29/06/2006
En attendant Godot
Les cigognes apportent les bébés mais ne ramènent pas les maris.
L'homme est toujours aux pays des cigognes, du munster et de la choucroute et surtout des vendanges tardives.
Chaque jour, nous nous parlons au téléphone, chaque jour, il me dit qu'il rentre demain; Demain est un autre jour...
Et pendant ce temps là, je vis, je m'étale dans le lit conjugal, je me promène avec un jeune homme qui a presque l'âge de mon fils.
Je me suis rappelée ce matin que les soldes avaient commencé hier.
Ma voisine, gardienne de Balagan, n'est toujours pas revenue.
Je suis allée dans le marais sur les traces de ma jeunesse enfuie.
Je ne me sens pas l'âme d'une femme de marin...
10:00 | Lien permanent | Commentaires (17)
27/06/2006
Lettre ouverte à nos hommes politiques
Ce matin, j'ai eu la surprise de ma vie en ouvrant ma boîte de mails, un peu le même effet que lorsqu'on se lève la nuit, pour boire un verre d'eau, et qu'on se trouve nez à nez avec un énorme cafard, en plus on sait que ses copains ne sont pas loin (c'est une image, à ce jour, je n'ai pas de cafard).
Monsieur Sarkozy, l'homme qui veut être calife à la place du calife, l'agité qui court dans tous les sens, qui dit presque autant d'âneries que le Sieur Villepin, Sarkozy me demande de le rejoindre.
Sachez Monsieur que je ne mange pas de ce pain là, j'en ai assez d'entendre que la France va mal, non la France va bien, seuls les Français sont fauchés, et que je te privatise EDF , fermeture des centres, ceux utilisés par les plus pauvres qui viennent payer leur facture au guichet, marre de voir que la SNCF est privatisée en douce (vous ne vous en vantez pas) !
Les actionnaires, les gros patrons ne savent plus quoi faire de leur argent, la redistribution ? Connaît pas ! Je délocalise, je fais travailler des enfants, je mets les Français au chômage, et encore, bienheureux celui qui a droit au chômage, il faut des conditions, il ne suffit pas d'être fichu à la porte, non il faut avoir travaillé, 5 ans dans certains cas, vous avez bien lu, 5 ans pour que l'Etat vous rende un peu de vos cotisations.
Vous ne me plaisez pas Monsieur le Calife mais je vis un drame, les autres non plus, la Ségolène qui veut nous faire marcher à la baguette, pas fille de militaire pour rien, le vieux beau avec ses rares cheveux teints, Arlette et ses travailleurs, qui sont de moins en moins au travail, de plus en plus souvent au RMI, un progrès le RMI, vous connaissez le montant d'un RMI, pas moi mais je pense que ça doit pas être gras.
Nous voila revenu à la belle époque, celle des riches très riches, des pauvres très pauvres et du mendiant à la sortie de l'église : "Tenez mon brave et surtout ne buvez pas.", sauf que les églises sont désertes et que les pauvres font la manche à la sortie des supermarchés.
J'ai de plus en plus souvent l'impression de vivre dans une république bananière, des frais de bouche énormes pour certains, les nouilles dès le 10 du mois pour les autres.
Coluche est mort depuis 20 ans et les restos du coeur n'arrivent plusà faire face à la demande.
Je me sens le coeur au bord des lèvres et le bulletin de vote réticent !
11:30 | Lien permanent | Commentaires (25)
26/06/2006
Blogs et littérature
En ce qui me concerne mais ça n'engage que moi, les blogs n'ont rien de littéraire, un blog c'est un instant de vie, une pensée, un état d'esprit, une pirouette, que sais-je, en aucun cas de la littérature.
A part les blogs "amis" ceux qui ont un visage, ceux avec qui vous avez partagé un moment volé à votre vie, les blogs qui passent par l'échange de mails, les blogs sont lus comme un magasine, je lis certains blogs comme je "lis" Télérama ou Elle, je zappe.
Certains blogs ont une vocation littéraire, l'auteur écrit, il met sa vie en scène, il l'améliore, sa vie est parfaite son pain vient de chez "Moisan" et son thé de 'La maison du thé", la blogueuse, il s'agit le plus souvent d'une blogueuse ne fait pas ses courses à Monoprix, elle va chez Israël pour ses épices, au Bon Marché (qui n'a de bon marché que le nom) pour son jambon.
Lorsque je lis, je commence par le début et je m'arrête au mot fin, parfois avec un sentiment de frustration, je suis accrochée à mon livre comme une bernique à son rocher et j'ai un sentiment de regret en refermant ce livre, les blogs sont différents, ils ne font que raconter un moment, une envie, une colère, un jour de fête, plus rarement un jour de deuil, le blogueur est pudique (enfin ceux que je lis), il garde ses angoisses pour lui et un jour le blogueur disparait, il continue à vivre et son blog est mort, fin de l'histoire.
Un livre aimé, j'essaie de le garder, un jour, je le relirai peut être, un blog disparu, je reste sur ma faim.
J'aime chez le blogueur cette liberté, il écrit ou pas, il part, il revient, il raconte ses amours, ses emmerdes ou seulement ses joies.
Le blog n'est pas un journal intime, c'est un moyen d'expression, c'est un clin d'oeil à la vraie vie, celle des factures, celle qui n'est pas toujours belle.
20:10 | Lien permanent | Commentaires (20)
L'annonce faite aux blogueurs (ses)
Ce matin, à l'aube, il était 5 h, Lulu a donné naissance à GABRIEL.
La Belette a un petit frère, il pèse 3,560 kgs.
La mère et l'enfant se portent bien.
Ce message devrait se trouver sur le blog de Lulu mais j'ai perdu ses coordonnés.
Vous pouvez vous rendre sur le blog de Lulu, j'ai retrouvé le lien, l'annonce est faite dans les règles !!!
13:20 | Lien permanent | Commentaires (14)
25/06/2006
Le mari de ma soeur
Il pleut sur Paris, je n'ai rien prévu, j'ai annulé une journée dans un jardin ami, les jardins sous la pluie c'est bien pour les fleurs mais les heures s'éternisent, j'aime autant être seule chez moi, je vais peut être re-sortir mon abécédaire :
Hier, je suis allée déjeuner chez ma soeur, je ne vais chez ma soeur que seule, mon beauf et l'homme ne font aucun effort et ça finit toujours mal.
J'adore ma soeur, elle n'a qu'un seul défaut, son mari. Mon beau frère est un beauf, un vrai de vrai, un qui porte des shorts et des tongs, un qui aime le foot à la télé avachi dans son canapé, enfin le canapé de ma soeur, car mon beauf, en plus est avare.
Je comprends de mieux en mieux pourquoi l'avarice est la mère de tous les vices, lorsque l'homme est sorti de l'hôpital, il ne tenait pas debout où à peine, ma soeur qui ne sait pas conduire, nous sommes des handicapées de la conduite dans cette famille, a demandé à son mari de venir chercher l'homme à l'hopital, le beauf n'a pas voulu, c'est que ça coute l'essence et pourquoi se déplacer puisqu'il n'aime pas l'homme.
Hier, il faisait chaud, lourd même, lorsque je suis rentrée chez moi, le beauf avait disparu, de peur sans doute que je lui demande de me lâcher à une station de métro, même pas 10 minutes de voiture !
J'ai prévenu ma soeur : "Si ton mari meurt, je n'irai même pas à son enterrement" et cette dernière a répondu "Tu parles, l'égoisme ça conserve, il nous enterra tous".
Ca sert à rien de l'écrire mais ça fait du bien !
11:10 | Lien permanent | Commentaires (20)