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25/02/2022

Il serait bon que tout cela s'arrête.

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Inquiétude à la maison...
JJF suit un traitement pour la douleur constante qu'elle subit depuis cinq ans.
Elle a droit à un traitement lourd qui lui cause des insomnies et la plonge dans la dépression.

Merveille, quant à elle, est toujours sous une épée de Damoclès et on espère que le crin de cheval qui la retient va tenir...
La bonne nouvelle, c'est qu'il faut attendre qu'elle n'ait plus aucune trace de mononucléose dans le sang pour que ses analyses deviennent fiables et confirment l'absence de cette maladie auto-immune qui ne lui faciliterait pas la vie...

L'Ours, quant à lui, va être opéré dans une petite quinzaine de jours.
"Il balisait" un peu -vieille expression qui remplaçait "il avait les jetons".
Aujourd'hui, il n'a plus le temps, c'est P'tite Soeur qui est à l'hôpital.
Elle est sous perfusion pour la nourrir et l'hydrater.
Sa mère, qui reste avec elle, lui a demandé si elle allait manger lorsqu'elle sortirait.
La petite a répondu qu'elle préférait rester à l'hôpital où elle se sentait en sécurité.
Elle n'est pas très en forme...
Les examens n'ont rien revélé, l'hôpital cherche toujours le responsable de son état.

J'aimerais bien que tout s'arrête, je trouve que les enfants n'ont vraiment pas de chance.
Bon, évidemment il y a l'Ukraine mais on traite les problèmes comme ils arrivent...

 

25/06/2020

L'hospitalité hospitalière.

L'Ours n'a toujours pas la forme depuis qu'il a eu "La" covid-19.
Oui, dès que c'est une saleté, c'est tout de suite féminin...
Bon je suis de mauvaise foi, le SIDA est resté masculin...

J'en reviens à l'Ours.
Il a eu son médecin en vidéo-consultation.
Il est allé la voir la semaine dernière.
Il est "bardé" de médicaments pour l'aider à respirer.
Mais il respire toujours "par cœur".

Ce matin, après une nouvelle mauvaise nuit, il est allé aux urgences de l'hôpital de sa ville de banlieue.
Il a eu droit au bracelet rouge des asthmatiques, ceux qui doivent passer en priorité car l'asthme est une maladie sérieuse et vous êtes vite "en état de détresse respiratoire" comme disent les médecins.

Il a eu droit au test "PCR".
D'après lui on lui a mis le goupillon dans la narine jusqu'au cerveau.
On lui a fait payer le test normalement pris en charge par la Sécurité Sociale.
Il y a prescription et tout, c'est l'AP-HP, un CHU mais on l'a fait payer.

On a vérifié ses "constantes biologiques".
Elles sont bonnes d'après l'interne.
Comme a dit l'Ours "On voit que ce n'est pas lui qui respire comme un poisson hors de son bocal".

Pis on l'a envoyé en ville faire une prise de sang et passer une radio des poumons.
Le "trauma post-covid" n'intéresse pas cet hôpital...

Comme la ville de banlieue où habite l'Ours manque de médecins, j'ai déjà accompagné l'Ours avec une crise d'asthme aux urgences de cet hôpital.
L'accueil était tout autre et le personnel était plutôt sympa.

Je comprends parfaitement que les applaudissements ne remplissent pas un frigo et que le gouvernement promet beaucoup mais tient peu.

Néanmoins, je continue à penser que le malade est prioritaire et n'est pas responsable des louvoiements des politiques.

25/09/2019

Quelques faits sans importance ou avec.

Je n'écris plus tous les jours.
L'envie m'en manque.
Puis je me vois mal raconter que la dernière fois que je suis allée chez le médecin, j'ai oublié de lui donner ma carte VITALE.
Tout bénef' pour la Sécu...

C'est la rentrée, JJF a encore changé de classe, enfin d'hôpital.
Après la Pitié-Salpêtrière, Garches, Versailles, Avicenne et quelques autres, elle va maintenant aux Invalides.
J'ai oublié le nom exact de l'hôpital militaire.
Ils y sont donc allés lundi mais, avant de rencontrer le médecin, elle et l'Ours ont pu boire un café en regardant le dôme.
À défaut de remarcher sans béquille, elle est suivie attentivement.
Sans résultat probant mais suivie.
.

