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26/09/2014

Cahier de doléances.

Hier, nous sommes allés à Boulogne Billancourt, seuls retraités de notre immeuble, nous pouvons exprimer le ras le bol de tous.

Les bailleurs n'hésitent jamais à rappeler leurs obligations aux locataires et nous ne comptons plus les papiers punaisés dans le hall nous traitant en substance de "cochons".
La femme de ménage est aux abonnés absents et, lorsque par hasard il nous arrive de la croiser, elle nous explique qu'elle ne peut pas faire le ménage.
Un jour elle n'a pas de balai, la fois suivante, elle n'a pas de chiffon, etc.

Nous n'avons toujours pas d'ascenseur et l'attente sera longue.
Quelqu'un parmi vous sait il en combien de temps un ascenseur inondé sèche ?
Pour les parkings, on ne râle pas trop, mais pour l'ascenseur, on se pose des questions.

L'autre soir, on tenait meeting dans les couloirs avec nos voisins, tous jeunes et pourvus de bébés.
Nous grimpons des escaliers mal éclairés faute d'ampoule.
L'un d'autre eux a proposé de se grouper.
Ça commence à prendre tournure, le Goût a donné son accord mais ne veut pas se charger de la chose.
Nous, nous préférons aller directement voir le bailleur.

Nous avons été bien reçus.
Nos revendications ont été notées avec sérieux.
Nous savons qu'elles ne seront pas prises en compte mais il en restera une trace lorsque nous partirons.

J'ai appris une chose hier : Je n'ai aucune envie de vivre à Boulogne.
doléances, bailleurs, promenade