12/09/2014
Les nouveaux rythmes scolaires.
Je me demande si les technocrates qui pondent les changements de rythmes scolaires ont des enfants, sont des parents et ne perdent pas de vue que dans l'ensemble les gens "normaux" ne vivent pas comme eux.
Jusqu'à présent, j'étais une grand mère heureuse, je suis toujours une grand mère heureuse mais il me manque d'aller chercher Merveille à l'école, de dîner avec elle et de la voir raconter des secrets à son grand-père.
Il me manque nos promenades, même passer un morceau d'après-midi à côté de chez nous au parc.
Nous n'allons pas tous les mercredis à Paris et nous ne l'avons pas toutes les semaines.
Comme toutes les petites filles, Merveille a des occupations sérieuses...
Pour l'instant, Merveille va à l'école tous les jours, sauf le week-end.
Les horaires sont les mêmes qu'avant. Avec "l'amélioration" des rythmes scolaires elle a seulement gagné le droit d'aller à l'école plus longtemps et de se lever tôt tous les matins.
Les activités promises ne sont évidemment pas au rendez vous, la faute au manque de crédit et de personnel.
Donc, chaque vendredi après-midi, son école est en grève et je ne peux pas la prendre car Merveille ne veut pas dormir à la maison. Le samedi, elle veut voir sa maman et c'est normal.
Les premiers punis dans cette histoire mal préparée, avec un changement de gouvernement juste avant la rentrée, ce sont les enfants.
On nous prépare des futurs "Sans dents"...
10:27 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (12)
11/09/2014
11 septembre 2001.
Le 11 septembre 2011, j'étais chez moi à Tel Aviv.
La clim à fond, j'attendais que le soleil se couche pour sortir faire mes courses.
Le téléphone a sonné, le Goût a dit : "Mets la télévision, il se passe quelque chose de terrible".
Et j'ai vu ! Les Twin Towers qui s'effondraient lentement.
J'ai zappé, chaînes israéliennes, russes, françaises.
Toutes montraient les tours qui tombaient doucement.
Je crois que tout le monde se souvient de ce jour là...
Nous devions, le Goût et moi, partir pour huit jours à Paris le lendemain.
Nos bagages étaient prêts, nous allions les faire enregistrer pour partir tranquillement le lendemain matin.
Lorsque nous avons donné nos bagages au pre-checking, on ne nous a pas laissé beaucoup d'illusions.
Peu de chance de prendre un avion le 12 septembre 2001...
Le lendemain, nous n'avions pas reçu d'appel nous indiquant que notre vol était supprimé.
Nous sommes partis à Ben Gourion. Le climat était étrangement calme. Des écrans où défilaient des "Cancelled".
Nous étions décidés à repartir et nous avons vu que le vol Tel-Aviv Paris était "On time".
Nous avons bu un café, pris notre temps, toujours persuadés malgré tout que nous ne partirions pas.
A peine assis dans l'avion, il a décollé. Pour une fois, c'était calme, pas de foule gênant le passage, des passagers calmes. Sur un vol Tel Aviv-Paris, ça n'existe pas, du moins c'est très rare.
L'arrivée à Paris a été impressionnante.
Quand nous sommes sortis de l'avion, nous sommes passés devant une haie de gendarmes, l'arme au point, nos passeports ont été examinés à la loupe.
En fait, notre avion était le seul à atterrir, nous devions cette chance à la présence d'Elie Barnavi, l'Ambassadeur d'Israël en France.
Nous avions été seuls dans le ciel ce jour là...
09:57 Publié dans souvenirs... | Lien permanent | Commentaires (21)
10/09/2014
Interrogation ? Oui, encore...
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de l'Ours, je ne vous dirai pas son âge, il est comme moi, il a horreur de vieillir.
Mais ne trouvez-vous pas que, malgré toutes les catastrophes qui vous tombent dessus au cours de votre vie, le temps passe trop vite ?
10:01 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : anniversaire, temps, interrogation
09/09/2014
Interrogation.
Vous n'avez jamais l'impression d'être passé à côté de votre vie ?
10:27 Publié dans Questionnements... | Lien permanent | Commentaires (25)
08/09/2014
Confessions multiples.
Pas facile d'aller au cinéma dans notre coin.
Certaines communes sont trop petites et nous proposent des MJC qui passent des films que même la télé n'ose plus programmer.
Pas "La bataille de l'eau lourde" mais presque...
Certaines salles sont en travaux.
Ces travaux qui devaient durer six mois durent maintenant depuis bientôt trois ans.
Alors, on est allé à Paris, Saint Lazare-Opéra à pied, c'est sympathique et à part les touristes, peu de monde. Les Parisiens boudent leur ville.
Nous avons vu "Mais qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu".
C'est mignon mais la trame du film n'est pas vraiment crédible.
Les filles sont belles et les gendres ne sont pas mal non plus.
On trouve toutes les âneries sur les communautés.
Les Chinois sont fourbes, les Juifs jurent sur la tête de Tata Rachel, les Arabes sont avocats, oui, je sais, ça peut choquer mais ça arrive et le petit dernier, Africain, est acteur.
La cohabitation n'est pas toujours simple mais tout finit bien.
Le message est énorme, nous pouvons vivre ensemble même si tout nous sépare.
C'est là qu'on voit que c'est du cinéma, pas de chômeurs et des lofts qui pourraient figurer dans "Elle déco".
Nous avons passé un bon moment, et nous sommes sortis à la recherche d'une baguette de pain.
Trouver une baguette à Paris un dimanche est aussi difficile que de trouver un bon restaurant dans un quartier touristique.
Après un détour par la Rue Vivienne où j'avais des souvenirs, nous sommes rentrés avec une baguette trouvée à la gare Saint Lazare.
Baguette qui ce matin n'était pas mangeable, pas même grillable. Ça aurait transformé un morceau de bois en morceau de ciment...
09:33 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (16)