28/08/2014
Ils sont rentrés.
Ils sont tous minces et ont bonne mine.
Même la petite qui a le nez et les joues dorées.
Ils ont marché, beaucoup marché.
Merveille ressemble à une ablette.
Une ablette décidée à aller voir l'expo de l'IMA sur les wagons de l'Orient Express.
Plus une seule place, Merveille a chougné :"Vous aviez promis", certes, nous avions promis mais elle est partie en vacances et le monde a continué à tourner.
Elle a parlé de Beaubourg.
On avisera...
On peut toujours se replier sur le Musée de la Chasse et de la Nature.
Les ours empaillés la feront frémir et le renard dormant sur son fauteuil l'attendrira.
On a parlé d'éclairs au chocolat et de jus de fruits frais à l'hôtel Concorde.
Cette petite mène son monde par le bout du nez...
09:19 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (12)
27/08/2014
Europe à vendre.
Je savais que la France vendait notre patrimoine.
Je ne mets d'ailleurs plus les pieds au Printemps, c'est symbolique mais ça me soulage.
Je savais que la vente éventuelle de l'Hôtel de la Marine avait scandalisé et que le Duc de Rohan se battait pour préserver nos biens.
Mais j'ignorais que l'Europe se livrait au même sport !
L'Autriche a voulu vendre ses montagnes, le projet a été arrêté au dernier moment grâce à la ténacité de ses habitants qui ne voulaient pas voir une de ses montagnes transformée en un énorme panneau publicitaire vantant une marque de dentifrice.
Regarder Arte a parfois des conséquences.
Déjà, je n'aimais pas beaucoup la classe politique, qui se fout absolument des conséquences de ses actes, "après moi le déluge", doit être son credo...
Mais après l'émission d'hier soir, j'espère de pas en croiser un, j'ai peur de me retrouver en garde à vue.
10:00 Publié dans Questionnements... | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : vente à la découpe, autriche, angleterre
26/08/2014
Que puis-je écrire sans choquer le lecteur ?
J'ai des idées en pagaille mais rien de politiquement correct ne me vient à l'esprit.
Le changement de gouvernement ?
Pfff... On secoue le marigot et on remet les mêmes dans le désordre puis on fait la cour à Bruxelles et on augmente les impôts, le gaz, l'électricité et les transports.
Surtout pas les revenus...
Un autre sujet d'agacement ?
La façon de gommer la mort.
On ne meurt plus, on disparaît, genre, on sait pas où il est passé : "Un grand Monsieur vient de disparaître, il souffrait d'une longue maladie".
Traduction ? Un homme est mort d'un cancer.
Eh oui, on meurt rarement d'un rhume...
Encore un ?
Les hommes politiques de droite comme de gauche, dès qu'ils ne sont plus aux manettes, ont des idées pour donner du pouvoir d'achat aux Français.
Je leur pose la question : Ces idées géniales, vous ne pouviez pas les avoir pendant votre mandat ?
Je râle mais j'ai mes raisons.
Le Goût a consulté notre note d'impôt sur le Net.
La dernière augmentation de nos revenus a été faite par l'ancien Président.
Elle vient d'être avalée par le nouveau Président...
Nos revenus baissent mais nos impôts augmentent, légèrement mais ils grimpent.
Je sais, si je n'ai pas de pain, je dois manger de la brioche...
Je ne voudrais pas dire, mais la dernière fois que ça a été dit, elle a été mal digérée, la brioche...
10:11 Publié dans Questionnements... | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : impôts, bruxelles, mort
25/08/2014
Le médiéviste méprisant.
Jean Favier est mort.
Ce grand esprit m’agaçait prodigieusement. Chaque fois qu’il publiait un livre, et c’était souvent, il passait à la librairie, regardait la vitrine, entrait et demandait « vous ne voulez pas mettre mon livre en vitrine ? »
Pas « s’il vous plaît », pas « bonjour », non, j’étais à son service. Si j’avais écouté tous les écrivains du quartier, et ils étaient nombreux, ma vitrine n’aurait exposé que des ouvrages qui n’auraient pas intéressé un client sur vingt.
Et encore, si j’avais de la chance.
Cet historien, qui occupait un appartement somptueux dans les Archives Nationales dont rien que la cuisine était trois fois grande comme mon appartement, avait la condescendance facile.
Quand son livre sur Philippe le Bel est sorti, le « lavopoids » d’en face, en veine de gentillesse avait dit à ce Jean Favier « Je vais acheter votre livre et vous me le dédicacerez. Vous voulez bien ? »
Monsieur Favier s’est contenté de lâcher avec mépris « C’est gentil mais vous ne comprendriez pas tout dans ce livre… »
Ce à quoi le « lavopoids » a répondu « Je vous remercie de m’avoir fait économiser des sous… »
09:25 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (20)
23/08/2014
Si tu ne vas pas à Lagardère etc etc...
A force d'aller chercher la grande à la Gare du Nord, on commence à rêver d'Angleterre.
La perfide Albion nous fait de l'œil.
Nous comptons nos maigres pièces et nous concluons qu'il est urgent d'attendre...
Alors, hier, avant d'aller la chercher à la gare, nous avons choisi un petit morceau d'Angleterre à Paris, "le Frog and Rosbeef" un pub où on déguste des "fish n' chips" meilleurs, ce n'est pas difficile, qu'à Londres.
C'était bien.
Dommage que je n'aime pas la bière.
Ensuite, nous avons bu un café au Terminus Nord, c'est aussi une de nos habitudes.
Comme d'habitude, nous avons assisté à l'exercice d'un Madoff au petit pied.
Nous lui avons cassé sa cabane à coups de réflexions sur l'escroquerie et la pyramide de Ponzi.
Il avait beau essayer d'embobiner un couple d'Africains, nos réflexions l'ont fait transpirer...
Nous espérons avoir sauvé un couple de la débâcle...
09:16 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : pub, perfide albion