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06/11/2014

Hier, nous sommes allés à Paris.

Hier, nous avions rendez vous avec Bérangère au bar de l'Hôtel Concorde.
Bérangère, c'est une ancienne blogueuse.
Elle avait un blog mieux que bien, une référence, une finesse d'esprit et une écriture...
Je ne vous dis que ça...

Un jour, elle a fermé son blog.
Un jour, elle en ouvrira un autre.
Le blog, c'est un virus, par moment le virus se calme et il nous reprend.

Le bar de l'Hôtel Concorde Saint Lazare est un endroit où je vais depuis très longtemps.
Merveille adore cet endroit mais pour l'instant, elle déteste le changement.
Or le changement est là ! Le bar a changé de place.
On nous dirige vers le Grand Salon.
C'est devenu moins convivial mais on peut toujours sortir son Télérama...

hôtel,café,blog,télérama



Hier en quittant Bérangère, nous avons hésité,.
D
iriger nos pas vers les Galeries Lafayette ou rentrer sagement et faire nos courses chez Simply ?
La sagesse, celle qui vient avec l'âge, nous a fait sagement choisir le moins cher.

J'étais contente de voir Bérangère.

05/11/2014

Allo, Maman Bobo

J'en ai un peu assez de me faire traiter de "Bobo socialo" dans mes commentaires par des commentatrices qui ignorent tout de la chose.
Elles ne lisent pas.
Elles n'ont jamais fichu les pieds dans un musée.
Elles traitent de "socialo" tout ceux qui ne votent pas Marine.

Alors "bobo", ça veut dire Bourgeois-Bohème.
Bourgeoise, j'en ai perdu tous les attributs en regagnant la France.
J'étais franchement bohème, "les mains dans mes poches crevées"...
J'avoue que même mon argenterie ne me manque pas.
On peut être bohème à mon âge, on a seulement besoin d'un peu de confort et j'aime bien mon confort.

Si "Bobo", dans la bouche de ceux qui crachent ce mot comme une injure, signifie lire beaucoup, aller au cinéma, passer son temps dans les musées et lire Télérama, alors je suis une bobo et satisfaite de l'être.

Qu'on arrête aussi de me dire "Mais moi, je n'ai pas fait d'études", Luchini n'a que le certificat d'études et il ne me viendrait pas à l'idée de le penser inculte.

Finalement, c'est trop facile d'excuser sa paresse en la mettant sur le compte de sa naissance.
L'effort vous en avez entendu parler ?
Si vous voulez vraiment savoir ce qu'est "bourgeois bohème", il vous suffit de lire Bel Ami de Maupassant.
Ça vous renseignera bien mieux que les propos haineux entendus dans certains discours...

Bobo, parisiens, socialiste, bolchevik

 

 

 

 

04/11/2014

Hier, je suis allée voir les Merveilles

Hier, nous sommes allés voir les Merveilles.
Lorsque nous sommes partis, il pleuvait doucement, comme de juste, je n'avais pas pris de parapluie.

Merveille, la grande, est revenue de vacances toute dorée.
Elle a le caractère un peu vif, son père qui ne lui passe rien a recadré sa fille.
Elle a un peu chougné, je me demande si l'adolescence commence à sept ans et demi...

La petite a marché, en me tenant un doigt.
Déjà peu innocente, elle m'a conduite vers une maison de poupée faite par sa mère, qui lui est interdite car trop fragile.
Son œil qui frisait et sa main tendue m'ont incitée à changer de pièce.

Son grand père lui a donné son quatre heures.
Elle a voulu lui essuyer la bouche avec sa serviette, c'était attendrissant.

merveilles,cinéma,sommeil

 

Et brusquement, comme font les enfants, elle s'est endormie dans son parc.
Sa sœur est partie dans sa chambre.
Et nous, nous sommes partis sous une pluie battante.
J'avais noué mon foulard sur ma tête à la manière de la Queen mais je n'ai ni son âge, ni son allure.

Et ce matin, il pleut, j'irais bien au cinéma mais je dois changer de ville pour ça.

03/11/2014

C’est pas le pied.

le_chat.JPG


Ce matin, j’ai mal aux pieds.
Je suis couchée mais j’ai mal aux pieds.
C’est un matin où je vais tuer le Goût s’il essaie de me coller.
Déjà qu’il ne peut pas s’empêcher de me patouiller en dormant.
En plus il cause, il gigote, il met le lit en cafouillon.
Mais le matin, on dort moins bien, on commence à avoir le sommeil plus léger.
Le jour se lève alors il gigote encore plus.
Mais j’ai mal aux pieds alors ce matin je râle.
Ça le réveille, il dit qu’il ne me touche pas les pieds mais je le connais.
Ça ne va pas tarder.
Il a froid, alors il colle et je sais que si ça continue il va passer une main autour de moi, puis les jambes et il va se rendormir et je sera coincée.
Il est envahissant le Goût, il est tentaculaire.
Et j’aime pas qu’on me tentacularise, j’étouffe.
Alors je repousse, je peste, il râle.
Ce matin il s’est levé.
Je m’étais endormie tard.
Il s’est levé. Il a fait ses huit heures, lui.
Ce matin je le hais.
Je suis jalouse du chat.

02/11/2014

Même pas honte. Enfin si, un peu...

Hier soir la télé est restée allumée, un peu de flemme, pas envie de chercher un programme et nous voilà devant une émission présentée par Stéphane Bern.
Ça, il est bien élevé.
Rien à dire d'autre.

L'invité, j'avoue ne pas le connaître.
Un humoriste.
Quelquefois drôle, souvent vulgaire.
Seuls les morts n'ont rien à vendre et je me demande si, par hasard, leurs héritiers n'auraient pas besoin d'argent...

Nous avons éteint avant la fin parce que des sexagénaires même bien conservés...
Genre Julien Clerc, qui ne bêle plus mais chante faux, qui se conserve, qui se confit plus qui ne se confie, et qui essaie de nous vendre, j'ai oublié quoi, un DVD peut être.
Tout ça, ça gave et je ne suis pas une oie.

Moi qui ne regarde jamais ce genre d'émission, je me suis rendu compte hier soir que la gratuité avait disparu.
C'est donnant donnant.
On m'invite parce que ça fait de l'audience.
Je viens parce que j'ai quelque chose à vendre.
C'est comme la politique ces temps-ci, plus un seul élu sur le marché.
Maintenant qu'ils ont vendu leur salade amère comme chicotin, nous ne les intéressons plus.

Le monde a bien changé ma pauv'dame...

variétés pas si variées, télé