27/09/2014
Oui, j'avoue
Oui, je suis allée visiter un appartement de l'autre côté de la passerelle.
Déjà parce que les impôts locaux sont plus doux, ça c'était le prétexte.
La vérité vraie ? C'était la curiosité...
Etant donné que je ne suis pas remise des autres déménagements et que mes finances sont au plus bas, les fins de mois commencent tôt.
J'ai dû changer de lunettes.
Mes visites chez le dentiste sont toujours aussi fréquentes.
A croire que j'avais soixante quatre dents.
Les journalistes ont beau répéter que les retraités sont plus riches qu'avant, nous n'avons pas de retraite chapeau.
C'est dommage...
Bon d'accord, on vit dangereusement, on pouvait avoir un coup de cœur et pleurer des larmes de sang.
Heureusement, malgré le "jardin", la vraie cuisine, le Goût et moi détestons les cuisines ouvertes, la cheminée, cet appartement était moche, sans charme, jauni par le tabac et le pire, encore "meublé".
Je suis revenue chez moi, j'ai trouvé mon appartement pas si mal.
Tiens, j'entends la femme de ménage s'activer dans le couloir !
Comme quoi les plaintes finissent par remonter.
Reste l'ascenseur...
09:48 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : appartement, curiosité, passerelle
26/09/2014
Cahier de doléances.
Hier, nous sommes allés à Boulogne Billancourt, seuls retraités de notre immeuble, nous pouvons exprimer le ras le bol de tous.
Les bailleurs n'hésitent jamais à rappeler leurs obligations aux locataires et nous ne comptons plus les papiers punaisés dans le hall nous traitant en substance de "cochons".
La femme de ménage est aux abonnés absents et, lorsque par hasard il nous arrive de la croiser, elle nous explique qu'elle ne peut pas faire le ménage.
Un jour elle n'a pas de balai, la fois suivante, elle n'a pas de chiffon, etc.
Nous n'avons toujours pas d'ascenseur et l'attente sera longue.
Quelqu'un parmi vous sait il en combien de temps un ascenseur inondé sèche ?
Pour les parkings, on ne râle pas trop, mais pour l'ascenseur, on se pose des questions.
L'autre soir, on tenait meeting dans les couloirs avec nos voisins, tous jeunes et pourvus de bébés.
Nous grimpons des escaliers mal éclairés faute d'ampoule.
L'un d'autre eux a proposé de se grouper.
Ça commence à prendre tournure, le Goût a donné son accord mais ne veut pas se charger de la chose.
Nous, nous préférons aller directement voir le bailleur.
Nous avons été bien reçus.
Nos revendications ont été notées avec sérieux.
Nous savons qu'elles ne seront pas prises en compte mais il en restera une trace lorsque nous partirons.
J'ai appris une chose hier : Je n'ai aucune envie de vivre à Boulogne.
09:34 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : doléances, bailleurs, promenade
25/09/2014
Quand ça veut pas, ça veut pas.
Hier, nous sommes partis en avance, le Goût souffre de la même phobie que son fils.
J'ai l'impression qu'ils ont avalé un réveil à leur naissance.
Si, par hasard, ils ne sont pas en avance ils ont la certitude d'être en retard.
Arrivés sur le quai de la gare, nous avons appris que notre ligne était en grève.
Un train sur deux prétendait le SNCF, plutôt un train sur trois.
Nous avons attendu, j'ai rassuré le Goût.
Son éreinteur n'est jamais à l'heure mais on ne peut pas rassurer un malade de l'exactitude.
Le 20ème arrondissement de Paris est situé à l'Est.
Le Goût ne fréquente plus l'hôpital de l'est parisien.
Son praticien a quitté cet endroit et il se rend dans une fondation privée.
C'est beaucoup mieux, encore plus à l'Est alors qu'on vit à l'Ouest, encore plus à l'ouest que vous ne le croyez.
En sortant du bus, le téléphone du Goût a sonné, et il s'est dirigé directement dans la rue de la blogueuse qu'on aime, mais dans le mauvais sens.
J'ai tapé sur l'épaule du Goût.
Il a fait un geste, comme pour chasser une mouche.
Lorsqu'il a raccroché, nous allions directement au Monoprix de la Nation, j'ai expliqué son erreur au Goût.
Nous avons râlé en cœur, moi parce que j'avais raison et que j'aime ça, lui parce qu'il avait tort et qu'il déteste ça.
Il est arrivé en retard, il n'était pas le seul, son éreinteur aussi.
Le Goût est en pleine forme et moi je fatigue.
09:42 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : grève, hôpital, 20ème arrondissement
24/09/2014
Ecrire dit-elle
Nous n'avons toujours pas d'ascenseur, une situation qui risque de durer.
Une femme de ménage qui refuse de faire le ménage.
Un immeuble qui se dégrade faute d'entretien.
Une pelouse tondue si souvent qu'on voit plus la terre que le gazon.
En fait je soupçonne un accord entre la propriétaire de la maison qui travaille à l'agence et la Société qui tond.
Chaque fois que son jardin immense a besoin de cette boîte, notre minuscule pelouse est tondue.
Aujourd'hui, c'est éreinteur pour le Goût et accompagnatrice pour son épouse.
Je vais aller dans le 20ème arrondissement à côté de la Nation, pas du côté de mes malfaisants.
Quoique...
Je ne traînerai pas dans le coin, ma dernière expérience m'a servi de leçon.
Je ne trouverai personne de connu, Milky a changé d'arrondissement.
Léontine fait le tour des maisons de retraite, elle vient de quitter les environs de Caen pour aller faire des bêtises à Cambrai. La blogueuse qu'on aime est en vacances et Madame de. a disparu de la circulation.
Aujourd'hui, aller à Paris ne me donne pas des ailes.
09:25 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : paris, hopital, paris 20ème
23/09/2014
Nous ne faisons pas partie de sa liste.
Nous ne faisons pas partie de ceux à dépanner en priorité.
Le nôtre de Schindler, un ascenseur, s'est rempli d'eau un jour d'orage...
Ça a un petit côté anormal, non ?
Un ascenseur, c'est comme un matelas, ça doit sécher, mais on ne voit pas ses morceaux au soleil dans notre petit jardin.
Notre parking a été inondé, ça paraît plus logique, il pleuvait déjà dans les parkings les jours de crachin.
Alors, nous continuerons à payer des charges pour un ascenseur en panne.
Le Goût s'essoufflera dans les escaliers.
Notre voisin portera sa poussette et sa fille.
Un autre autre voisin encouragera son fils à grimper tout seul.
Et comme toujours dans ces cas là, le syndic ne répondra pas au téléphone.
J'ai essayé tous les bailleurs.
Qu'ils soient bailleurs privés ou bailleurs institutionnels.
Pas un ne vaut la corde pour le pendre.
La prochaine fois que je déménage, je prends un petit bailleur.
Il sera aussi rat qu'un gros mais les menaces sont plus efficaces sur lui.
09:39 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (17)