29/03/2015
Comment se défendre contre un bailleur tout puissant et de mauvaise foi.
J'arrive à un âge où déménager devient une corvée.
Même si l'habitude fait que nos cartons sont faits rapidement et pour cause, à chaque déménagement, certains n'arrivent jamais dans le nouvel appartement.
Nous pensions être tranquilles.
Le coin est sympa et calme, près de la gare.
Bon à la fin de l'année, nous n'aurons plus de passerelle et nous nous demandons où nous allons aller prendre le train...
Nous habitons un immeuble neuf dont les malfaçons sont dignes de figurer dans le Livre des Records.
Nous avons quand même passé cinq semaines sans ascenseur car l'ascenseur a été inondé, avouez que ce n'est pas courant.
Le ménage est parfois fait.
Le local à poubelles, qui heureusement donne sur la rue, empeste.
Je ne sais pas si la personne chargée du nettoyage sait que le local à poubelles fait partie du lot...
Jusqu'à présent, nous faisions avec ces multiples désagréments.
Fuites, porte d'entrée qui ne ferme pas, courrier volé.
Je ne commande plus jamais mes bouquins d'occasion sur Internet à cause de ça.
Mais depuis quelque temps, nous recevons des factures sans justificatif.
Evidemment, nous n'avons pas payé car nous attendons les justificatifs.
Un voisin qui a râlé, a vu sa facture majorée de 10%.
Je ne sais même pas si c'est légal qu'un particulier donne des amendes.
J'ai promis à l'Ours de rester ici pour que Merveille puisse aller dans une bonne école mais j'avoue que servir de vache à lait au numéro un de l'immobilier me rend enragée.
10:28 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : appartement, malfaçons, bailleurs
26/09/2014
Cahier de doléances.
Hier, nous sommes allés à Boulogne Billancourt, seuls retraités de notre immeuble, nous pouvons exprimer le ras le bol de tous.
Les bailleurs n'hésitent jamais à rappeler leurs obligations aux locataires et nous ne comptons plus les papiers punaisés dans le hall nous traitant en substance de "cochons".
La femme de ménage est aux abonnés absents et, lorsque par hasard il nous arrive de la croiser, elle nous explique qu'elle ne peut pas faire le ménage.
Un jour elle n'a pas de balai, la fois suivante, elle n'a pas de chiffon, etc.
Nous n'avons toujours pas d'ascenseur et l'attente sera longue.
Quelqu'un parmi vous sait il en combien de temps un ascenseur inondé sèche ?
Pour les parkings, on ne râle pas trop, mais pour l'ascenseur, on se pose des questions.
L'autre soir, on tenait meeting dans les couloirs avec nos voisins, tous jeunes et pourvus de bébés.
Nous grimpons des escaliers mal éclairés faute d'ampoule.
L'un d'autre eux a proposé de se grouper.
Ça commence à prendre tournure, le Goût a donné son accord mais ne veut pas se charger de la chose.
Nous, nous préférons aller directement voir le bailleur.
Nous avons été bien reçus.
Nos revendications ont été notées avec sérieux.
Nous savons qu'elles ne seront pas prises en compte mais il en restera une trace lorsque nous partirons.
J'ai appris une chose hier : Je n'ai aucune envie de vivre à Boulogne.
09:34 Publié dans Jour après jour | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : doléances, bailleurs, promenade