04/07/2006
Orages, ô joie, ô espoir
La tempèrature monte, Balagan miaule, les nerfs font des noeuds, une fleur rouge est née ce matin sur ma fenêtre.
Les enfants de l'école d'à côté sont en vacances ou silencieux, on entend parfois un bébé qui pleure au loin, il est comme moi, il attend la pluie, la pluie bienfaisante qui chassera la pollution, qui rafraichira (enfin, je l'espère).
Le temps se couvre, mon humeur sombre, c'est pas vrai mais je trouve ça beau.
J'attends Madame de, l'homme a faim.
C'est un jour sans importance, c'est un jour important, nous sommes ensemble même si nous avons la flemme de parler.
L'avantage des vieux couples, c'est que lorsque le temps est à l'orage, ils n'ont pas besoin de parler et même pas besoin de se disputer.
C'est presque Brel "la chanson des vieux amants".
12:35 | Lien permanent | Commentaires (12)
03/07/2006
Ay ! Que calor !
Il fait tellement chaud que mes mots se font la malle, j'en perds mon latin, en ce qui me concerne les infos, c'est du chinois.
J'ai les mots sur le bout de la langue mais je reste muette du clavier.
Un peu de soleil dans l'eau froide mais pas plus.
Je n'arrive plus à lire.
J'ai oublié comment on disait soleil en hebreu.
J'aimerais que le Dieu Ra prenne des vacances.
Je vis dans la pénombre mais le thermomètre grimpe.
Qu'on m'apporte des orages et pourvu qu'il pleuve jeudi, mariage pluvieux = mariage heureux !
11:12 | Lien permanent | Commentaires (21)
02/07/2006
Foot, forcèment foot !!!
Je n'aime pas le foot, je n'aime pas le sport en général, mais je déteste le foot en particulier.
Il m'arrive de prendre du plaisir à regarder un joueur de tennis, souvent un bel homme, envoyer de toutes ses forces une petite balle jaune, mais le foot.
Le foot, c'est la bière, le bruit, des hommes qui gagnent des sommes indécentes à courir après un ballon, des noirs ou des arabes qui se retrouvent acclamés par la foule en délire parce qu'ils auront marqué un but et qui redeviendront des français d'origine étrangère si par malheur leur camp perd !
Le foot, en ce qui me concerne, c'est mon beauf ou celui de Cabu, affalé sur son canapé en train de "bouffer" une pizza froide, hurlant à en renverser sa bière.
Finalement, le monde change peu, des jeux cruels, pas forcèment du pain mais à boire.
Et pendant ce temps là, on meurt toujours de faim dans une indifférence générale.
10:55 | Lien permanent | Commentaires (15)
01/07/2006
Retour de l'homme, WE caniculaire, mariage et autres petits riens
L'homme est rentré, tout beau, tout bronzé enfin le bronzage les mains et le visage, l'homme est comme moi ce qu'il préfère dans le soleil, c'est l'ombre.
Il est beau et chaud (contrepétrie belge), pas de vent, des départs en vacances, conséquence directe pollution à l'azone et respiration laborieuse pour certains dont je suis.
La cigarette est un péche, l'alcool aussi mais moins, la France produit du vin, du marc, du cognac etc donc prudente mise en garde, un simple "A consommer avec modération" alors que sur un paquet de cigarettes, vous avez droit à "Fumer tue", c'est moins soft.
En période pré-électorale, il est défendu de parler de choses qui fâchent, seuls les pauvres fument et boivent, tant pis pour eux et même tant mieux, lorsqu'ils mourront, ils ne toucheront pas leur retraite, petite, alors qu'ils auront travaillé à la chaine; Mais la voiture, la sacro sainte voiture, celle qui envoie sa pollution partout, celle qui s'infiltre chez vous, celle qui klaxonne, celle qui envoie de l'ozone dans notre atmosphère déja fort mal en point.
Pas question d'interdire la voiture, c'est plus facile de faire dire au présentateur de la météo, en montrant une carte de la France, jaune et orange, que les personnes atteintes d'affections respiratoires doivent rester chez eux.
Les voitures peuvent sortir, moi non !
Il est fortement question que l'homme reparte en Alsace, cette fois, si je trouve quelqu'un pour garder Balagan, je pars avec lui, je reviendrai au bout de 8 jours excédée des cicognes et des nappes alsaciennes chinoises, je me ferai pulvériser au sulfate de cuivre, comme la dernière fois, mais j'aurais un peu moins chaud la nuit !
Le mariage, celui de jeudi, j'ai pas encore envie d'en parler.
09:25 | Lien permanent | Commentaires (15)
30/06/2006
Un lit à soi
Tout le monde n'a pas un lit à soi, certains n'ont même pas de lit du tout et dans les appartements parisiens qui rétrécissent comme peau de chagrin au fur et à mesure que le pékin moyen s'appauvrit, faire chambre à part est un luxe qui n'est pas à la portée de toutes les bourses.
Si la vitesse du vent, si un pépin de dernière minute, si si si..l'homme rentre ce soir, pas triomphant mais il rentre, scanner et autres farces de la vie l'attendent.
Virginia Woolf, féministe avant l'heure et dépressive toute sa vie, elle finira par se suicider en se noyant, pour être certaine d'arriver à ses fins, elle entra dans l'eau, les poches lestées de pierres; Cette dernière réclamait déjà une chambre a soi.
Donc ce soir, sauf, sauf..je récupère l'homme et je perds ma chambre, la liberté de trainer jusqu'à pas d'heure en regardant des DVD niais, vus et revus.
Je redeviens une femme mariée jusqu'au prochain départ de l'homme qui part pour 4 jours et revient au bout de 3 semaines.
Finalement, une certaine expérience du mariage avec le même homme me fait dire qu'un mariage à mi-temps n'est pas forcèment une mauvaise chose.
11:11 | Lien permanent | Commentaires (21)