au matin, ce lit ne sera même pas défait, je dors comme une gisante.
Tu ne rentreras pas ce soir, je ne peux même pas écrire que tu me laisses seule avec mon désespoir, les moments difficiles que nous venons de passer, la tension accumulée, la peur de te perdre, tout cela à la fois me donne un besoin de solitude.
Je t'imagine dans ton village de cigognes, les vraies, les fausses, remontant le chemin qui conduit à ton hôtel, toujours le même, dinant seul devant ton journal.
Comme d'habitude, tu n'as pas emporté assez de chemises, as tu pensé au service d'étage ?
Passeras tu faire un tour ici pour vérifier ta connection ?
J'irai voir ton fils jeudi, nous déjeunerons ensemble et Madame de aura fini de corriger ses copies, elle repartira à la chasse de l'appartement idéal, celui qui n'existe que dans les rêves.
Tu ne rentreras ce soir, et demain sur la place de la Mairie, devant la fontaine, tu attendras vainement le sommeil, c'est la fête de la musique, à toi les flonflons et l'accordéon.
A moi, les sonates de Rossini, le petit pull marine toujours au fond de la piscine, je poserai délicatement "J'suis le plus beau du quartier" et j'aurai l'impression que mon fils, cette fois, c'est le mien est à côté de moi....
12:35 | Lien permanent | Commentaires (22)
19/06/2006
La rose bleue du Caire
L'homme n'est toujours pas revenu, il parle de mercredi, j'espère autre chose qu'une promesse de Gascon.
Message personnel pour l'homme si tu passes par ce blog : "Tu as un RV à prendre pour ton scanner, un WE à la campagne prévu, un fils qui n'a pas la pêche. Seule bonne nouvelle, j'ai enfin reçu mon ticket de caisse"
Aujourd'hui, je traque la poussière en écoutant de la musique, la mienne, celle que j'aime, celle que j'écoute seule, j'arrose les plantes, mes plantations montent en graine mais point de fleur, sauf 2 petites roses jaunes qui ont aimé le produit à vitres.
L'après midi s'écoule doucement avec Lili Boniche, je rêve d'Alger la Blanche que je n'ai jamais vu.
J'ai retrouvé la musique du film "Priscilla folle du désert" en hébreu ! et j'éternue à gogo.
Finalement, le ciel peut attendre, la vie est belle, pas de tontons flingueurs, ni de Rabi Jacob à l'horizon, je suis comme une image, je rêve de vacances romaines, de diamants sur un canapé mais je ne fais pas preuve d'intolérable cruauté. Volver dit elle !
15:40 | Lien permanent | Commentaires (13)