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La Coupe du Monde de foot est finie, chic, sur une victoire des italiens, chic.

Je ne connais rien au foot, je ne connais même pas le score, le seul joueur que je suis capable de reconnaitre, c'est Zidane.

Hier, Madame de, l'homme et moi avions constaté une certaine agitation dans les rues de Paris, drapeaux tricolores accrochés aux fenêtres, drapeaux tricolores accrochés aux voitures, klaxons intempestifs, parisiens imbibés dès 16 heures, j'avais peur de la nuit à venir.

Hier soir, l'homme était descendu chez son épicier arabe pour regarder le match avec ce dernier, il est revenu au bout d'un quart d'heure : "Le foot, c'est chiant", formule lapidaire qui a le mérite d'être claire.

Ma rue était calme, à peine attendions nous quelques cris lointains, nous avons allumé la télé et nous sommes tombés sur la fin du match, des tirs au but que ça s'appelait, ne me demandez pas de vous expliquer mais il est apparu que les italiens avaient gagné.

Je remercie l'Italie de sa victoire, ma nuit fût reposante, ni klaxon, ni voix avinée portant loin.

Il faut combien d'années pour s'habituer ?

Le prochain est fixé au 20 juillet, la visite au chirurgien le 28 Aoüt.

Au bout de combien d'années, on prend ce genre de chose comme un simple détartrage ?

Hier en fin de matinée, le marié n'était pas en avance, la mariée était en retard, la mère du marié était là, ils avaient tous menti sur l'heure de la cérémonie pour que la mère et future belle mère sois à l'heure.

Je savais qu'ils avaient menti, l'homme ne râlait pas, il ne regardait pas sa montre toutes les 3 secondes.

Je suis arrivée au café Jules, en face de la Mairie, et j'ai bu mon premier café de la journée, après j'ai plutôt fonctionné au champagne.

Elle était ravissante, lui comme d'habitude était le plus beau du quartier.

Ce fût un mariage gai, pas programmé, des amis sont passés, sont repartis, d'autres sont venus les remplacer, les fleurs ont été déposées au hasard.

Ils ont eu le mariage rêvé, leur mariage.

Ce matin, l'ours et la jolie jeune fille dorment dans la suite royale d'un hôtel parisien.

Nous leur souhaitons autant de bons moments que nous en avons eus et que nous aurons encore.

Aujourd'hui, tout à l'heure, je pars à un mariage.

Qui à une idée de mon lien de parenté avec eux ?

Le gagnant n'aura rien, je ne suis plus sur 20six et même la bas les bonbons ont disparu.

Dieu ne pouvait être partout, alors il a créé la mère !

Hier soir, pendant que je regardais sur Arte un film israélien "Quel endroit merveilleux", un film où on ne parle ni d'attentat, ni de Tsahal, un film qui ne parle que d'une ville bruyante, sans jamais la nommer, de la route 146, du désert et de paumés, eh bien j'attendais l'orage.

Ce film parle de racisme, sans parler de Palestiniens, mais de Thaïlandais. Ces derniers sont nombreux en Israël, à force de voir arriver en Thaïlande des Israéliens après leurs trois années d'armée, ils ont cru qu'Israël était un grand pays et sont venus en masse, cultiver les plantations, et s'occuper des personnes âgées le Shabbat.

On retrouve dans ce film, le racisme ordinaire, celui de l'Israélien moyen qui n'aime pas l'autre, ils sont ni pires, ni meilleurs que les autres, là bas...

On y voit les bordels pour Russes, avec des femmes qui sont arrivées clandestinement croyant trouver une vie meilleure.

Un film dont ne parlera ni le monde Diplo, ni Daniel Mermet, pas un seul Palestinien, pas un seul journaliste d' ha rutz sheva (Canal 7, un médium interdit par la loi israélienne, il incite à la haine raciale, pour eux un bon arabe et un arabe mort) vous pensez bien que notre cher Daniel Mermet lors de son émission consacrée à Israël n'a trouvé que lui comme interlocuteur !

C'est tellement facile de raconter partout que le peuple israélien est le grand méchant loup et le gentil palestinien la petite chèvre qui va mourir au matin.

Tout ça, pour dire, que je n'aime pas les émissions tronquées de Mermet et que je ne lis plus le Monde Diplo depuis longtemps .