Cette histoire d'Invalides m'a fait penser au musée Rodin.
Qui m'a rappelé notre visite au Musée Bourdelle.
Comme celui du musée Rodin ou celui du musée de la Vie Romantique, le jardin est charmant mais
je sais que je n'y retournerai pas.

De toutes ces promenades, il me revient qu'il m'arrive de voir des choses étranges.
Il y a quelque temps, en passant chez "Lafayette Gourmet", j'ai vu des touristes qui adorent prendre les photos les plus surprenantes.
Je me rappelle même avoir vu une jeune femme qui avait encore sa valise au pied, photographier les choux-fleurs...
Étonnant non ?

Mais bon, les jours filent, il pleut et je suis ravie.
J'avais l'impression de vivre à Tel-Aviv mais sans la mer.
Ouvrir la fenêtre et voir le ciel bleu, ça finit par être démoralisant.
Tandis que "le bruit doux de la pluie par terre et sur les toits".
Vous connaissez la suite...

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08/06/2018

Et ça continue encore et encore.

Lorsque le Goût est remonté du bloc, il était en pleine forme.
Il semble plus fatigué aujourd'hui.
Vouloir reprendre une vie normale si vite, ça fatigue.

Il a regardé ses messages.
Nombreux.
Un lui annonçait que sa cousine préférée était au plus mal.
Impossible de se rendre à son chevet.
Elle est morte dans la soirée.

Elle s'est battue comme une lionne pour sa fille qui aura 15 ans en septembre.
Cette petite aura connu sa mère malade pendant neuf longues années.

Toujours souriante, toujours drôle, toujours fantasque, elle et le Goût se racontaient des blagues de cancéreux et dissertaient sur leur famille de cinglés...

Finalement, le cancer, ce n'est pas si drôle que ça.
Il vous prend les gens que vous aimez.
Alors mardi matin, nous irons à l'église, nous ne savons pas pourquoi.
Elle non plus sans doute car elle ne croyait pas plus en dieu qu'au diable.
Puis nous l'accompagnerons au Père Lachaise.
Je trouve que nous allons trop souvent dans notre ancien quartier.

Je n'ai pas voulu la voir au funérarium.
Je ne veux garder que l'image de son visage s'illuminant lorsqu'elle voyait sa fille...

06/06/2018

Une journée particulière.

Déjà, le réveil a sonné à cinq heures, le temps de se préparer, de prendre un petit déjeuner pour moi.
Rien pour le Goût...

Un taxi nous a conduits à l'autre bout de Paris.
A peine assis dans la salle d'attente, une "cheftaine" a installé tous son monde dans des chambres.

Ensuite rien.
Le voisin du Goût et lui attendaient qu'on vienne les chercher. Son voisin est parti le premier vers dix heures.
Le Goût était prévu à l'heure suivante.
Le voisin ne remontait pas, le Goût ne partait pas.
Evidemment, il avait faim...

En allant boire un café j'ai failli me noyer avant d'arriver jusqu'au premier café accueillant tant il pleuvait.
J'en ai même bu deux.
Je suis remontée, le Goût était toujours là et son voisin toujours absent.
Sa femme commençait à s'inquiéter alors j'ai émis l'hypothèse que le chirurgien avait dû avoir une urgence, c'était le cas.

A une heure de l'après midi, le Goût était toujours là, il ne pensait qu'à une chose manger.
Si possible du homard ou un friand...

Il me fut conseillé d'aller prendre l'air alors je suis partie à la Nation où j'ai déjeuné mal pour cher.
Ensuite je suis allée au Monoprix où j'allais faire mes courses lorsque nous habitions le  quartier mais le cœur n'y était pas.
Je suis repartie à l'hôpital, le Goût n'était plus là et j'ai attendu, attendu, attendu.
Il ne remontait pas, je guettais les brancards.
Ce n'était jamais lui, à un moment, inquiète je suis allée voir l'infirmière en chef.
Pile au moment où elle prenait le téléphone, le Goût est arrivé en pleine forme.
Devinez quoi : Il a réclamé à manger.
Nous sommes partis, sans voir le chirurgien, nous avons rendez-vous et nous y retournerons début juillet.
Aujourd'hui, le Goût a trois petits trous rouges au côté droit.

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