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01/05/2006

Les cons ça ose tout etc etc



Aujourd'hui dans mon quartier, c'est la journée "Portes ouvertes Ateliers d'Artistes", des passages qui conduisent dans des endroits saugrenus, la campagne à Paris, à deux pas de chez soi.

Que les oeuvres exposées ne plaisent pas forcèment, le problème n'est pas là, ces portes sont ouvertes, le public est familial, l'atmosphère chaleureuse.

L'homme et moi apercevons un panneau dans une ruelle étroite, la curiosité nous pousse, nous arrivons ailleurs, nous ne sommes plus à Paris, nous ne sommes plus en France, nous sommes dans des souks, à la cour des miracles, au pays de la débrouille, ça sent la merguez, le shit et la bonne humeur, nous ne faisons pas d'angélisme, justement ceux qui squattent là ne sont pas des anges mais pas forcèment des démons, leur absence de dents doit certainement plus à la misère qu'à la bagarre, et même qui sommes nous pour juger.

Nous sortons et tombons sur un mec à moumoute, qui doit vénérer Jeanne d'Arc, ils nous demandent si nous sommes du quartier, que lui dire, oui nous habitons le quartier, nous l'adorons, c'est une chance, à Paris il est plutôt difficile de se loger.

Et le vieux con nous explique que le DAL, un faux curé et je ne sais plus qui est responsable de cet état, que ces gens ne payent même pas l'électricité, que c'est une mafia et que celui qui dirige cette bande d'éclopés de la vie a le bras long.

L'homme ne prend même plus la peine de répondre, moi non plus.

La France est encore un pays riche et même si je paye indirectement l'électricité de ces squatteurs, je les préfère au chaud que dehors et je n'ai aucune envie de voir ce petit coin de verdure récupéré par des promoteurs !

29/04/2006

Je me souviens



Je me souviens de notre première rencontre, sur mon lieu de travail, de son invitation d'aller au cinéma (nous n'avons jamais vu ce film), un jour il est passé à la télé, dès les premières images, nous avons éteint, pourquoi gâcher un souvenir.

Je me souviens de ma joie et de ma peur lorsque j'ai appris que j'allais avoir un enfant, je me souviens d'avoir mis un coussin sous ma jupe, pour voir.

Je me souviens de la naissance de l'ours, d'avoir eu la sensation de le connaitre déjà et de ma peur de ne pas savoir élèver cet enfant; Je peux dire maintenant, que grâce à lui, j'ai eu de la chance, c'est devenu un homme bien.

Je me souviens de nos débuts, fauchés du début à la fin du mois, des repas avec les copains, un drap en guise de nappe et tous assis par terre faute de chaise (c'est depuis cette époque que je déteste les paupiettes de veau).

Je me souviens de mon premier chat et de mon chagrin lors de la dernière visite chez le vétérinaire, je me souviens avoir dit : "Plus jamais ça" Balagan est là pour prouver qu'il ne faut jamais dire "plus jamais".

Je me souviens, hier soir, des amis de cette époque là étaient la pour le premier diner de l'homme après son opération.

Je me souviens qu'hier soir, nous n'avons pas parlé du passé mais de l'avenir.

J'espère que mon avenir sera aussi doux que mon passé...

28/04/2006

Drôle d'oiseau



Je fais un drôle d'oiseau ce matin, l'infirmière qui pique l'homme est venue l'autre jour avec une grosse conjonctivite.

Devinez qui ce matin se retrouve avec un oeil à demi-fermé ou si je suis optimiste à demi-ouvert, en plus j'ai mal, qui va aller chez le médecin cet après midi, pour changer, l'homme est allé se faire plaindre hier, son redon après avoir cicatrisé trop vite (on a dû lui retirer un peu vivement) refuse de cicatriser normalement.

Après avoir contribué à la construction d'une piscine pour le dentiste, je crois que nous participons activement à l'achat d'un mas dans le Luberon pour le généraliste et d'un demi-queue pour le véto.

Je finis par me demander si libraire fût un bon plan de carrière ?

27/04/2006

Scènes de la vie conjugale



Dans chaque homme sommeille un petit garçon, imaginez le chirurgien qui va opérer votre homme, en maillot de bain sur la plage demandant à sa maman : "Hein Moman, c'est moi qui est fait le plus gros chateau ?", il devient tout de suite plus accessible.

L'homme est en pleine régression, on dirait un petit garçon qui s'ennuie pendant les vacances : " J'ai fini mes mots fléchès" - "J'ai mal, touche, c'est chaud, c'est froid".

Vers 10 h "J'ai faim" "Mange une banane" répond la femme-mère qui lave la cuisine, la chatte perturbée de vivre avec un enfant a encore uriné à côté de son plat.

Je me souviens de ma première crise d'asthme, je respirais, enfin j'essayais de respirer assise sur le rebord de la fenêtre, l'homme, en pleine forme à cette période m'a dit : "Respire autrement !".

Pourquoi, ne sommes nous pas capables du même détachement ?

Pourquoi ne sommes nous pas capables, de faire comme un homme, le mien toujours, j'avais un lumbago, on venait me piquer les fesses matin et soir, et il a trouvé qu'une promenade me ferait du bien, résultat le soir même, je pleurais de douleur dans le lit conjugal.

Tout ça pour dire, je suis fatiguée, j'ai envie de vivre normalement pas avec un gamin capricieux, je sais, je ne suis pas patiente, c'est récent et pourtant, j'ai l'impression que ça dure mais que ça dure...

26/04/2006

Et ça continue encore et encore



Je ne sais pas si vous vous rappelez mais mon ours a fait une chute de scooter, il a passé quelques radios, le tout vite jeté aux Urgences d'un hôpital de l'Ouest parisien.

Et puis l'ours s'est fait voler la vedette, par son père, son père qui a tenté sa première sortie parisienne (voir son généraliste dans le Marais, il a oublié de lui demander l'ordonnance, objet de sa visite), il est rentré, épuisé, a diné, fort bien, l'homme a des repas à rattraper et, crevé, s'est couché sans regarder ce chef d'oeuvre français "Les Choristes"..

Je ne regrette pas d'avoir zappé ce film à sa sortie, j'ai trouvé ça aussi nul que "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain", à part la voix de petit blond, qui a certainement mué depuis la sortie du film et la bonne bouille du petit orphelin que Jugnot embarque avec lui à la fin du film, encore une invraisemblance, je pense que même au début des années 50, on n'avait pas le droit de se choisir un fils adoptif sans paperasse.

Donc, je parlais des radios de l'ours, ces fameuses radios qui disaient que l'ours n'avait rien à son coude, eh bien si, l'ours a quelque chose à son coude, il avait une fracture, mal réduite, un cal s'est formé et ce nerf qui porte un nom charmant, "le petit juif", coincé...

Il faut donc casser, remettre "le petit juif" à sa place et mon enfant chéri a RV à l'hôpital de l'Ouest parisien le 19 mai, son père chéri a RV avec son chirurgien le 15 mai.

Qui va passer d'un hôpital de l'Est parisien à un hôpital de l'Ouest parisien.

Et je n'ai pas encore parlé de jolie jeune fille qui a aussi quelques problèmes de santé.