18/06/2006
Petite musique de nuit
La restauratrice qui sévit en bas de chez moi avait prévenu qu'elle allait faire un peu de bruit.
Elle ne faisait pas un peu de bruit, elle empêchait de dormir,les quelques malheureux coincés chez eux, j'aurais pu aller chez Madame de, mais Balagan serait restée seule.
A bout de patience, j'ai écouté La Tosca, toutes fenêtres ouvertes et comme au concert.
L'agonie de la Tosca a gagné. Maria Callas reste la meilleure.
Dommage, je n'ai plus sommeil !
03:45 | Lien permanent | Commentaires (18)
17/06/2006
Surmenage !
La propriétaire de ce blog profite à fond de son célibat.
Déjeuner avec une blogueuse, redéjeuner sur Paris cette fois avec une autre blogueuse sudiste.
Madame D cherchant avec acharnement, non pas son appartement fabuleux, mais un cadeau d'anniversaire pour sa fille.
J'ai également invité une amie à passer la journée avec moi demain.
Je n'ai plus une seconde pour faire une note cohérente.
PS: Tu es parti pour 18 jours que c'est long mon amour, tu connais la suite...
Les hommes ne devraient pas partir trop souvent, les femmes prennent goût à la liberté.
10:53 | Lien permanent | Commentaires (14)
15/06/2006
Clin d'oeil
Radis : n.m. (it. radice ; lat. radix - icis, racine 1) Plante potagère, à racine comestible de la famille des crucifères ; cette racine 2) populaire. N'avoir pas un radis = ne pas avoir d'argent !
Dans un jardin ami, la parisienne que je suis a enfin compris cette expression populaire. Effectivement, dans ce jardin absolument ravissant, dans le coin potager, j'ai vu des feuilles de radis mais pas le moindre crucifère !
Cette note ne s'adresse pas à Lulu qui a fait baver la terre entière avec ses radis dodus.
Je tiens à préciser que je n'ai pas la main verte, que je fais crever toutes les plantes, que j'ai arrosé mon bébé rosier avec du produit à vitres et pas de la bouillie bordelaise, pas rancunier, ce petit rosier vient de m'offrir ce matin, 2 petites roses jaunes.
J'ai aussi regardé avec envie une multitude de plantes vertes toutes plus belles les unes que les autres, sans jalousie mais avec une pointe de regret pour mon incurie !
12:26 | Lien permanent | Commentaires (20)
14/06/2006
Paris, ville lumière !
Mes fenêtres donnent sur une petite rue parisienne, en fait une impasse, on trouve dans ma rue quelques maisons classées, deux écoles, un jardin, des pavés parisiens et c'est tout.
Depuis qu'il fait beau et chaud, cette petite rue est prise d'assaut par des jeunes, vraiment jeunes mais inacessibles au raisonnement, ils sont nombreux, ils font du bruit, ils ont du vocabulaire; Un soir, où agacée, j'avais demandé du silence, l'un d'eux, fort civil m'a dit "Nique ta maman", le fou rire aidant, j'avais laissé tomber.
Nos jeunes urbains désoeuvrés avaient trouvé un nouveau jeu, le foot, la nuit dans le jardin, une pétition a commencé à circuler, les riverains pas fous connaissent les hommes politiques de tout bord, en période électorale, ils promettent la lune.
Mais finalement pour que la paix revienne, il a suffit de pas grand chose, une de ces maisons parisiennes vient d'être vendue à "un employé de mairie" quelle mairie, quel emploi, je ne pense pas qu'il s'agit d'un employé de mairie, les prix des maisons parisiennes surtout classées sont inabordables pour le quidam moyen.
Depuis dimanche, le silence est revenu dans cette toute petite rue, une présence policière importante est présente chaque soir.
Je me pose juste des questions pas très civiques !
PS : Patriarch, je n'arrive plus à accèder à ton blog, j'ai des problèmes avec les autres aussi, je me demande si mon PC est comme moi, s'il a trop chaud !
10:35 | Lien permanent | Commentaires (14)
12/06/2006
Je suis éreintée !!!
Ce matin dès potron minet, je suis partie avec l'homme à l'hôpital pour son rendez vous avec le chirurgien.
Rien d'étonnant, le jeune homme était en retard, nous sommes donc allés boire un café, avons rencontré une amie, l'homme est reparti attendre, je suis partie sous le soleil exactement chez le libraire, j'avais l'impression que le livre commencé serait terminé avant le passage de l'homme devant l'homme de l'art !
J'ai acheté un petit livre qui a l'air sympathique "Le valet de peinture" de Jean Daniel Baltassat, il s'agit d'un passage épineux dans la vie de Van Eyck chargé par Philippe de Bourgogne d'une étrange mission, aller peindre l'intimité de l'infante Isabel..
Nous n'avons pas attendu assez longtemps pour que je commence ce court roman qui a l'air prometteur, le chirurgien, très jeune, était, comme toujours, content de son travail. L'opération n'a pas été facile, la tumeur de l'homme était grosse et si sa cicatrice est très laide, il est vivant, c'est l'essentiel.
Le chirurgien a confirmé à l'homme que sa tumeur était restée circonscrite au rein, il aura droit à un scanner à la mi-juillet et il a déja un nouveau rendez vous pour le 28 Août, il en sera ainsi la première année.
L'homme repart demain au pays des cicognes, sans votre servante, je n'ai trouvé personne pour garder Balagan, si la chercheuse d'appartement n'était pas en train de faire passer le bac, je crois que j'aurais donné la bête à l'ours et que je serais partie quelques jours avec elle.
Ne connaissant pas la date du retour de l'homme, je préfère rester à Paris plutôt que d'aller me faire sulfater !
17:30 | Lien permanent | Commentaires (18)